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| " Mon sport favori : la sieste. " Ft. Solomonia J. Abernathy | |
| Auteur | Message |
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♠ Mon Dossier ♠ ♠ Pseudo: ♠ Statut RP : Disponible ♠ Inventaire: Hayley J. Lincoln | Sujet: " Mon sport favori : la sieste. " Ft. Solomonia J. Abernathy Jeu 24 Jan - 23:09 | |
| Solomonia & Hayley “ La plus grande victoire c'est peut-être d'admettre sa défaite... ” Elle était assise à une table, le regard perdu dans la contemplation d'un mur blanc ponctué de photos de sujets pour le moins diversifiés. Elle tenait entre ses mains une tasse chaude dont la fumé qui en sortait laissait deviner son contenu aisément. Oui, aujourd'hui elle le ferait. Elle se déciderait. Elle y arriverait. C'était les mots qu'elle se répétait en boucle pour arriver à se convaincre que ce n'était quand même pas si difficile, elle avait connu bien pire. Qui plus est, elle avait tous les atouts en sa possession! Elle n'aurait même pas eu besoin de faire ça, se rendre dans un tel lieu immorale et dont l'odeur de transpiration des mâles de la place se faisait omniprésente. Cette seule perspective lui mettait le coeur au bord des lèvres. Elle serra sa tasse. Non, elle ne voulait vraiment rien savoir. Pourquoi déjà avait-elle décidé de se rabaisser à ça? Les journées se faisaient longues et sans doute que se remettre en forme ne pouvait pas lui faire de mal. Oh, non pas qu'Hayley était quelqu'un de mal en forme, elle avait une taille de guêpe et les capacités accueillis en elle lors des expériences dans les laboratoires lui aurait permis de se passer de ce genre de passe-temps puérile. Elle n'aurait eu qu'à prendre son appareille photo et aller prendre quelques clichés de la ville tiens! Plus les secondes passaient, plus les raisons pour sauter sa visite au Sport Club lui semblaient nombreuses.
Elle se leva de sa chaise pour aller porter sa tasse sur le comptoir alors que Perle, un petit chaton blanc aux yeux bleus, venait l'y rejoindre. Elle se coucha à côté de sa maîtresse en la fixant avec intérêt avant que celle-ci ne nettoie la tasse bleu et ne passe sa main complètement détrempée sur la tête du chaton qui eu une réaction bien prévisible. Les photos sportives n'intéressaient pas la jeune Lincoln. Le sport lui-même lui semblait qu'un passe temps dénué d'intérêt, mais là encore n'était que l'avis de la jeune femme. Elle regarda son sac de sport déposé sur le côté de la porte et un frisson la parcourut. D'accord, d'accord ; elle irait. Une fois. Pas plus. Plus jamais après. Elle attrapa tout de même son appareil photo dans un geste las. Elle regarda son ordinateur soigneusement déposé sur une table puis regarda le chaton qui dormait paisiblement sur la table de la cuisine. Son regard se posa finalement sur le mur blanc couvert de photos dont elle était l'auteur. On y voyait des enfants qui jouaient au ballon, des couples qui s'embrassaient, des paysages diversifiés, quelques photos d'elle, des photos de Perle, des natures-mortes, etc. Oui, vraiment. La photographie s'était sa passion. Et puis il y avait des photos dont elle était moins fière, qui restaient soigneusement cachés dans un dossier de son PC... et certaines, même, qui aurait pu lui causer quelques ennuis... mais celles-là, elles étaient dans une boite cachées dans son garde-robe... Elle en gardait une copie dans sa clé USB qu'elle gardait toujours dans l'étuis de son Canon. On était jamais trop prudent décidément.
Elle attrapa son sac de sport qu'elle passa sur son épaule avant d'ouvrir la porte et de quitter le taudis dans lequel elle habitait. Elle descendit quatre à quatre les marches et ouvrit finalement la porte extérieur, prenant une grande inspiration pour bien sentir l'air polluée de Gotham... Vivement qu'elle quitte cet endroit au plus vite. Son corps entier réclamait l'air pur de Tall Oaks, mais pas maintenant. Non, ce n'était pas le bon moment. Elle attrapa la première bus qui allait la menée au Sport Club et s'assit sur un siège en regardant les passagers qui l'accompagnaient.
Décidément, il y avait des personnes vraiment étranges à Gotham... Dit la fille qui à le "pouvoir" de se transformer en loup-garou. Elle regarda un vieil homme habillé comme s'il avait l'armée à ses trousses. Elle soupira puis détourna son regard vers la vitre, y trouvant quelque chose de plus réconfortant. Elle était bien pourtant, chez elle, chez les Lincoln. Elle porta instinctivement sa main à sa nuque où les dates 1809 et 1865 étaient tatoués. Elle esquissa un sourire alors que la bus s'arrêtait à son arrêt, elle en sortie et se dirigea d'un pas lent vers sa destination.
Lorsqu'elle entra, l'odeur de transpiration tant redouter la frappa aussitôt. Avoir les capacités olfactives d'un canidé ne comportait décidément pas que des bons côtés... Elle aurait même plutôt parier sur le contraire. Elle plissa le nez avec dégoût et se traîna jusqu'aux vestiaires. Bien sûr, elle n'était pas seule. Quelques autres jeunes femmes, impudiques et fières de leur corps d’athlètes s'exposaient devant elle comme si elles étaient des statuts grecques. Elle ressentit un soupçon de dégoût pour elles alors qu'elle ouvrait son casier et attrapait son cadenas à numéro. Elle lança un regard furtif aux jeunes femmes qui se dévêtissaient les unes devant les autres puis soupira en se dirigeant vers les cabines, décidément plus pudiques que les autres, mais on ne pouvait pas lui en vouloir. Elle détestait déjà cet endroit... Et pourtant! Hayley avait toujours aimer courir. D'ailleurs, des cinq cobayes, elle était la plus rapide! C'était son truc tout ça et elle avait l'impression que Gotham ne lui permettait pas de courir comme elle l'aurait voulu... C'était sa motivation numéro un pour venir au Sport Club. Et sans doute sa seule. Elle enfila un jogging et un débardeur blanc puis ferma son casier avant de se diriger vers la salle.
Elle avait laisser son appareil photo dans son casier, certain qu'il lui serait complètement inutile dans cet endroit. Instinctivement, elle se dirigea vers les tapis roulant et embarqua sur le premier. Elle n'avait eu la possibilité d'en utiliser un qu'une seule fois au cours des huit dernières années. Si elle comprenait le principe, il fallait avouer que tous ces boutons la mélangeaient complètement. Elle resta deux bonnes minutes à regarder les boutons lorsqu'elle se mit à appuyer aléatoirement sur chacun d'entres eux. Imprudente, elle se frappa la mâchoire contre la machine lorsqu'elle celle-ci se mit en marche, inclinée au maximum vers le haut. Elle s'accrocha à celle-ci en grognant son mécontentement puis frotta la partie blessée de son visage avant d'arranger correctement le tapis, son orgueil ayant été atteint par cette preuve d’imbécillité. Elle monta la vitesse à son maximum sans même avoir prit le temps de s’échauffer et sachant qu'elle n'aurait aucun mal à suivre le rythme. C'est à ce moment qu'elle vit la jeune femme. Solomonia, c'était bien ça son nom? Elle ne pouvait l'oublier et, soudainement, elle ne regrettait pas du tout d'avoir apporter son appareil. Alors qu'elle continuait de courir sans perdre le pied, ses pensées se concentraient sur la jeune femme. Pour Hayley, elle était le model parfait... sans pour autant qu'elle est encore réussit à la convaincre. Et encore! Un peu plus et elle avait craint d'être poursuivie pour harcèlement la dernière fois... Mais elle n'abandonnerait pas. À ça non.
Codage fait par .Jenaa |
| | | Invité | Sujet: Re: " Mon sport favori : la sieste. " Ft. Solomonia J. Abernathy Sam 2 Fév - 15:57 | |
| Evacuer le stress, souffler, respirer, chasser les mauvaises toxines et avant tout se défouler. Pourquoi une fille comme Solomonia aurait besoin de se défouler, elle semblait d'apparence tellement calme, mais au fond d'elle, la colère coulait dans ses veines à plein jet. La colère contre le monde entier, contre ces gens qui n'avaient jamais vu sa souffrance, contre les monstres de ce monde et surtout contre ces gens qui disaient oeuvrer pour la justice et qui ne faisait rien. Pourtant elle était policière non ? Oui, mais pas pour les raisons que l'on pourrait attendre. Elle avait besoin de se reconstruire, elle voulait croire qu'elle serait capable de faire ce que personne n'avait fait pour elle : sauver d'innocentes victimes. Innocente oui, elle avait tellement souffert unique de la folie d'un homme, un homme qui l'avait détruite sur tous les plans. Elle avait dû se battre contre plus fort qu'elle et évidement elle avait perdue. Tout ce qu'elle avait réussi à faire c'était fuir, mais la fuite ne faisait pas mourir la peur, et elle aurait toujours peur. Peur qu'il revienne, qu'il la retrouve et lui fasse payer sa fuite, il lui avait répété sans cesse qu'il était sa chose et elle savait qu'il serait en colère, probablement essaierait-il de la tuer... Il l'aimait diriez vous, on ne tue pas une personne que l'on aime, mais c'était un amour tout simplement malsain. Elle avait envie de pleurer rien qu'en y repensant. S'il revenait que ferait-elle ? Elle savait se défendre désormais mais face à lui, elle était faible, il la connaissait par coeur et saurait trouver les mots pour la terrifier, rien que son regard emplit d'amour la faisait trembler de peur. Comment pourrait-elle se défendre entre des mains si violentes et un regard pervers et amoureux ? Gabriel était un psychopathe et il ne la lâcherait jamais, jusqu'au dernier souffle il lui dirait encore : Tu es à moi. Elle avait peur et personne ne pouvait la comprendre, personne ne pouvait l'aider. Elle restait dans le silence, l'attente du jour où elle devrait assumer son choix de fuir, mais elle ne pouvait s'empêcher d'espérer. Elle voulait croire qu'elle saurait se reconstruire, qu'il y avait encore de l'espoir, oui elle voulait croire à une autre vie. Elle évitait les médias, bien que cela fût très difficile en vue de sa carrière de policière naissante, mais elle avait fait le nécessaire en expliquant au chef Gordon qu'elle voulait être tranquille, qu'elle avait besoin de temps pour se construire sans évidement lui révéler la vérité. Personne ne savait et probablement que personne ne le saura jamais, elle ne pouvait pas en parler, c'était bien trop dur, c'était comme coincé dans sa gorge en lui donnant des migraines violentes et des nausées insupportables à l'instant même où elle essayait d'exprimer son mal être.
Elle poussait la porte du stadium en tenue assez discrète, elle venait aux heures les plus tôt pour être seule et tranquille. Dans le vestiaire désert elle pouvait se permettre de se changer là, devant son casier mais avec une rapidité surprenante, la peur que quelqu'un vienne par ici et la surprenne en flagrant délit, probablement en mourrait-elle de honte, ou peut être pas... Elle n'était pas ce qu'il y avait de plus pudique en ce monde parce qu'elle avait tellement vendu son corps et qu'elle n'aurait jamais plus autant de fierté qu'enfant, elle avait été abusée et son corps ne valait plus grand-chose à ses yeux. Elle enfilait un stupide jogging, un débardeur sombre et attachait sa longue chevelure brune en queue de cheval, sans même s'accorder un regard dans le miroir elle quittait le vestiaire après avoir fermé avec soin son cadenas. Elle se trouvait hideuse alors que tous la trouvait désirable, elle se sentait sale et personne ne pouvait comprendre. On la trouvait fort belle, beaucoup trop belle pour être une policière mais elle ne l'entendait pas de cette oreille, elle ne voulait plus survivre en vendant son corps, ce fut une souffrance inexplicable, elle ne voulait pas revivre cela, elle ne voulait pas souffrir encore des autres, pourtant elle avait bel et bien conscience de ses faiblesses, elle était si faible, si pathétique... Elle rêvait d'être comme son idole Selina Kyle, ou plutôt Catwoman. C'était un secret qu'elle gardait avec précaution, elle aurait tellement voulu avoir sa vie à elle, Solominia était bien naïve de croire que la vie de Selina était idyllique, mais il fallait toujours avoir un rêve au fond de soit, une idole.
Elle débutait par quelques étirements pour s'échauffer, puis elle travaillait un peu la cardio sur le tapis de marche ou plutôt de course dans son cas, ses petites jambes entrainait chez elle une difficulté supplémentaire pour courir après les criminels. Probablement serait-elle aussi élancée que la magnifique Selina courrait-elle plus vite... Mais elle devait faire avec son mètre soixante, elle avait un gabarit assez atypique mais elle avait tout son charme, bien plus de charme qu'elle ne pouvait le voir et le croire. Puis elle se rendait dans la salle de boxe, déversant toute sa haine sur ce sac pesant une tonne, tellement de pensées noires lui traversaient l'esprit, tellement de haine dans le regard, a qui pensait-elle ? A tous ceux qui l'avaient laissé à son sort, à cet homme qui l'avait détruite, à cet homme qui l'avait sauvé et qui n'était pas même venu la chercher lorsqu'elle s'était enfuie de peur de l'aimer, elle l'aurait aimé s'il n'était pas parti, mais il n'avait pas essayé de la retenir, il avait « accepté » sa décision, elle avait cette horrible sensation de ne compter pour personne. Elle voulait que les femmes puissent se battre, elle savait que les femmes étaient plus intelligentes et n'était pas aussi sensible que l'homme aux pulsions sexuelles qui les rendaient si faibles et pathétique, elle le savait, mais pourquoi ne pouvait-elle pas l'appliquer ? Elle tremblait, elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là, elle était vide de force mais le coeur tellement soulagé. Elle venait plusieurs fois par semaine éteindre sa haine mais ce n'était jamais que temporaire car la source de l'incendie était bien trop profondément enfouie en elle. Elle reprenait doucement son souffle et épongeait son visage avec sa serviette et s'étirait à nouveau pour détendre ses muscles, elle songeait que les autres ne sauraient tarder à arriver car elle entendait bien du bruit dans les couloirs, elle buvait alors quelques gorgées d'eau avant de quitter la salle en donnant un dernier coup de pied au sac. Elle faisait route arrière, passant par la salle de cardio car c'était le chemin le plus court, on chuchotait. Son regard se posait sur cette rouquine au centre de l'attention qui courrait vive allure sans avoir l'air de trop forcer, c'était assez impressionnant certes, mais cela ne faisait que rappeler à la belle qu'elle était bien médiocre. Puis cette rouquine l'insupportait, pourquoi celle-ci s'entêtait à vouloir faire d'elle un modèle ? Est-ce qu'elle l'avait bien regardé ? C'était agaçant à la longue, Solomonia était partagée entre l'idée qu'elle se moque d'elle ou qu'elle soit complètement folle, bien que les deux pouvaient parfaitement se combiner ensemble. La jolie brune haussait les épaules et passait devant la jolie rousse en ne lui adressant aucun regard. Elle heurtait une grande blonde qui la propulsait contre le mur en éclatant de rire, Solomonia n'avait pas mal mais sa fierté devait encore une fois être ravalé, et la rage commençait déjà à renaitre dans son coeur tandis que la silhouette plutôt musclée et parfaite de cette grande gigue s'éloignait vers la salle de fitness sans que Solomonia n'ai cherché à se défendre, une proie facile qui brûlait de l'intérieur. On ne faisait pas attention, elle était un fantôme.
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♠ Mon Dossier ♠ ♠ Pseudo: ♠ Statut RP : Disponible ♠ Inventaire: Hayley J. Lincoln | Sujet: Re: " Mon sport favori : la sieste. " Ft. Solomonia J. Abernathy Sam 23 Fév - 2:15 | |
| Solomonia & Hayley “ La plus grande victoire c'est peut-être d'admettre sa défaite... ” Elle sentait son pouls accéléré et l’oxygène se frayer un peu plus difficilement un chemin jusqu’à ses poumons. Pourtant, c’était tout naturel chez elle. Elle ne ressentait aucune misère à supporter le rythme soutenue de cette course, son corps avait été créé pour cette activité physique et elle s’y plaisait, même aujourd’hui alors qu’elle avait voulu revenir sur sa décision quant à sa visite dans ce lieu emplie d’une superficialité qui lui montait au nez. Elle sentait quelques regards sur elle, mais elle s’en foutait éperdument. Elle centrait son attention sur son rythme pour ne pas perdre malencontreusement le pied comme elle l’avait fait quelques secondes plus tard.
Parfois, elle avait l’impression d’avoir toujours été dans l’ombre d’un autre. Chez Oscorp, c’était Joshua qui attirait l’attention, c’était la perle du projet Wolfpack… Cela ne dérangeait pas Hayley qui se foutait bien de savoir lequel d’entre eux était le meilleur, son esprit entier était focalisé sur cette liberté qui lui avait échappé pendant toutes ces années. Ça l’avait anéantie d’être ainsi enfermée dans ces laboratoires, aux mains de scientifiques peu soucieux des savoirs heureux ou pas… Forcée de ressentir les effets secondaires physiques et mentaux de tests immoraux… Pour en venir, au final, à un résultat qu’ils avaient dû juger satisfaisant. Des monstres. Des armes biologiques créées pour détruire et servir une cause qui n’était pas la leur… Mais ça, c’était avant… C’était du passer désormais.
Après, il y avait eu la famille Lincoln. Même s’ils avaient fait d’elle le centre de leur univers, elle s’était rapidement rendue compte qu’elle n’était qu’une pale descendante d’un grand homme qui avait laissé sa trace dans l’histoire, alors qu’elle serait condamnée à s’éteindre avec la sienne. Elle se sentait encrée dans l’ombre d’un homme pourtant mort il y a de nombreuses années… Elle ressentait ce besoin de montrer qu’elle n’était pas qu’une piètre descendante d’Abraham et qu’elle n’était pas qu’un produit moins réussis que W3… Savoir le regard des autres sur elle arrivait à lui donner la douce sensation qu’elle les surpassait, qu’elle pouvait les battre n’importe quand, tous, sans exceptions… Ce besoin de se surpasser l’envahissait lorsqu’elle s’y mettait et elle adorait ça. C’était plus fort qu’elle… Tout simplement.
Elle ne quittait pas du regard la douce Solomonia qui passa devant elle sans lui jeter le moindre regard. Elle esquissa un sourire en coin, elle s’y attendait. Le refus de la jeune femme la dernière fois avait laissé sous-entendre à Hayley qu’elle ne voudrait sans doute rien entendre et quoi de mieux pour éviter une conversation qu’ignorer tous les facteurs pouvant l’y mener. Peut-être la jeune Lincoln pourrait-elle la laisser tranquille cette fois… Et pourtant, il planait autour de la jeune brune une sensation de tristesse, de colère et de mystère que l’âme artistique d’Hayley était incapable d’ignorer. Tout simplement… Mais voilà, elle n’allait quand même pas aller lui adresser la parole aussi bêtement.
Le sourire sur le visage d’Hayley disparus cependant brusquement lorsque la jeune femme se fit volontairement heurter par une grande blonde au corps gracieusement parfait, une grande perche. Bien que la douce brunette ne fasse rien contre son assaillante, celle-ci ne semblait pas pour autant apprécier la situation… et cela embêtait Hayley. Elle avait vue en elle une douceur qui l’avait attirée et elle regrettait que cette douceur fasse d’elle une proie facile… Cela lui donnait un charme et un comportement exemplaire, mais cette grande blonde aurait dû être remise à sa place… Elle admirait Solomonia pour avoir été en mesure de garder son sang-froid… Du moins, en apparence. La rouquine arrêta sans hésitation le tapis et attrapa sa serviette blanche qu’elle passa autour de son cou en s’approchant de la victime. Elle lui adressa un sourire qu’elle voulait rassurant et sympathique, pas un sourire ambitieux cachant une envie profonde d’arriver à ses fins concernant cette histoire de modèle. Même si elle espérait obtenir la confiance de celle-ci pour qu’elle accepte finalement de passer devant l’objectif. Il était peu de dire que la lycanthrope était motivée à réussir.
Elle jeta un regard vers la salle de fitness dans laquelle l’autre blondasse était entrée puis regarda Solomonia. « Un seul mot de ta pars et je vais remettre cette miss parfaite à sa place…, lui dit-elle avec un sourire complice. Elle glissa une main dans ses cheveux pour remettre une mèche derrière son oreille puis fronça les sourcils. « Cependant, comme bien des gens, moi la première, je doute que tu apprécies que les autres se mêlent de tes affaires… N’empêche, elle aurait bien mérité que tu te défendes… » Hayley n’était pas quelqu’un de particulièrement violent, ce n’était pas dans sa nature et, pourtant, elle n’hésiterait pas si la brunette lui demandait. Si cela pouvait lui apporter la confiance qu’elle recherchait : pourquoi pas!
Qui aurait pu s’attendre à ce qu’un loup-garou, une arme biologique, soit pacifique? Même si Hayley avait toujours éprouvé un profond mépris pour les idéaux d’Oscorp, elle avait quand même été « créé » pour ça. Non, Hayley n’était pas pacifique. Cependant, elle avait rêvé de liberté, quitte à tuer pour l’obtenir… Maintenant, elle était beaucoup plus tranquille. Mais c’était quelqu’un d’impulsif qui avait l’habitude d’agir sur un coup de tête aux grés de ses humeurs… Elle savait qu’à la place de Solomonia, elle aurait réagi beaucoup plus rapidement, au risque de se faire virer de la salle de sport… Après tout, elle n’était venue qu’une fois et jamais, sans doute, ne reviendrait-elle. Les gens ici l’écœuraient… Tout simplement. Et maintenant plus que jamais.
« Je t’admire pour avoir gardé ton sang-froid… » et c’était vrai. Elle ignorait pourquoi elle avait dit ça, comme pour laisser sous-entendre à la jeune Abernathy que même si l’autre aurait mérité des représailles, elle avait agis de la bonne manière… Non? [hors rp : Nul, pardon T.T]
Codage fait par .Jenaa |
| | | Invité | Sujet: Re: " Mon sport favori : la sieste. " Ft. Solomonia J. Abernathy Mar 5 Mar - 20:27 | |
| La colère, un sentiment qui rendait le genre humain justement inhumain. C'était un extrême contre lequel il était juste impossible de lutter. La vie, les autres génèrent la colère et c'est finalement être humain que de ressentir la colère. Le tout était d'être en paix avec sa colère, de la contrôler, de la comprendre, de la prendre avec philosophie. La colère est instinctive, il n'y a là aucun raisonnement. Que pouvait-elle faire pour lutter contre cette chose ? La belle brune ne voulait pas lutter, elle voulait accepter. Faire de cette colère une force unique. Il ne faut jamais se battre contre une chose bien trop forte pour soit, il fallait s'en allier pour devenir plus forte. Elle souriait parce qu'elle ne voulait pas finir comme ces gens qui suivent la colère dans son attrait négatif. Elle voulait sourire parce que la colère lui faisait peur, parce qu'elle avait été victime de la colère de son beau père, elle avait été la victime de tous et elle ne voulait pas devenir le bourreau d'autrui à son tour. Elle voulait croire encore en la bonté qu'il pourrait exister en elle. Aussi insignifiante soit elle, elle voulait juste y croire. Elle acceptait, les gens ne savent pas ce qu'ils font. Ils ne savent pas les conséquences de leurs actes, ils ne calculent pas l'impact que cela a sur les autres. Solomonia avait toujours été persécuté par autrui. Enfant, elle n'avait jamais eu beaucoup d'amis. Elle était trop fragile et ses conditions familiales la rendaient encore plus vulnérable. Personne n'avait su, et jamais personne ne saurait. La jeune femme n'avait jamais su en parler, ce secret enfouis au fond d'elle-même. Pourquoi cette enfant avait disparue le jour de l'assassinat de sa mère ? Personne n'en sait rien, elle prétend ne plus s'en souvenir, elle prétend avoir été recueillie chez des amis de sa mère. On ne lui pose pas plus de question, elle reste une affaire non résolue. Probablement avait-elle tord de se taire, mais elle n'y arrivait pas. La vérité était trop dure. La vérité n'était pas acceptable. La vérité était trop horrible et douloureuse. Qui voulait-elle protéger de la vérité ? Elle-même, elle avait peur des conséquences de celle-ci. C'est alors qu'elle entendait une voix derrière elle, une voix qui ne lui était pas inconnue, un peu aigue mais avec un timbre animal. Pas dans le type animal vraiment féroce, mais un peu. Remettre cette fille à sa place ? Solomonia observait la jolie rousse qui lui faisait face qui se recoiffait après avoir courue comme une petite gazelle en plein savane africaine, elle pétait la forme. C'était assez déconcertant et déprimant pour les gens comme elle, dont ce genre d'exercice demande beaucoup d'énergie. Mais Gabriel n'avait eu que cesse de lui dire qu'elle avait un « beau cul », probablement ne pouvait-on pas avoir toutes les qualités du monde... La jolie brune s'apprêtait à lui dire qu'elle savait se défendre et qu'elle n'avait pas besoin d'aide pour cela, mais l'autre prit les devant. Solomonia soupirait faiblement et répondait « C'est inutile, je connais bien cette fille. » Oui, elle s'en souvenait. Mais la blonde de toute évidence avait oublié Solomonia le jour même où celle-ci avait mystérieusement disparu avec un beau père comme suspect numéro un du meurtre de sa mère. Au bout de dix ans : affaire classée sans suite. Gabriel avait gagné, encore une fois. Cette fille avait été au même club de danse que Selina et Solomonia, déjà elle maltraitait la jolie Abernathy mais Selina avait toujours prit sa défense. Elles n'étaient que deux amies, mais elles se suffisaient... Mais même Selina n'avait pas cherché à la retrouver lorsqu'elle fut enlevée... Mais la belle n'était plus en colère contre Sélina, la colère meurt. Mais pas la douleur.
Elle l'admirait ? Et après ce serait quoi ? Elle était si belle qu'elle serait le modèle parfait ? Solomonia voyait venir cette fille, mais elle ne lui en voulait pas. C'était son métier après tout. La petite brune ne savait vraiment que répondre, personne ne l'admirait, c'était en général l'inverse. Le sang-froid... Juste l'habitude de se faire marcher sur les pieds, juste des habitudes de putain et de fille abusée... « Il n'y a pas de quoi être admirative. Je n'accomplis pas de miracle comme vous sur un tapis de course. » répondait-elle alors sans méchanceté dans la voix, ce n'était que le reflet de la réalité dans ces mots là. Elle accompagnait sa phrase d'un sourire qui était davantage un signe de politesse qu'autre chose. Detestait-elle cette fille ? Pas le moins du monde, elle ne se sentait juste pas vraiment à l'aise en compagnie de celle-ci et affronter sa persévérance s'avérait plus difficile que l'on pourrait le croire. Solomonia n'était pas une femme qui sache vraiment dire « non » aux gens. Une faiblesse qu'elle tentait de maitriser au quotidien mais la volonté n'était pas toujours suffisante. « C'est très gentil de votre part. Merci. Je vous souhaite une bonne séance. » glissait-elle avec sincérité. Au fond c'était toujours appréciable que quelqu'un s'inquiète pour vous ne trouvez-vous pas ? Personne ne le faisait jamais pour elle, livrée à elle-même depuis des années ; mais la belle ne se plaignait pas. Ce n'était pas dans sa nature.
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