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 Let's the war begins

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Adrian Motskov
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MessageSujet: Let's the war begins   Let's the war begins I_icon_minitimeMar 28 Mai - 5:52

« Adrian, Rose veut te voir ! »

Et voilà le fléau quotidien était arrivé. Adrian n’appréciait pas spécialement cette gamine qui se croyait forte, mais qui au fond n’était pas capable de se sacrifier pour ce qu’elle défendait. Pour moi cette petite se battait pour plaire à un fléau et son entreprise était vouée à l’échec. Pourtant, elle continuait de venir me voir, moi, talentueux formateur de la Mafia Russe. Jamais le Parrain n’avait contesté mes méthodes, tout simplement car il savait que je formais les meilleurs.
Lorsqu’ils sortaient de mes entraînements, ils avaient ce sentiment qu’on leur devait la vie, mais aussi celui de se sentir puissant. Bref, tout cela pour dire que je n’avais pas entraîné Rose, et jamais encore elle n’avait accédé au troisième sous-sol de mon institution. Je ne l’en croyait pas capable alors que j’y envoyais des gamins d’une quinzaine d’années… Etais-je en train de critiquer le Parrain local ? Jamais ! De ma grande prestance et bonté de cœur, jamais je n’oserai pareil outrage… Si en réalité, j’oserais, j’affirmerais et crierais cet outrage !
Ahahaha.

« Bon fais la venir ! »

Je me résignais car au fond, elle avait peut-être des informations. J’acceptais aussi de l’entraîner quelques fois car je savais qu’elle était en rapport avec Nemo. C’était la façon désespérée d’un père de garder un œil sur son fils, sur sa création. C’était d’ailleurs étrange de voir à quel point le monde est tout petit. Lorsque j’ai rendu sa liberté à Nemo, et non sans un pincement au cœur, je suis presqu’immédiatement venu à Gotham. Il me fallait une nouvelle expérience, un nouveau jouet. Que je n’ai toujours pas trouvé d’ailleurs… Quelques années plus tard, Nemo est arrivé lui aussi en ville. Il me fuit cependant, c’est l’impression que j’ai. Et quelque part, j’ai toujours en tête cette promesse, sombre promesse, qu’il m’a faite alors qu’il était encore un jeune homme.

Attendant, Rose, je m’installai derrière mon bureau. J’avais pris l’habitude de tenir des carnets de bords concernant les meilleurs éléments, tout comme je l’eus fait avec Nemo. Pour les moins bons, je me contente du dictaphone. De toute manière, ils ne survivront pas. C’est triste, mais c’est ainsi. Ils sont prévenus à leur arrivée et on la possibilité de fuir avant de commencer la torture.
Tout cela pour dire, que je commençais à prendre quelques notes sur l’un de mes meilleurs éléments. Meilleurs, mais pas au même niveau que j’ai pu atteindre à Saint Pétersbourg. Cela m’étonne moins, maintenant, que la Mafia recrute plus de Russes que d’américain, de français ou autres genres.

Quelques secondes plus tard, j’entendis toquer à la porte. Ce devait être elle. J’arborais donc mon plus beau sourire, et ma plus tendre expression. La demoiselle restait quelqu’un de charmant… Quand elle ne piquait pas des crises de folie… La Mafia emploie vraiment des cas parfois.

« Entre Rose… » lui dis-je doucement.

La porte fit volte-face et s’ouvrit sur cette sublime jeune femme au corps de rêves et à la chevelure de soie. Une femme aux allures douces mais pourtant redoutable avec une arme. C’était surement là sa qualité première. Mais le lui dire reviendrait à abaisser son niveau, le seul qui, à mon sens, valait la peine de l’avoir recrutée.
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Rose E. Desault
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MessageSujet: Re: Let's the war begins   Let's the war begins I_icon_minitimeJeu 30 Mai - 20:35


La flèche atteint le centre de la cible. Rose la regarde, un air de pure lassitude peut se lire sur son visage. Tirer sur des cibles en papier, quoi de plus morose ? Cela ne l’amuse pas et il n’y a aucun challenge. Pas de vent pour dévier le projectile, pas de risque de dommage collatéral, pas de tir de riposte. Pas de cris, pas de larmes. Non, s’entrainer ici ne l’amuse plus. D’autant que dans le calme de la salle de tir, la voix de Jared est insistante et forte. Assourdissante. Elle demande vengeance, entre deux vœux de fidélité. Mais maintenant, les reproches se mêlent à tout le reste. Le fantôme de son fiancé n’apprécie pas la présence de Nemo dans la vie de Rose et il le lui fait violement remarquer. La blonde essaie de ne pas y prêter attention mais ce n’est franchement pas évident. C’est comme ci il se tenait à côté d’elle et qu’il hurlait son désarroi à pleins poumons. Alors, elle inspire profondément, se concentre sur la cible. Elle prend une seconde flèche de son carquois, bande son arc. Les doigts lâchent la corde. La flèche fend l’air dans un sifflement et, encore une fois, atteint la cible. Elle soupire, quel ennui. Elle n’a pas eu de contrats depuis plusieurs jours, la Mafia ne doit pas encore lui faire totalement confiance et ne lui donne que des missions que même un gamin de cinq ans pourrait réaliser. Quelle tristesse. Elle range son arc, va le remettre dans son vestiaire. Puis en sortant dans le froid des rues de la ville, lui prend une soudaine envie de frapper. De frapper et de prendre des coups. Juste que pour la voix de Jared se taise enfin.

Elle passe en vitesse chez elle, enfile une tenue plus adéquate au combat que la robe qu’elle portait. Un jean noir, extrêmement moulant, tel une seconde peau. Des bottes noires, dans lesquelles est caché son poignard. Le tout complété d’un tee shirt si court que son nombril est dévoilé. Elle tresse ses cheveux, les attache au niveau de sa nuque. Et la voilà prête pour aller combattre. Aux arènes, le lieu tenu secret sous le casino de la ville. Un lieu géré par Adrian. Adrian qui, jusque là, a toujours rechigné à la laisser combattre. Ou alors comme des autres nénettes. Mais elle, elle s’en fout d’affronter toutes ces pétasses. Ce qu’elle veut elle, c’est un vrai adversaire. Quelqu’un qui lui donne du fil à retordre, quelqu’un qui la frappe tellement fort que ses os menacent d’exploser. Un combat qui la laisse à plat plusieurs jours, qui marque sa peau de jolies tâches bleuâtres. Voilà ce qu’elle veut alors qu’elle pousse la porte du Casino. Sans se préoccuper du garde, elle s’engage dans les souterrains quand elle est arrêtée par le « secrétaire « d’Adrian.

« Qu’est-ce que tu veux ? » Qu’il demande, lorgnant sans vergogne sur la peau qui dépasse du tee shirt de Rose. « Je viens voir Adrian, laisse moi passer. » Rose essaie de le bousculer mais le type résiste. Comme elle ne veut pas être à l’origine d’un incident, elle accepte de patienter. Il l’annonce et, quelques secondes après, il la laisse enfin passer. Elle lui jette un regard noir, son poignard la démange. Mais elle se contente de disparaitre derrière le battant et de s’enfoncer dans les entrailles des arènes.

Au fur et à mesure qu’elle avance, elle entend le bruit des corps qui s’entrechoquent. Des phalanges qui s’écrasent sur les mâchoires, les molosses qui s’affalent sur le ring. Elle descend les quelques marches qui mènent au bureau d’Adrian et, polie comme elle est, elle toque à la porte. Une fois qu’Adrian l’autorise à entrer, elle pousse le battant. Elle fixe l’homme qui lui fait face, il reste séduisant malgré son âge et ses nombreuses années dans la Mafia. Elle s’approche du bureau, se débarrasse de sa veste, dévoilant ses bras nus. En réalité, son tee shirt fait plus penser à une brassière qu’autre chose.

« Bonjour, Adrian. Je suis là parce que j’aimerais que tu me laisses combattre. Pas contre une femme cette fois, laisse moi affronter un homme. »

Elle croise les bras au niveau de sa poitrine, elle sait qu’elle va essuyer une salve de moqueries, qu’il ne doit pas la penser capable de venir à bout d’un colosse de deux mètres de haut. Mais elle est prête à lui prouver le contraire, la détermination qui l’amine peut se lire dans son regard vert.
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MessageSujet: Re: Let's the war begins   Let's the war begins I_icon_minitimeMar 4 Juin - 5:41

You're toxic
I'm slipping under
With a taste of a poison paradise

Je m’étais perdu dans mes papiers et dans mes pensées pendant qu’à l’entrée, la copine de ma création demandait ardemment à me rencontrer. La gamine avait du potentiel, mais je ne voulais pas l’entraîner. Elle était déjà formée, et je ne prenais que des gamins, des êtres façonnables et influençables. Je pouvais ainsi les sculpter comme bon me semblait. Par contre un adulte, qui bossait déjà qui plus est, c’était plus compliqué. Il avait déjà son propre caractère et ses attentes. Il y avait les têtes brûlées de la Mafia, es abrutis chroniques qui ne suivent que les ordres sans réfléchir au point de sauter par la fenêtre si on leur dit de le faire, et puis il y a aussi les têtes pensantes et tout un tas d’autres catégories. Pour ma part j’étais tête pensante et homme d’action qui aime le terrain autant que l’enseignement.

Bref, Rose ne fut pas longue à arriver. Son entrée me fit doucement sourire. Entre la politesse et la détermination, elle ne se rendait pas compte que de son comportement, ça c’était certain. Mais plus encore, elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle me demandait. Mon sourire ce fit plus grand. J’analysais la scène, me demandant si je devais plutôt accepter tout de suite, ou bien savoir d’abord pourquoi. Peut-être même pourrais-je faire un pari ? Je retire ce que j’ai dit : entraîner des adultes avait parfois de sombres avantages. C’était d’ailleurs pour cela que je le faisais malgré mes réticences.

« Et pourquoi donc j’accepterai Rose ? »

Je laissai le suspens naître entre elle et moi. JE savais où mes mots menaient la danse, mais la jeune femme, elle penserait que je me fous de sa gueule, ou encore que j’essaye de gagner du temps, ou bien que j’allais refuser. L’une des solutions serait la bonne mais je pouvais presque mettre ma main à couper que celle qu’elle retiendrait ne serait pas la bonne. L’espoir ne fait pas partie des mœurs de la Mafia.

« Pourquoi j’accepterai une telle folie, et risquerais de perdre l’un des meilleurs éléments de la Mafia ? »

La moquerie ? Pas encore. Ce n’était pas mon but premier. Cependant, la flatterie pour mieux perdre la jeune femme, ça j’en étais tout à fait capable. Je passais une bonne couche de chocolat pour la perdre. Car Rose n’était pas l’un des meilleurs éléments de leur organisation. Certes elle était très douée, mais trop tête brûlée. C’était une leçon qu’elle n’avait pas retenue. Le succès se trouve toujours dans la modération. On peut avoir une soif très prononcée de vengeance, tout en restant soft en apparence. C’est ce que j’avais enseigné à Nemo. Etait-ce toujours le cas pour sa part ? Je l’espérais grandement.

« Et puis te laisser combattre contre un colosse de deux mètres de haut mais sans cervelle… Rose… tu crois franchement que je trouve ça utile ! Non ne préfèrerais-tu pas te battre contre quelqu’un comme moi ? »

Les chevilles vont parfaitement bien, je vous rassure ! Mais il était vrai que j’étais réputé comme étant l’un des meilleurs, aussi bien dans le domaine de la formation que sur le terrain. J’étais revenu de toutes les missions que l’on m’avait confiées jusqu’à présent. La preuve j’étais là devant Rose en train d’essayer de la perdre dans un petit jeu dont moi seul connait les règles.

« Enfin, Rose, tu sais bien que les faveurs ici ne sont jamais gratuites. »

Salop ? Moi ? Jamais… Mais il fallait bien que je m’y retrouve. On ne donne pas des faveurs gratuitement dans la Mafia, surtout à mon niveau et avec elle. Elle était jolie, intelligente et côtoyait mon fils. J’avais de quoi tirer mon épingle du jeu alors j’en profitais jusqu’au bout.
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MessageSujet: Re: Let's the war begins   Let's the war begins I_icon_minitimeDim 9 Juin - 19:10

It doesn’t matter what I want
It doesn’t matter what I need
It doesn’t matter if I cry
Don’t matter if I bleed

Question pertinente. Adrian n’a aucune raison valable de la laisser se battre. Pourtant, c’est ce qu’elle veut. Et quand Rose veut quelque chose, elle finit toujours par l’obtenir, quelle que soit la manière qu’elle emploie. Et aujourd’hui, elle a besoin de se prendre des coups. Elle en a besoin pour que la voix de Jared cesse, pour voir son corps se tâcher de bleus et de rouge. Pour voir de nouvelles cicatrices apparaitre. L’homme qui lui fait face ne peut pas comprendre ça. Il ne sait pas ce qu’elle a vécu, il ignore l’état d’esprit dans lequel elle se trouve. Elle s’en fiche de saigner, elle s’en fiche de finir à l’infirmerie. Il la qualifie comme l’un des meilleurs éléments de la Mafia, elle arque un sourcil, dubitative. Elle n’est pas là depuis très longtemps, elle utilise une arme non conventionnelle. Les missions qu’on lui donne sont d’une difficulté enfantine. Adrian se paie sa tronche et elle n’apprécie pas vraiment. Rose est un membre lambda de la mafia. La seule chose qui la dresse au dessus des autres, c’est son côté tête brûlée, son côté rentre dedans. Le fait que Nemo l’emmène parfois avec lui aussi. Elle affiche un sourire en coin, croise les bras. Elle ne gobe pas un seul mot de ce qu’Adrian lui dit.

« Arrête de te payer ma tête. T’en as rien à foutre que je meurs ou non. »

Elle sait qu’elle est dans le vrai. Pourquoi sa vie importerait à un type comme Adrian ? Ils ne se connaissent pas plus que ça bien que Rose aimerait en savoir plus sur l’homme qui a façonné Nemo. Seulement, elle est bien trop orgueilleuse pour poser la question et elle ne veut pas laisser transparaitre les sentiments qui commencent à naitre pour Nobody. Elle ne peut pas ressentir une telle chose, ne serait ce que pour Jared. Cela doit être pour cette raison que la voix se fait plus rageuse, plus présente. Qu’elle multiplie les promesses de fidélité, les demandes en mariage. Cela menace de la rendre folle. Il y a deux choses pour calmer la voix : la présence de Nemo et les coups. Elle ne peut pas, et refuse, de coller le mafieux jour et nuit. C’est pour cette raison qu’elle est là et qu’elle n’acceptera pas qu’Adrian n’accède pas à sa demande. Elle ira combattre, quoi qu’il en pense et quoi qu’il en dise.

Il ne trouve pas ça utile. Nouveau mouvement de sourcil. Rose s’en moque de ce qu’il pense et de ses opinions. Jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas lui qui va aller se faire massacrer par un colosse et ce, en toute connaissance de chose. Alors son opinion, il peut se la garder. Elle fait un pas vers le bureau et penche la tête sur le côté quand il évoque la possibilité qu’elle l’affronte lui. Elle n’y est pas opposée bien qu’elle sait qu’elle se prendrait la correction de sa vie.

« Que tu trouves cela utile ou non, je m’en moque Adrian. Ce que tu penses, ou ne penses pas, à mon sujet m’est égal. » Elle fait encore un pas, s’assoit sur le bord du bureau. Rose croise les jambes et plonge son regard vert dans celui de son interlocuteur. « Je me fiche bien de mon adversaire. Toi ou un autre, peu importe. Du temps que les coups ne sont pas retenus pour le simple fait que je sois une femme. »

Adrian n’arrivera pas à la faire en tourner en bourrique. Rose a beau être blonde, elle n’est pas idiote. Il prêche le faux pour savoir le vrai. Il est malin mais elle l’est aussi. Machinalement, elle tripote le bout de sa natte sans le quitter des yeux. Sa langue passe sur ses lèvres, un sourire nait sur son visage.

« Ah oui ? Tu crois que je te demande une faveur ? Mais Adrian… Je ne te demande même pas ton autorisation. Si tu ne me laisses pas combattre ici, j’irai cogner sur le premier mec passant à porter de poings. Et n’imagine même pas que je n’en suis pas capable. Si Nemo veut de moi sur certaines de ses missions, c’est qu’il y a une raison. Non ? »

Rose le fixe, souriante, fière et orgueilleuse. Elle sait que l’argument Nemo va faire mouche. Aujourd’hui, avec ou sans l’approbation d’Adrian, la blonde ira se battre. Sa main glisse et ses doigts tripotent maintenant l’étrange collier qu’elle porte en permanence. Une alliance et une clé.
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MessageSujet: Re: Let's the war begins   Let's the war begins I_icon_minitimeMar 11 Juin - 5:49

It's the eye of the tiger, it's the thrill of the fight
Rising up to the challenge of our rival
And the last known survivor starts his pray in the night
And he's watching us all with the eye of the tiger


« Rose Rose Rose… Tu me connais bien mal. Si je devais me payer ta tête ce n’est pas ainsi que je m’y prendrais… »

Elle était sur ses gardes et elle se méfiait de moi. Je pouvais le comprendre, surtout si elle entretenait avec Nemo une relation aussi proche que je le soupçonnais. Il avait dû lui parler de ce dont j’étais capable. Ou peut-être pas, après tout le centre parlait pour moi finalement. On pouvait y voir se matérialiser une bonne partie de ce que j’étais. C’était là toute ma vie, celle dans d’un mafieux passionné et aimant enseigner à autrui comment se défendre, comment tuer, comment survivre en toute situation. J’aimais aussi partir en mission, être enfermé ne me convenais néanmoins pas particulièrement.

Rose semblait méfiante alors que de mon côté cette fille m’intriguait. Il était rare d’en voir au centre, mais quelques une s’entraînaient ardemment. Rose, elle, était la pire tête brûlée qu’il m’eut été donné de rencontrer. Et je dois dire que c’était plutôt excitant d’imaginer cette femme vous donner une raclée. Quelque part, elle me faisait un peu penser à Héléna, bien que les deux soient entièrement différentes. Dommage qu’elle soit passionnée par mon œuvre. Je ne l’aurais pas pour moi. Oui, j’en parlais peut être comme un vulgaire morceau de journal, car les femmes ne prenaient pas une place très importantes dans ma vie. Toujours trahi ou abandonné, elles affaiblissent le plus dur des cœurs.

Cependant, celle-ci, il me la fallait, il fallait que je la teste. Je vous vois tout de suite à m’imaginer comme un gros pervers, mais je ne parle aucunement de ceci. Plutôt de combat. Je veux voir ce qu’elle vaut vraiment sur le terrain. Elle me demande de l’y envoyer, au combat, avec un molosse. Je trouvais ça inutile. L’esprit est souvent notre plus grand allié ou ennemi, tout dépend de quel cerveau maîtrise le combat. Si c’est le nôtre, ce sera un allié, sinon notre pire satan.

« Arf piqué ! Ce serait presque vexant de me comparer à un sans cervelle. » dis-je avec une grimace souriante.

Cependant, je vois bien qu’elle veut combattre pour cogner et je n’aime pas cette idée. Surtout avec elle. Et puis j’ai une autre idée en tête la concernant, cependant elle est coriace. Elle a compris au jeu auquel je joue et elle veut me détourner de mon objectif je le sens. Elle me pique au vif en utilisant des arguments forts et convainquant. Ce qu’elle ne sait pas c’est qu’en bon mafieux que je suis, mon cerveau ne peut pas être manipulé aussi facilement. Malgré tous les sentiments que j’ai pour Nemo, je pourrais le tuer sur le champ s’il le fallait. Alors c’est avec une immense satisfaction qu’un grand sourire naquit sur mes lèvres.

« Tu es intelligente Rose, mais tu ne m’auras pas comme ça. Nemo te veux sur ses missions parce que tu es un bon élément et qu’ainsi il te garde dans son lit…Peut être qu’il est amoureux de toi, peut être… si une machine à tuer comme lui peut tomber amoureux. »

Elle essayait de jouer de ses charmes sur moi et c’était assez amusant. Ca fonctionnait sans qu’elle n’ait à agiter son décolleté ou ses longues jambes sous mon nez. Je ne les regardais même pas ! Mais Rose ne me rendrait pas faible je le refusais catégoriquement… Je me levai alors, et contournai le bureau pour placer devant elle. Je prenais son menton entre deux doigts et fermement sans non plus lui faire mal, je tournai son visage bien en face du mien.

« Ne crois pas pouvoir utiliser Nemo contre moi Rose… tu t’engages sur une pente dangereuse. » chuchotai-je avec un accent de cruauté.

Puis je la lâchai aussi soudainement et me dirigeai vers la porte.

« Bon tu veux combattre ? »
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MessageSujet: Re: Let's the war begins   Let's the war begins I_icon_minitimeMer 12 Juin - 22:34

I don’t remember the moment I tried to forget
I lost myself is it better not said
Now I’m closer to the edge

 
Rose fronce les sourcils, plus méfiante que jamais. Adrian se paie sa tête, bien qu’il dise le contraire. Il lui dit que ce n’est pas comme ça qu’il s’y prendrait mais c’est faux, c’est totalement de cette manière. Quoi de plus amusant que de faire croire à une newbie qu’elle a de l’importance puis de la regarder se rétamer à la première mission ? Quoi de plus amusant de lui dire qu’il avait raison et qu’elle avait tort ? Mais Adrian ne la connait pas assez bien. La blonde n’est pas quelqu’un qui se laisse facilement avoir, par qui ce que soit. Elle se bat comme une damnée, parce que sa vie en dépend. Parce que c’est eux ou elle. Et qu’elle préfère que cela soit eux. Alors, même si elle doit revenir en rampant et à moitié morte, elle se battra jusqu’au bout. Son corps est endurant, son corps peut tout supporter. Les pires supplices, les pires sévices. Elle a une trop grande maitrise d’elle-même pour se laisser avoir. Il finira bien par apprendre ce petit détail sur elle.
Il pense qu’elle l’a comparé à un mec sans cervelle mais c’est lui qui a commencé ce petit jeu. C’est lui qui lui a proposé d’être son adversaire. Alors, pour toute réponse, elle arbore un sourire en coin et un regard sans équivoque. Après tout, c’est lui qui l’a dit et pas elle. Elle, elle n’aurait jamais osé lui faire un affront pareil. Il est le père de Nemo tout de même et elle le respecte beaucoup pour ça. Mais tout ce bavardage l’ennuie. Elle veut frapper. Non en fait, elle veut recevoir des coups. Elle a besoin de voir son corps se tacher de bleu et de rouge. De le sentir heurter le sol dur du ring, de devoir s’agripper aux cordes pour être sure de réussir à se remettre ses jambes. Elle a besoin d’avoir mal pour se sentir vivre. C’est comme ça depuis la mort de Jared, ça s’amplifie en côtoyant Nemo aussi régulièrement. Ce n’est pas grave. Les cicatrices ne la rendent pas plus laide. Et de toute façon, c’est devenu comme une drogue. Elle ressent constamment le besoin, l’envie, d’être cognée et de cogner à son tour.
Adrian évoque Nemo, emploie le mot « amoureux » dans la même phrase. Elle hausse les sourcils, un sourire dubitatif sur les lèvres. Le fait que Nemo soit amoureux d’elle ne la dérange pas, bien au contraire. Mais elle sait que cela ne se produira jamais, si ce n’est dans ses rêves les plus fous. Ce qu’elle n’apprécie pas, c’est le terme machine. Il n’est pas une machine, il est un homme à part entière. Elle est donc la seule à s’en rendre compte ?
« Tu l’as façonné. Tu dois bien savoir ce dont il est capable ou non. Et arrête de le qualifier de machine. Il est aussi humain que toi et moi. »
Peut être même plus. Probablement plus. Nemo ressent les choses complètement, entièrement, avec toute la violence que cela implique. Il aime faire du mal, pour son plaisir personnel. Et ça, seuls les êtres humains en sont capables. L’être humain est le seul à blesser et à faire l’amour pour le seul plaisir que cela engendre. Rose est bien placée pour savoir que Nemo adore faire les deux, souvent en même temps. Et souvent, c’est elle qui est aux premières loges.
Adrian contourne alors le bureau, il prend son menton entre ses doigts fins. Fermement, il la force à le regarder. Elle maintient le regard, le fixe alors qu’il lui dit de ne jamais utiliser Nemo pour le piéger. Elle sourit, moqueuse, avant de dégager son visage d’un geste du cou.
« Est-ce que j’ai essayé de faire une telle chose ? Je t’ai simplement exposé des faits. C’est toi qui extrapole. »
La vérité est que l’idée même d’utiliser Nemo pour quoi que ce soit la rebute. Mais ça, elle ne peut  pas le dire sans laisser entrevoir ses sentiments naissants. Elle veut les garder pour elle, jalousement. Personne n’arriverait à comprendre qu’elle soit attachée à Nobody de toute façon, pas même Adrian. Ni Nemo d’ailleurs. Elle le sait alors elle se tait. Enfin, Adrian lui propose d’aller combattre. Avec souplesse, elle descend du bureau et lui passe devant. Elle s’engage dans les couloirs, avec lui sur les talons. Elle sent son regard dans son dos, elle se fiche de ce qu’il regarde ou non. Elle n’est pas là pour plaire à qui que ce soit. Elle descend les quelques marches qui mènent aux arènes. L’endroit empeste la sueur et le sang. Des colosses se tapent dessus, s’arrêtent quand ils aperçoivent Rose entrer. Ni une, ni deux, elle grimpe sur le ring à son tour. Elle se tourne, regarde Adrian alors qu’il passait tout juste la porte.
« Alors… Lequel en premier ? »
Derrière elle, elle entend un des types ricaner. Et qu’on se foute de sa gueule, Rose n’aime pas bien. Elle fait volte face et envoie son poing dans la figure du type. La tête tourne sous le choc, la lèvre éclate. Il grogne. Son copain approche et elle a tout juste le temps de se baisser pour éviter une gifle. Elle est toute seule contre deux. Pourtant, elle ne peut pas s’empêcher de sourire. Son regard pétille. Elle est dans son élément.
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MessageSujet: Re: Let's the war begins   Let's the war begins I_icon_minitimeDim 23 Juin - 18:03

Je n’étais  pas du genre à faire de belles phrases alambiquées pour plaire aux jeunes demoiselles et faire attention à leurs sentiments. Finalement, que Rose me croit ou non, peu m’importait. Pour moi, le primordial était d’évaluer ce qu’elle était réellement, sa fidélité, mais aussi quel impacte elle avait sur la personnalité de Nemo. Si elle était une seconde Trishka en puissance, je devrai m’arranger pour l’éliminer, sinon tant pis pour moi ce serait loupé, mais au moins mon fils de cœur aurait l’occasion d’apprendre l’amour et surtout de savoir ce que c’est que de compter pour quelqu’un. C’était surement la seule chose que je n’avais pas réussi à lui donner à l’époque où je l’avais formé à devenir un tueur puissant et impitoyable. Au moins, Rose, en prenant sa défense, me montrait qu’elle tenait un minimum à lui. Oui je le qualifiais de machine, car parfois c’était vraiment ce qu’il était. Il déconnectait totalement du monde réel et savait oublier toute notion de sentiments et émotions pour uniquement se focaliser sur sa cible finale. C’était une capacité qui n’était pas données à tout le monde, et pour ça j’étais fière d’avoir pu le lui inculquer.

« A l’époque où je l’ai laissé, il n’était pas capable d’aimer qui que ce soit, mais tu sais Rose, les gens changent. Comme tu le dis, il n’est pas une machine et il ressent… Ne le sous-estime pas. Sans aimer au sens propre du terme il peut apprécier ta présence. Enfin, nous ne sommes pas là pour parler de Nemo, ton grand amour, mais parce que tu veux te battre il me semble ! »

Mais elle enchaîne. Elle croit pouvoir m’avoir avec son petit jeu. Du moins je sais que j’imagine toujours les choses plus loin que leur première implication et elle me le fait sagement remarquer. Parce que je sais que j’ai raison, quoi qu’elle en dise. Elle essaye d’utiliser ce sujet pour m’amadouer, pour obtenir ce qu’elle souhaite. Je le sais je le sens. Mais je ne réponds pas, ce serait trop simple, et je n’ai pas envie d’avoir une longue argumentation. Elle veut se battre, et bien je vais lui donner ce qu’elle cherche, ce n’est pas plus compliqué que ça. Du moins, il me semble.

Je lui emboîte le pas. Elle n’a pas besoin de moi pour lui montrer le chemin. Elle le connaît déjà, cela fait un moment qu’elle vient s’entraîner ici, mais il existe des niveaux de combats et ce qu’elle me demande là est totalement suicidaire pour elle. Elle a envie de se faire cogner, ça j’ai saisi le concept, mais au point de finir à moitié morte, je ne vois toujours pas l’intérêt. Elle aurait donc ce qu’elle voulait pas avec un de ces molosses.  Seulement, elle commence son petit jeu alors que je franchie à peine la porte. En effet j’avais perdu du temps en donnant les consignes au garde de la salle d’entraînement. Justement, je lui disais de passer le message aux gars de ne pas l’attaquer. Loupé, trop tard. Elle allait me le payer. Un seul regard et quand je montai sur le ring, les deux autres cessèrent leur éclats. Quant à moi je lui filai une grande gifle qui lui fit violemment tourner le visage. Puis je la choppai par le poignet, la tenant avec force, avant de la traîner hors du ring.


« Vous deux continuez votre combat… Quant à toi jeune fille tu vas vite respecter ce que je te dis sinon tu ne sortiras pas vivante d’ici ! Je t’ai dit que j’allais laisser te battre mais pas contre n’importe qui et pas comme ça ! Suicidaire ! Ils font des combats à mort ! Ici on écoute ce que je dis, et on n’en fait pas qu’à sa tête ! »

Je la trainai donc dans une autre salle attenante à l’arène des combattants à mort. Ici, il y avait un choix d’armes possibles, et les combats étaient des combats d’entraînement. Je la poussai donc dans le sas et refermai la porte derrière nous.

« Choisi ton arme… Je prendrai la mienne en conséquence. »

Sur une petite table à côté de l’entrée de la salle il y avait un poing américain, un poignard, une baïonnette, et une massue.  C’était avec curiosité que j’attendais de voir son choix. Il serait forcément très intéressant et révélateur ?
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Rose E. Desault
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MessageSujet: Re: Let's the war begins   Let's the war begins I_icon_minitimeDim 7 Juil - 18:00

Ne pas le sous estimer. Les mots d’Adrian l’ont touchée plus qu’ils n’auraient du. Rose est peut être bien la seule ici à ne pas sous estimer Nemo. Elle est peut être bien la seule à ne pas juste le considérer comme une machine à tuer, comme le tueur à gages de la mafia. Elle est la seule à lui rendre la part d’humanité que tout le monde lui enlève, ça elle en est persuadée. Quoi qu’Adrian puisse en dire, il ne vaut pas mieux que tous les autres. Mais elle, elle ne le laissera pas tomber. Elle sera l’alliée fidèle, elle se dressera contre tout Gotham City s’il le faut. Elle sait que Nemo ne l’apprécie pas plus que cela, qu’elle est juste une nana avec qui il peut passer du bon temps dans une chambre à coucher. Mais elle s’en fiche, ce qu’il pense à son sujet importe peu, ce qu’il croit savoir aussi. L’important réside dans ce qu’elle, elle pense et ce qu’elle est prête à faire. Elle aurait pu tout dire à Adrian mais elle a décidé de se taire. Personne ne doit savoir. Personne, pas même Nemo. A présent, il est sa plus grande faiblesse mais ça, elle le garde jalousement pour elle. Alors, elle n’a rien dit. Et désormais, elle est sur le ring, entourée de deux colosses. Elle a frappé le premier mais son coup n’a eu aucun effet. Elle ne frappe pas assez fort pour rivaliser avec eux. Mais c’est ça qui est drôle. C’est ce genre de challenge que Rose veut relever. Vaincre dans un combat qu’elle est persuadée de perdre, en ressortir en milles morceaux pour que la douleur de son âme se taise un peu. Se battre pour être blessée parce qu’elle n’aura jamais le courage de le faire. Se battre pour être tuée parce qu’elle n’est pas assez courageuse pour mettre fin à ses jours toute seule.

Elle a réussi à éviter le coup de second type mais elle n’a pas anticipé que le gars qui se tenait derrière elle puisse l’attraper. Il la choppe au niveau du bras mais c’est déjà trop tard. Elle sent ses pieds décoller du sol alors qu’il l’envoie valdinguer dans les cordes du ring. Elle est un peu sonnée mais néanmoins, elle arrive à se relever. Elle sourit, de ce rictus narquois qui ne la quitte jamais. Prendre les choses à la rigolade, en voilà une bien belle défense contre le monde extérieur. Pas très efficace mais pourtant sacrément salvatrice. Elle voit les types approcher d’elle, menaçants, mais terriblement stupides. Des colosses tout en muscles. Elle est fluette mais intelligente. Elle a un mouvement de recul, elle sent les doigts d’un des combattants effleurer la bretelle de son tee shirt. Bon là, elle est quand même mal barrée. Elle se met en garde, s’apprête à se défendre mais les deux types s’arrêtent net quand Adrian monte sur le ring à son tour. Elle se prend une gifle mémorable, la lèvre cède. Du revers de la main, elle essuie le sang qui perle sans quitter Adrian des yeux.

« Des combats à mort… Et alors ? N’est-il pas plus compliqué de venir à bout d’un adversaire qui n’a rien à perdre ? Crois tu que j’ai encore quelque chose à perdre, Adrian ? »

Rose n’a strictement plus rien à perdre. Son père et sa belle mère sont morts dans un accident alors qu’elle était qu’une ado, sa mère biologique est une danseuse ratée et alcoolique, son fiancé s’est fait assassiné quelques mois auparavant. Et la seule personne qui compte un minimum à ses yeux ne le saura jamais parce qu’elle refuse de le lui dire. Elle est toute seule, ne trouvant réconfort que dans les contrats que lui donne la mafia. Est-ce une vie qui en vaut la peine ? Est-ce là un monde qui veut d’elle ? A quoi bon se battre dans ces conditions ? Ce constat est triste à faire quand on est âgé de vingt cinq ans. Elle devrait avoir la vie devant elle, elle devrait être pleine de projets et d’étoiles dans les yeux. Mais son regard vert est éteint et les projets ne sont plus que des photos qui prennent la poussière.

Sans plus attendre, il l’attire en dehors du ring. Il a de la force et il lui martyrise le poignet. Elle sent qu’il va être douloureux pendant plusieurs jours après ça. Rose ne résiste pourtant pas, elle se laisse faire et entre dans une salle d’entrainement. Elle avise les armes, elle hausse un sourcil. Sérieusement ? Et c’est ça qu’il appelle un combat d’entrainement ? Adrian se contredit. Les combats à mort se font à mains nues et les combats d’entrainement avec des armes. D’une logique implacable. Elle s’approche de la table où elles sont toutes alignées, passe un doigt dessus. Mais son choix se porte sur le poing américain. Elle glisse ses doigts dedans, l’enfile avec autant de précaution que si cela s’agissait de sa bague de fiançailles.

« Je préfère de loin le combat à mains nues mais puisque je n’ai pas le droit d’en faire qu’à ma tête… Je prends le poing américain. »

Elle se retourne pour lui faire face puis s’éloigne lentement de la table. Elle avance, passe si prêt de lui que leurs bras s’effleurent mais elle s’en fiche. Elle attrape la corde du ring et y grimpe d’un geste souple. Sagement, elle attend qu’Adrian fasse son choix pour que le combat débute enfin.
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Let's the war begins

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