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 {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.

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MessageSujet: {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.    {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.  I_icon_minitimeDim 16 Sep - 18:16



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Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.

- Aaaaarg !

Fulminant littéralement de rage, Natasha s’empara d’un vase qu’elle laissa tomber sur le sol, lequel se brisa instantanément. Le matin même, elle s’était levée du pied gauche, mais rien ne laissait prévoir qu’elle se mettrait dans un tel état d’esprit. Elle était en colère. Et encore, le mot colère était un doux euphémisme. Rien ne marchait comme elle le voulait. On l’avait envoyé abattre un homme qui avait un compte à rendre à la mafia. Elle n’avait pas très bien compris de quoi il était question et elle n’avait pas posé de questions. Poser des questions, ce n’était pas son genre. C’était pour cette raison qu’elle était devenue le bras droit du parrain : elle était silencieuse – d’ailleurs pendant longtemps, elle parlait si peu que beaucoup pensaient qu’elle était muette – et agissait comme un automate. Elle ne posait jamais de questions, elle se contentait de faire ce qu’on lui demandait de faire. Et de toute façon, il était rare qu’elle réfléchisse réellement. Bébé, sa mère avait tenté de la noyer, si bien qu’elle avait beaucoup de mal à se servir de ses capacités de réflexions. A supposer qu’elle en possède bien entendu. Mais ça c’était une tout autre question car il était difficile de déterminer ce qui clochait exactement chez elle.

La raison de sa colère ? Rien ne marchait comme elle le souhaitait. Elle avait pourtant tout planifié, mais finalement, elle s’était laissé surprendre car l’homme n’était pas seul. Résultat, elle avait dut se débarrasser de deux personnes au lieu d’une seule. Ce n’était pas un problème en soit. Elle n’avait pas de cœur, le fait de descendre quelqu’un ne lui posait pas de souci. Même si la personne en question était un petit agneau innocent. De toute façon, tout le monde finit par mourir un jour, tant pis si elle écourte la vie d’une personne. Ce n’était pas un drame. Ce qui était un drame par contre, c’était qu’elle était spécialisée dans les meurtres rapides, sans cris et sans douleurs. Quand il y avait deux fois plus de boulot, c’était tout de suite moins facile. Il y en avait toujours un qui finissait par crier. Mais ce qu’elle détestait le plus au monde, c’était les supplications. Franchement, avait-elle la tête à laisser la vie sauve à quelqu’un parce qu’il suppliait ? Non. Ça avait le don de la mettre en colère. Si bien que quand elle était rentrée chez elle, elle était d’une humeur de chien. A présent, elle tournait en rond dans son appartement, ses talons claquants sur le sol. Après un soupire, la jeune femme se pencha pour ramasser les morceaux de verre. Elle ne fit pas plus attention que cela au morceau de verre qui lui entailla la paume de la main droite. Les morceaux en main, elle les mit dans la poubelle de la cuisine avant de filer sous la douche. Une bonne douche lui remettrait les idées en place. Elle en avait besoin. En passant devant le miroir, elle se surprit à contempler ses cheveux d’un brun très foncé. Elle ne s’y ferrait jamais. Ce n’était pas que sa longue tignasse blonde lui manquait, c’est juste que sa coupe avait changé dans des conditions très étrange et qu’elle n’arrivait pas à s’y adapter.

J’ai pété les plombs.
Un rien me fait disjoncter.

Sa douche terminée, elle se sécha et retourna dans sa chambre pour se trouver quelque chose à se mettre sur le dos. Un simple pantalon noir et un top de la même couleur, qui rehaussait son teint de porcelaine. Elle avait besoin de sortir, de prendre un verre, de se défouler pour oublier sa colère. Pourquoi elle ne se contentait pas simplement de disparaître de la circulation ? Elle ne pouvait pas tout simplement. Elle devait trop de choses aux gens qui l’entouraient. Elle leur devait sa vie toute entière. Il était hors de question qu’elle s’en fuit. De toute façon, curieusement, elle aimait ce qu’elle faisait, même si son « boulot » consistait à tuer des gens. Et elle était trop loyale pour envisager de fuir. Même si elle était très en colère contre l’idiote qui avait crié pour qu’on lui sauve la vie. Petite idiote. Qu’elle idée de l’avoir mise en colère.

Me mettre en colère était une erreur.
Ça n’aurait pas pu te sauver.
Juste peut-être aggraver ton cas.

Il ne me reste plus qu’à trouver un moyen de me calmer.
Ou quelqu’un d’autre va y passer.
Ce qui serait une très mauvaise idée.

Sa première idée fut d’aller boire un verre dans un bar. Elle attrapa ses clés et les fourra dans son sac à main avant de quitter son petit nid douillet. Elle emprunta une petite rue sombre quasiment déserte. A l’exception d’une silhouette qu’elle pouvait voir au loin. Non, elle n’avait pas peur. Elle savait bien qu’il y avait des filles qui se faisaient agresser dans les ruelles comme ça en pleine nuit mais elle n’avait pas peur. Elle savait se défendre. En fait, il y avait plus à craindre pour l’homme qui tenterait de lui faire du mal que pour elle-même. Pourtant, quelque chose dans cette silhouette lui rappelait quelqu’un. Quelqu’un de familier. Elle n’aurait pas su dire qui par contre. En s’approchant cependant, elle reconnut tout à fait la personne face à elle. Il était responsable de son massacre capillaire. De tous les endroits où elle aurait pu imaginer un jour le rencontrer, celui-là était le dernier. Elle avait si peu envie de le voir, que le croiser par hasard la mettait encore plus de mauvaise humeur.

- Tiens, tiens, regardez qui voilà. Je n’aurais jamais cru te revoir un jour.

Elle fronçait les sourcils. La dernière fois qu’elle avait vu Nemo, c’était dans une chambre d’hôtel. Le lendemain matin, quand elle s’était réveillée, il n’était plus là, ce qui l’avait mise dans une rage folle. Elle n’attendait pas de lui une promesse de mariage, bien entendu, mais elle se serait au moins attendue à ce qu’il ne la traite pas comme une vulgaire prostituée. La moindre des choses aurait été d’attendre qu’elle se réveille et de lui dire qu’il s’en allait. Ce n’était quand même pas trop en demander. Pourtant, visiblement, pour le jeune homme, c’était de trop. C’était sans doute pour cette raison qu’il s’était barré. Sans crier gare, la jeune femme lui sauta à la gorge, le plaquant contre le mur de derrière, la main serrée autour de son cou. Elle tâchait d’ignorer la douleur de sa main, à cause de sa coupure. Elle savait bien que Nemo était plus fort qu’elle, mais pour l’instant, c’est elle qui avait le dessus et c’était tant mieux. Elle allait lui faire payer la façon dont il l’avait traité. Et pour la façon dont elle avait traité ses cheveux à cause de lui.

- Quoi que c’est tant mieux. Tu avais besoin d’une leçon de savoir vivre. Il faudrait peut-être que quelqu’un t’apprenne qu’on ne laisse pas une jeune femme seule dans un lit au petit matin. Surtout pas moi. Comme si je n’étais qu’une vulgaire prostituée …

Toi non plus tu n’aurais pas dû me mettre en colère.
Maintenant trouve un moyen de t’enfuir.
Ou subit ma vengeance.

Il faut que je me défoule.
Tu ferais la cible parfaite.

Petit idiot ♪



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MessageSujet: Re: {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.    {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.  I_icon_minitimeMar 18 Sep - 16:27

Au nom de l'amitié


« Il parait que les chemins sont faits pour se croiser, encore et encore. Il parait que les chemins sont faits pour se séparer, encore et encore. Il parait que les chemins sont faits pour ne jamais se suivre, jamais, jamais. Et il parait que mon chemin, est tracé vers la solitude, encore et encore ; vers le bonheur, jamais, jamais. »

Le silence ce fit, Nemo ouvrait doucement ses yeux azurs, il était plongé dans l'obscurité, depuis combien de temps était-il ainsi ? Il l'ignorait, il ne voulait pas savoir. Il ne voulait plus qu'on allume la lumière, il voulait rester là, dans l'absence, il était dans son élément ici. Aucune notion du temps, aucun repère, il n'était personne, il n'était nul part. La vie n'avait pas de sens, il suffisait de compter les secondes, mais combien de temps durait une seconde ? Il ne savait même plus, il souriait faiblement, il sombrait dans la folie. Il faisait tellement froid, il sentait qu'il allait mourir, mais son corps tenait bon, et lorsqu'il eut prononcé ses mots tel une poesie, il s'était laissé bercé par le silence qui ne durait que quelques secondes quand tout à coup un trait de lumière apparaissait devant lui, un bruit sourd d'une porte que l'on tire, Nemo plissait ses yeux azurs à la vue de cette lumière qui grandissait doucement. « Non... Laissez-moi ! » « Allé Nemo, c'est terminé ! » lançait la voix d'Adrian satisfait de voir que son élève de treize ans avait parfaitement réussit à son test de survie et qu'en plus de cela, il en redemandait... Alors, Adrian d'un geste violent ouvrait la porte pour de bon, la lumière venait bruler les yeux de Nemo qui se repliait sur lui même en hurlant de douleur « Non !!! AHHHH !!! Laissez-moi !! Ahhh.... AHHH !! J'ai mal.... AHHHH !!!»

Nemo se redressait dans son lit dans un violent sursaut. Les mains plaquées sur les yeux, la respiration suffocante, il se tordait sur le coté pour plonger sa tête dans l'oreiller pour se protéger de la lumière, mais quand il eut retrouvé son calme il ouvrait doucement les yeux et se rendait compte qu'il était dans l'obscurité. Nemo se redressait alors en se débattant avec ses draps pour enfin se retrouver sur ses jambes, son appartement était assez vide, il y passait très peu de temps, pourquoi ? Probablement parce qu'il aimait vivre au jour le jour, il dormait partout et nulle part, est-ce qu'il était bien dans cette vie ? Il ne se posait pas la question, son bien être ne comptait pas. Nemo se trainait jusque la salle d'eau où il se réveillait pour de bon, maudits soient ses cauchemars à répétition, il ne cessait de ressasser le passé, Nemo n'arrivait pas à s'en défaire. Probablement qu'en parler l'aiderait, mais pour rien au monde il ne voudrait en parler avec quelqu'un. C'était trop dur pour lui, est-ce qu'il en avait envie ? Il l'ignorait, il avait peur qu'on sache, qu'on apprenne que sa vie ne fut que souffrance, pourquoi ? Probablement parce qu'il voulait rester personne aux yeux de tous, il ne voulait pas exister. Il ne voulait pas voir son nom associé à la souffrance, en fait, ce n'était pas ça, il se mentait. Car la vérité était qu'il espérait secrètement oublier ses souffrances, mais jamais elles ne l'abandonnaient.


Il sortait de chez lui, les cheveux coiffé en arrière à la va vite, il avait rapidement enfilé une chemise noire et un jeans sombre, il était tard, il avait dormi toute l'après midi, il avait rêvé être enfermé dans ce conteneur par Adrian, il avait besoin d'air, il avait besoin de respirer. Car sur son chemin de solitude, il avait besoin de le rendre le plus tordu possible, le plus d'actions, d'imprévus possible. Sa non existence ne devait pas être paisible, il voulait que celle-ci soit un enfer.Alors il sortait dans les rues de Gotham à la recherche de divertissement, ou plutôt d'ennuis. Mais Nemo avait le don d'attirer les ennuis et il savait qu'il n'aurait pas de mal à en trouver en pointant le bout du nez dehors, ils étaient si nombreux à lui en vouloir, à le chercher, à essayer de l'avoir, à essayer de comprendre, bref, il y avait toujours de quoi s'amuser, tuer le temps jusqu'à ce qu'il décide enfin de se lancer dans sa mission, mais pourquoi ne pas profiter de Gotham city ? La ville du crime, Nemo y avait fait des rencontres intéressantes, il pensait évidement à Pandora, à Edward. Il avait également vécu d'heureuse retrouvailles avec Whisper et son horrible garnement qui l'avait désigné pour père, un problème auquel Nobody ne voulait pas y penser pour le moment, il ne serait jamais apte à être père, il ne sera jamais apte à aimer les enfants, il ne sera jamais apte à aimer véritablement. Il avait beaucoup à apprendre, mais il ne souhaitait rien savoir sur l'amour, il préférait le fuir, il pensait que c'était la meilleure solution pour survivre. Il n'était pas fait pour aimer, Adam en avait souffert et il s'en était senti affecté même s'il ne le dirait jamais.

Comme il l'avait prédit, les problèmes venaient vite. Il s'était rendu dans ce petit bar sympathique aux mains des Russes, évidement, il abusait de la vodka et en sortait avec les idées plus qu'embrouillées, mais il en fallait plus à Nemo Nobody pour être ivre ! Il était juste... Plus dément. Alors qu'il était adossé contre un bâtiment dans une ruelle assez sombre qui conduisait vers le bar, il fumait tranquillement une petite cigarette pour faire tasser toute la vodka ingurgité, un rituel presque devenu habituel. Des pas s'approchaient de lui, des talons hauts, une femme qui semblait sure d'elle, elle n'avait pas l'air effrayé de se balader seule la nuit, intéressant. Nemo balançait son mégot au sol quand elle arrivait à sa hauteur et lançait la conversation. Une connaissance ? Nobody relevait ses yeux azurs vers elle, la jeune brune lui disait vaguement quelque chose, probablement rien d'important. Il sentait dans le timbre de sa voix, une rancune difficilement dissimulée, il ne la quittait pas des yeux gardant cet air absent sur son visage d'ange. Il ne répondait pas, elle fronçait les sourcils et il était occupé à visualiser dans sa tête ses futures rides dans une vingtaine d'années, mais sa réflexion fut perturbée lorsqu'elle lui sautait à la gorge avec ses jolies mains délicates alors que son corps venait heurter le mur duquel il s'était légèrement décollé pour jeter son mégot. Pauvre démon ce mit à sourire, probablement aurait-il éclaté de rire s'il avait assez de souffle pour cela, mais elle ne serrait pas assez pour le priver totalement d'oxygène. Il avait porté sa main droite sur celle de la jeune femme sans chercher à la retirer, tandis que son autre main venait se poser sur la taille fine de la jeune femme russe. Nemo écoutait la jeune femme, et il fut plus qu'amusé et malgré qu'il manquait d'oxygène il éclatait tout de même de rire, ah oui... Une leçon de savoir vivre... Probablement la chose la plus comique qu’il eut entendu depuis au moins... Depuis qu’il avait apprit que Whisper avait endossé le rôle de super maman... Mais il avait assez rit, et le souffle commençait sérieusement à lui manquer. Il glissait sa main droite posé sur celle de son agresseur le long de son bras pour venir caresser doucement sa petite joue glacée avec un sourire en coin « Natasha Mocovich... » soufflait-il pour lui manifester qu’il l’avait reconnue malgré ce changement... Radical de style.

Alors, à son tour, sans crier gare, il infligeait à la jeune femme un violent coup de genou dans le ventre, qui la propulsait un peu plus loin, il n'avait pas lâché sa main qui avait tenue son cou, il la tirait par celle ci pour la plaquer a plat ventre contre le mur, le bras tordu dans le dos tout en faisant pression sur son dos avec son corps, suite à cela, il reprenait enfin son souffle. « J'aime beaucoup ta nouvelle coupe tu sais... » soufflait-il à son oreille avec un sourire en coin qu'elle ne pouvait pas voir, évidement qu'il l'avait reconnue. Il n'avait pas fallut beaucoup plus de détails à Nemo pour se souvenir de Natasha Mocovich, ou alors, plus connue sous le nom de patte de velours. Il avait souvenir d'une jeune femme à la longue, très longue chevelure blonde, des cheveux magnifiques qu'il avait aimé tripoter toute la soirée au bar avant de la conduire à l'étage où il l'eut abandonné après avoir obtenu ce qu'il avait voulu d'elle. Un comportement assez habituel chez Nemo, pourtant il connaissait les risques de jouer à cela avec pate de velours, mais il aimait le risque. Il caressait doucement ses cheveux de sa main libre et le déplaçait vers la droitepour libérer le coté gauche de son cou pour lui infliger un délicieux baiser dont il avait le talent avant de souffler « Moi, je te préfère comme ça. » Il lui infligeait un nouveau baiser dans le cou, est-ce qu'il la provoquait, en réalité non. Il était affreusement sincère, probablement l'alcool, il semblait que tout allait au ralentit dans sa tête, c'était si bien en fin de compte... Puis il relâchait doucement le bras qu'il avait tenue dans le dos de la belle pour l'enlacer avant de poursuivre « Apprends moi... » Etait-il sado maso ? Non, pire. Il était Nemo...


Il fermait doucement les yeux, il sentait à nouveau le froid dans ce conteneur, pourquoi son passé ne lui foutait-il jamais la paix ? Parfois, on demandait à Nemo pourquoi il ne décidait pas de ce la jouer perso, de partir. Il ne répondait pas, il n'était pas un traitre, l'idée de le devenir lui donnait froid dans le dos. Il ne pouvait pas fuir la mafia, il était la mafia. Ou plutôt, il était fait de mafia. Il ouvrait les yeux, il avait froid et pourtant, il transpirait, pourquoi avait-il tant bu ? Moment de faiblesse, Nemo n'était pas aussi infaillible que l'on pouvait croire, il était bien plus fragile qu'on puissel'imaginer, enfant égaré, il avait grandi dans un monde difficile où il n'avait jamais voulu être aidé... Il avait subit des tests, encore et encore. Des entrainements douloureux, des heures de douleurs, de souffrances, pour devenir ce qu'il était. Un être parfait selon Adrian, un monstre selon Nemo. Il faisait doucement tourner Natasha pour qu'elle puisse être ànouveau face à lui, il passait doucement sa langue entre ses lèvres et plongeait ses iris bleus au pupille légèrement dilatées dans le regard de Mocovich « Apprends moi. Je serais gentil. » Il pouffait de rire, le mot gentil n'avait aucun sens dans sa bouche, il n'avait pas idée de ce qu'était le bien et le mal. Oui, l'excès d'alcool n'aidait pas, il devenait probablement encore plus insupportable, adorable et vraiment plus drôle. Cela dit, il n'était pas totalement ivre et avait encore conscience de ce qu'il disait, faisait, il avait encore la plus part de ses reflexes, mais il n'y avait qu'une chose qui l'intéresser : se distraire. Et cela, même si ça devait faire très mal, même si ça le conduisait à sa perte, même si... Il s'en fichait, il se fichait de tout, c'était ce qui l'avait toujours caractérisé.



hj: désolé c'est tout nul --'
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MessageSujet: Re: {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.    {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.  I_icon_minitimeVen 21 Sep - 18:51



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Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.

Non, Natasha n’avait aucune envie de voir Nemo devant elle et elle était bien décidée à le lui faire comprendre. Elle qui avait toujours eu une sainte horreur des hommes en général, ceux qui traitaient mal les femmes dépassaient l’horreur de toute les manières qu’il soit. Natasha détestait les machos, c’était un fait. Elle ne supportait pas ces types qui pensaient que les femmes étaient des objets. La femme est la créature la plus merveilleuse que le Seigneur ait pu inventer. Les hommes, eux, ne sont tous que des salops. C’est sans doute pour cette raison qu’elle n’a jamais réussi à se caser avec qui que ce soit. Non, jamais de relations amoureuses. Aucun homme ne la méritait. Les hommes avaient le don de la dégouter. Et quand bien même il lui arrivait de fréquenter des hommes pour une nuit, jamais elle n’en voudrait un pour la vie. Elle n’accepterait jamais de devenir une femme objet et de servir de boniche à un homme. Jamais elle n’accepterait de se soumettre à la volonté de qui que ce soit. Et à tous les hommes qui la fréquentent et qui pensent que la place d’une femme est dans la cuisine : n’oubliez pas que c’est là que sont rangés les couteaux et que c’est une tueuse redoutable.

Mais pour en revenir à Nemo Nobody, la dernière fois qu’elle l’avait vu remontait à un petit moment désormais. C’était bien avant qu’elle ne quitte la Russie. Pourtant, elle s’en souvenait comme si c’était hier. Elle était ivre, ce qui en soit n’était pas si surprenant que ça. Le jeune homme aussi avait picolé, si bien qu’il était assez difficile de savoir lequel des deux était le plus entamé. Quoi qu’il en soit, elle se demandait comment ils avaient fait pour se trainer jusque dans la chambre où ils avaient passé la nuit. Mais là n’était pas la question importante. Ce qui importait vraiment, c’était qu’après cette nuit, Nemo l’avait lâchement abandonnée dans sa chambre d’hôtel, la laissant là comme si elle avait été une vulgaire prostituée. Le lendemain au réveil, il lui avait fallu du temps avant de se rendre compte d’où elle était. Elle avait mis du temps à émerger, à cause de l’alcool. Constatant qu’elle était entièrement nue, elle avait cherché à tâtons l’homme avec qui elle avait passé la nuit, sans pour autant le trouver. Mais le visage du jeune homme était resté profondément gravé dans la mémoire de la mafieuse qui n’était pas prête de l’oublier. D’ailleurs, son changement capillaire était dut à cette soirée. Pour ceux qui l’ignorent encore, la jeune femme à tendance à perdre très facilement les pédales. Cet évènement avait suffi à la mettre dans une telle rage qu’elle avait bousillée la chambre toute entière avant de se couper dans la tignasse. Un véritable massacre capillaire. Heureusement qu’un coiffeur a pu lui arranger ça, bien que le mal était fait. Depuis ce jour, elle avait juré de tuer Nemo Nobody, si elle devait le recroiser un jour. Et justement, ce jour était arrivé. Et il allait morfler, ce salopard.

Je vais te faire du mal mon ami
Tu as osé m’atteindre dans mon estime
Paie en le prix mon cher ami
Sois mon ennemi, au nom de l’amitié

Jamais tu n’aurais dû m’abandonner comme tu l’as fais
Je ne suis pas une vulgaire prostituée
Tu aurais dû savoir qu’on ne se frotte pas à moi
Sans qu’il y ait un prix à payer

Il est temps pour toi de passer à la caisse
Je vais te faire regretter ton comportement
Misérable petite vermine
Stupide créature maléfique ♪

Les mains autour de son cou, elle fut un instant tentée de serrer un peu plus fort, pour le priver d’oxygène. Au lieu de quoi, elle serrait juste assez fort pour lui faire mal mais pas assez pour le tuer. Tant mieux, elle voulait lui faire le maximum mal avant de l’achever, cet idiot. Vous constaterez que Natasha n’a absolument pas la rancune tenace. Une petite crasse et elle vous le fera payer jusqu’à la fin de votre vie. Ce n’est pas pour rien que je disais qu’il ne valait mieux pas la mettre en colère. Elle est pire du meilleur comme du pire. Surtout du pire. Et croyez-moi, vous ne voudriez pas être face à elle, quand elle cède à l’une de ses nombreuses crises de rage.

Natasha Moscovitch ...

Elle fronçait les sourcils. Oh, tiens, il se souvenait de son nom ? Il était peut-être moins goujat qu’elle ne l’aurait cru. Quoi qu’il en soit, le sourire qu’il affichait la mettait dans une rage folle. Elle avait envie de lui arracher la tête avec les dents, de lui casser les doigts un par un, juste pour qu’il ait mal. Il le méritait tellement. Pourquoi continuait-il à sourire ? Pourquoi avait-il encore l’air de se moquer d’elle, alors même qu’elle avait le dessus sur la situation et qu’elle pouvait bien l’étrangler si elle en avait envie. Etait-il suicidaire ? S’il avait envie de mourir, ça rendrait son plaisir de le torturer bien moins drôle. Or, il fallait bien savoir que Natasha était spécialiste de la torture. Il lui gâchait son plaisir à sourire ainsi. Et le fait qu’en plus de ça, il osait la toucher lui donnait envie de vomir. Elle sentait ses doigts contre sa joue, elle fut parcourus de petits picotements dans le corps et fronça d’avantage les sourcils, clairement dégoutée. Elle resserra donc sa prise autour de son cou.

- Moi-même. Ne pose pas tes doigts sur moi, tu ne le mérite pas !

Ne te moque pas de moi ainsi
Tu as fait déjà suffisamment de mal
Accepte ton sort sans broncher
Misérable petite vermine écervelée

Malheureusement pour elle, elle perdit bien vite l’avantage, quand le jeune homme lui assena un coup de genou dans le ventre qui lui coupa le souffle et manqua de la faire tomber par terre. Elle était clairement perturbée, elle ne l’avait pas sentie venir et c’était bien pour cette raison qu’elle était sonnée. Elle aurait dû prévoir, elle aurait dû anticiper, mais pour la deuxième fois ce soir, elle c’était laissée surprendre. Elle avait perdu l’effet de surprise et le temps qu’elle ne reprenne ses esprits, il pouvait bien faire tout ce qu’il voulait d’elle, elle n’aurait pas pu protester. C’est ainsi qu’elle se trouva plaquée à plat ventre contre le mur, le jeune homme retenant son bras dans son dos et faisant pression contre elle pour qu’elle ne puisse plus bouger. Elle retint un grognement d’indignation, encore plus folle de rage qu’elle ne l’était déjà.

J'aime beaucoup ta nouvelle coupe tu sais ...

Elle fronça soudain les sourcils. Il était trop proche, il murmurait à son oreille et ça la bouleversait. Elle allait péter les plombs s’il continuait comme ça. Il la perturbait si bien qu’elle commençait à perdre le fil de ses pensées. Cependant, elle n’oubliait pas deux choses : la première, c’était qu’il la dégoutait totalement et que si elle avait pu être face à lui, elle lui aurait craché à la figure. La deuxième, c’était bel et bien que cette nouvelle coupe de cheveux, elle ne l’avait que parce qu’il avait été le déclencheur d’une de ses nombreuses crises de folies. Alors non, ce n’était pas un compliment. C’était juste une excellente façon de la mettre d’avantage en colère contre et réveiller la rage qu’elle avait ressentie en se réveillant seule dans cette chambre …

Moi, je te préfère comme ça

Voilà qui risquait fort de la mettre dans un tel état de colère qu’elle risquait de s’infliger un autre massacre capillaire. Il y avait fort à penser qu’en rentrant chez elle, elle allait taper une crise de rage et se couper dans les cheveux encore une fois. A moins que ce soit dans une gorge qu’elle finisse par couper. De préférence, dans celle de Nemo. Elle se débâtie, tentant de se libérer de son étreinte, mais il n’y avait rien à faire. Son bras lui faisait mal et le contact avec le mur était plus que désagréable. Et elle n’avait pas assez de place pour tenter d’attraper ses parties sensibles pour l’obliger à la lâcher. Elle était donc entièrement soumise à son bon vouloir jusqu’à ce qu’il veuille bien la lâcher. Ses baisers dans le cou lui donnait très envie de le frapper. Très fort. Elle ne supportait pas l’idée qu’il la touche, qu’il lui rappelle ce qu’ils avaient déjà fait. Elle allait le tuer. Pour de vrai. Elle allait vraiment finir par disjoncter. Et ça n’allait pas être très joli à voir.

Apprends-moi …

Elle fronçait les sourcils. Enfin il la relâcha. Elle en profita pour se dégager et le repoussa, plus ou moins violement. Elle ne voulait plus qu’il la touche. Elle ne voulait plus qu’il pose ses doigts sur elle. Elle ne voulait pas de lui. Et elle commençait à ne plus être toute seule dans sa tête. La folie allait venir s’engouffrer en elle très vite à ce rythme et elle allait devenir violente. Et ce serait Nemo qui prendrait dans sa face. Il ne semblait pourtant pas en avoir conscience, puisqu’il répéta, ajoutant qu’il serait sage. Elle s’en fichait pas mal. Elle voulait le voir souffrir, elle ne voulait pas qu’il soit sage. Par contre, elle n’était pas contre l’idée de lui offrir une leçon de savoir vivre. Même dans la mafia, il y a certaines règles à respecter. Lorsqu’il éclatât de rire, elle ne put retenir son coup et lui balança son poing dans la figure. Et aussi petite et fragile était-elle, elle avait de la force dans les bras.

- Tu ne me touche pas, tu m’entends ?!

Comprendrait-il seulement que s’il la touchait, elle perdrait encore les pédales ?
Comprendrait-il que le simple fait qu’il la touche la perturbait ?
En était-il simplement conscience ?
Ou était-il trop bête pour ça ?

- Règle numéro un : on ne frappe pas une fille sans défense. Règle numéro deux : on ne colle pas une fille contre un mur en pleine nuit, des gens pourraient se méprendre. Règle numéro trois, on ne laisse pas une fille entièrement nue seule dans un lit au fond d’une chambre d’hôtel minable. Espèce de …

Elle s’interrompit, conscience qu’aucun mot n’apaiserait sa colère.
Mais comment pouvait-il la mettre dans un tel état d’esprit ?
Comment cet idiot pouvait lui faire péter les plombs comme ça ?

Laisse-moi tranquille
Va-t’en
Tu as fais assez de mal
Laisse-moi avant que je ne perde la tête

Sombre abruti ♥



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MessageSujet: Re: {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.    {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.  I_icon_minitimeLun 24 Sep - 16:31

Au nom de l'amitié


A quoi jouait-il ? A tout. Il aimait jouer, mais en fin de compte, quand il se retrouvait seul il se rendait facilement compte que tout cela n’avait pas la moindre importance, que les jeux restaient des jeux et que sa vie restait la même, il était le même. Il n’avait pas changé depuis vingt deux ans, il était arrivé dans la mafia comme vide, et aujourd’hui, il l’était encore. Aucun véritable but à sa vie. On pensait qu’il était heureux, épanoui, bien. On pensait que la célébrité valait tout, mais elle ne valait rien. On pensait qu’il avait tout ce qu’il voulait, mais au final il n’avait rien. Il n’avait pas la vie qu’il aurait voulu avoir. Quelle vie aurait-il souhaité ? Il aurait voulu en avoir une seulement. Il se contentait de voler celle des autres, de les gâcher, mais la sienne, et bien, elle n’existait pas, tout comme lui. Il ne cherchait plus, il avait longtemps espéré qu’un jour il aurait sa vie à lui, mais il avait fini par accepter, il attendait la fin de cette non existence, il était patient, il continuait sa voie, il poursuivait sa mission en attendant que le tout s’acheve pour de bon, il était déjà mort. Il proposait à Natasha de lui donner la leçon, probablement l’excès d’alcool, mais il trouvait ça si drôle. Elle ne se fit pas prier pour lui coller son poing dans la mâchoire, il reculait jusqu’au mur d’en face en hurlant de rire. Oh que oui, c’était drôle ! Elle ne voulait pas qu’il la touche ? Ah ! Mais il ne fallait surtout pas lui dire ça, il était plutôt du genre à faire le contraire de ce qu’on lui ordonnait de faire. Et puis, dans ses lointains souvenirs, elle ne s’était pas faites priée pour qu’il la touche, et elle ne s’était pas gêné de son coté. Délicieuse nuit appartenaint déjà au passé, elle faisait partie de toutes ces nuits englouties par les souvenirs, mais celle-ci faisait partie des délicieux souvenirs, mais ce n’était jamais les souvenirs qui le hantaient, comme si le sort s’acharnait à lui faire repasser en boucle ses douleurs pour que jamais il n’oublie que sa vie était de ne jamais être heureux. Mais il ne voulait plus penser à ces cauchemars, à celui de ce soir, il ne voulait plus penser à ce qui lui faisait si mal... Nemo la voulait elle, la jolie Natasha, qu’elle lui donne tout ce qu’elle avait pour le distraire. Elle refusait tout contact avec lui, pourquoi ? Nemo n’était pas du genre à s’attacher aux femmes, et probablement que même si cela arrivait un jour, il ne s’en rendrait même pas compte jusqu’à ce que ça fasse vraiment mal. Il se tenait les côtes tellement il riait, deux personnes passaient entre eux, regardant Nobody de travers puis elle lui fit part de sa leçon. Il cessait de rire et l’écoutait avec attention, tel un petit élève modéle et quand elle eut fini, ou plutôt quand elle n’eut pas fini. Il pouffait de rire avant d’éclater de rire, un rire glacial qui brisait le silence de la nuit, est-ce qu’il se payait sa tête ? Oh, le mot était probablement faible...

« Une femme sans défense ! » Lançait –il sans réussir à calmer son fou rire, il était si rare de le voir rire ainsi, laissait tomber sa tête en arrière pour observer le ciel de Gotham City parsemé d’étoiles. Il prit une grande bouffée d’air avant de reporter son regard vers Natasha qui semblait dévastée... Il lui lançait d’un ton enjoué et ivre sans vouloir se préoccuper du mal être de la jeune femme. « A mon tour ! », il fit un petit tour sur lui-même en fredonnant un petit air populaire du coin avant d’être à nouveau face à elle et de lui coller son poing dans l’estomac « En premier lieu : tu n’est pas une femme sans défense, tu n’as rien de la fille stupide qu’on dit de toi. Je sais quel être cruel tu es. » Il tirait de sa poche une autre cigarette qu’il allumait sans quitter des yeux le jolie brune devant lui et ajoutait d’ailleurs « Tu n’es pas stupide... Tu es folle. » Bien sur, il s’abstenait de dire qu’il l’était aussi, mais il le savait. Il était fou. Mais cela se voyait un peu moins qu’elle. Il traduisait sa folie par le fait qu’il s’en foute de tout, par le fait qu’il soit cruel, qu’il ne pense qu’à tuer, que pour lui, la vie était insignifiante. Il se considérait fou de continuer de vivre malgré tout. Il ne disait pas non plus qu’il aimait cette folie, que c’était probablement pour celle-ci qu’il s’était intéressé à elle cette soirée là, il flairait la folie à des kilomètres à la ronde et il était attiré par celle-ci comme ça n’était pas permis. Il souriait et poursuivait « En second lieu : Laisser les femmes seules dans leur lit au petit matin est la meilleure façon au monde de se préserver de votre pouvoir insoupçonné que vous puissiez user contre nous : hommes. Vous êtes de viles créatures destructrices. Jamais vous ne pourriez l’user contre moi, mais je préfère être prudent. » Il lui lançait une cigarette et un briquet qu’elle rattrapait avec de très bon reflexes, douce confession n’est-ce pas ? Oui, c’était la première fois qu’il en parlé, on avait toujours dit de lui qu’il se fichait des femmes, qu’elles étaient toutes des putains à ses yeux. Oui, il avait toujours tenu cette version des faits, mais il n’avait jamais dit pourquoi il songeait cela des femmes. Il avait souffert à cause de Trishka, un fait inconnu de tous, mais il en avait suffit pour le vacciner à tout jamais. Il ne voulait plus se faire avoir, il ne voulait plus sentir ses entrailles torturées d’une douleur invisible. Il était préférable de se prendre une balle, de se faire tabasser, plutôt que d’être trahi par son cœur. « Pour finir... Saches que j’attendais beaucoup mieux de toi Natasha. » Il souriait un air sadique sur le visage, est-ce qu’il l’a provoquait ? Non, il ne voulait pas qu’elle le ménage. Elle était en colère il le voyait, avait-elle peur qu’il prenne le dessus ? Chose plus que probable d’ailleurs, il avait une chose qu’elle n’avait pas : l’expérience. La réflexion ne servait à rien dans un combat, c’était pour cela qu’elle était assez redoutable comme femme, probablement fallait-il être suicidaire pour se mettre patte de velours à dos, ou alors, il fallait être Nemo...

« Tu ne veux pas me montrer ce dont tu es capable de faire ? Crois-moi, j’en suis digne. » Oui, il l’était. Mais il allait faire mieux que le lui dire, il allait le lui prouver, et maintenant ! Une jeune femme passait par là, elle n’avait pas eut le don de la beauté, et de toute évidence aucune autre qualité apparente. Il l’attrapait avec violence et la plaquait dos contre le mur sans la ménager juste à coté de Natasha, évidement la jeune femme se mit à hurler et Nemo trouvait une solution intéressante pour gagner son silence. Alors qu’elle ouvrait la bouche pour crier à l’aide il lui fourrait sa cigarette brulante dans la bouche et avec sa main relevait son mandibule inférieur pour fermer sa bouche alors qu’elle se débattait en pleurant, il éclatait de rire devant tant de faiblesse « Je te laisse recracher si tu te tais... D’accord ? » La jeune femme acquiesçait alors il la laissait cracher le mégot qui venait de lui bruler la langue il souriait et sortait son poignard après avoir plaqué sa main sur l’adorable bouche de sa victime, il venait transpercer sa chair au niveau de l’épaule, un horrible craquement signifiait qu’il venait de percer le cartilage et d’un geste méthodique il lui déboîtait le membre, elle voulait hurler mais il l’en empêchait, sa cruauté resurgissait et se déversait à flot dans ses veines quand il reposait son regard azur sur Natasha l’air une fois de plus absent « En fait... Ça m’ennui... » Son visage n’exprimait rien, mais son regard en disait long, cette flamme qui l’avait toujours animé par la torture s’était éteinte depuis bien longtemps. Il tuait parce que c’était ce qu’il devait faire, il avait toujours tué par plaisir, mais avec le temps, les cas se ressemblaient et il avait cette horrible sensation de déjà vu qui lui gâchait sa non existence. Il relâchait sa victime qui prit ses jambes à son cou, Nemo semblait toujours ailleurs, pourquoi fallait-il qu’il se rende compte de ça ? Là ? Maintenant ? En compagnie de Natasha ? Pourquoi fallait-il qu’il prenne conscience que finalement il avait déjà fait le tour ? Est-ce qu’il pouvait encore vivre quelque chose d’étonnant où était-ce la fin d’une aventure sans but ? Il ne restait plus que la fin ? Il se perdait dans ses pensées, qu’est-ce qu’il n’avait pas encore fait ? Il aurait voulu trouver là, une étincelle à son intellect cruel, mais le néant se dressait devant lui. Le monde tournait légèrement autour de lui, pourquoi avait-il autant bu ? N’aurait-il pas pu se contenter d’un petit verre et d’une douche brulante ? Il ne savait jamais se contenter de ce qu’il avait parce qu’il n’avait au final rien.

Il voulait qu'elle soit son ennemie au nom de l'amitié !


Dernière édition par A. Nemo Nobody le Dim 7 Oct - 22:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.    {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.  I_icon_minitimeMer 3 Oct - 10:02



{fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.  Tumblr_m897s4mKeK1qi0d7lo1_500_large
Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.

Il était bien rare que Natasha ne soit mal à l’aise. Il était rare qu’elle se mette en colère également. Généralement, rien ne pouvait l’atteindre, elle restait insensible et hermétique au monde extérieur, comme si elle était dans une bulle et que rien ne pouvait la toucher. Mais là, elle était vraiment incapable de réagir normalement, comme si son cerveau venait de disjoncter. Ce qui était un peu le cas au final. Elle se sentait soudain fragile et vulnérable comme si Nemo à lui tout seul allait réussir à l’anéantir juste en la touchant, juste en la regardant. Cette sensation était plus que désagréable. Au final, elle se sentait comme une adolescente bourrée d’hormones face à un garçon un peu trop mignon. Elle se sentait soudain timide. Etait-ce pour cette raison qu’elle lui en voulait tant ? Il y avait des chances. Nemo réussissait à perturber la cruelle et sadique patte de velours. Autant dire que ce n’était pas quelque chose qui arrivait tous les jours. Le savait-il ? En jouait-il ? Elle l’ignorait mais elle en avait bien l’impression. C’était comme s’il arrivait mieux à la comprendre qu’elle ne le faisait elle-même. Comme s’il savait exactement quoi faire pour la déstabiliser.

Arrête, arrête de jouer avec moi je t’en prie.
Je ferais tout ce que tu veux, tout ce que tu désires.
Mais arrête de mettre mes nerfs à l’épreuve de cette manière.

Tu me fais totalement perdre la tête.
Tu me rends encore plus cinglée que je ne le suis déjà.
Arrête de jouer à ce jeu avant que je ne perde patience.
Ou je crois que je vais devoir te tuer.

Elle le fixait. Qu’est-ce qui l’empêchait de fuir, de partir en courant ? Excellente question. Au final, elle aurait très bien pu le planter là et s’en aller. Mais quelque chose l’en empêchait. Elle refusait de s’avouer vaincu. Non, il lui avait déjà fait suffisamment de mal en l’abandonnant dans cette chambre comme une vulgaire prostituée, elle ne lui laisserait pas le plaisir de la voir fuir. Elle avait bien trop de fierté et d’estime pour ça. Elle n’était pas n’importe qui. Elle était Natasha Moscovtich, bras droit du parrain, tueuse froide et sans scrupule. La mort, ça la connaissait. Elle aimait ça. Prendre une vie, sans bain de sang, sans cri, sans douleur. Et quand il le fallait, elle aimait aussi la torture. Les morts lentes. Elle n’était pas une enfant de cœur. Elle aimait la violence, elle aimait la méchanceté gratuite quand il le fallait. Elle n’était certainement une créature fragile. Elle n’était pas une fillette. D’accord, elle avait certains principes, ce qui était plutôt normal si on y pensait. Mais de là à dire qu’elle était fragile et faible … Il n’en était pas question. Elle ne s’avouerait pas vaincue. Il allait lui payer ce qu’il lui avait fait. Du moins c’est ce qu’elle aurait voulu. Elle aurait aimé se venger. Elle aurait aimé le faire souffrir. Pourtant elle en était incapable. Et elle se haïssait pour ça. Ce n’était pas son genre d’être faible. Et pourtant … Arg.

Comment toi, tu peux avoir autant d’influence sur moi ?
La solution n’est pourtant pas difficile à trouver.
Je devrais tout simplement te tuer.
Mais il semblerait que j’en sois incapable.

Il riait. Elle le frappait et lui il riait. Autant dire que ce simple fait suffit à la mettre hors d’elle. Dans son esprit, elle lui sautait à la gorge, elle le griffait, le mordait, le faisait souffrir jusqu’à lui enfoncer la lame de son couteau dans le cœur. Oui, ça c’était en théorie. Parce qu’en pratique, elle resta totalement immobile, figée, incapable d’agir. Voilà ce qu’il avait comme influence sur elle. Et c’était extrêmement frustrant. Elle attendit donc patiemment qu’il ne cesse de rire. Ce qui prit d’ailleurs un certain temps. Après avoir fait remarquer qu’elle était loin d’une femme sans défense, il demanda à prendre la parole à son tour. En fait, il n’avait pas tort. Elle était loin d’être une femme sans défense. Mais face à lui, elle semblait inoffensive et fragile. Il fredonna tout en avançant, elle fronça les sourcils, perplexe. Elle se méfiait. Et elle eut raison. Car à peine arrivé à sa hauteur, il lui envoya son poing dans l’estomac. Portant sa main à l’endroit où il l’avait frappé, elle émit un gémissement de douleur en se tordant légèrement. Grumbl. Celui-là, elle ne l’avait pas senti venir. Et c’était plus que douloureux. Elle l’écouta parler malgré tout. Ainsi donc il ne pensait pas qu’elle était la fille stupide dont on parlait. Il savait qu’elle était différente, il savait qu’elle était cruelle. Peut-être, mais c’était fatiguant d’être juste quelqu’un de cruel. Elle n’était pas sentimentale mais des fois, elle se disait que ce serait bien d’avoir une attache quelque part. Elle aurait aimé avoir quelqu’un à la maison quand elle rentrait. Elle aurait aimé avoir quelqu’un qui l’aime juste pour elle. N’allait pas croire qu’elle risquait de virer sentimentale. Elle ne comptait pas tomber amoureuse. Elle aurait juste aimé avoir quelqu’un sur qui compter, elle aurait juste souhaité quelqu’un pour combler sa solitude.

Visiblement cependant, Nemo Nobody n’en avait pas fini avec elle. Elle était folle ? Oh, il n’avait aucune idée de ce qu’était la folie. Il n’avait aucune idée d’à quel point elle était réellement folle. Car en effet, elle avait un grain de folie plus qu’évident. Elle était cinglée. Mais en même temps, qui ne l’était pas. Dans la mafia surtout. Ils étaient tous des criminels, des tueurs. Si ce n’était pas de la folie, qu’est-ce que ça pouvait bien être alors ? Bien sûre qu’ils étaient tous fous. Si elle, elle avait le cerveau endommagé par la pseudo noyade dont elle avait été victime quand elle n’était qu’un bébé, ça ne changeait rien au fait que tout le monde était fou. Nemo était sans doute aussi cinglé qu’elle. Plus même peut-être. Mais elle ne répliqua pas. Elle avait parlé. C’était à son tour. Laisser les femmes seules dans leur lit, le meilleur moyen de lutter contre leur pouvoir ? Comme si elle pouvait avoir un pouvoir sur qui que ce soit n’est-ce pas … Qui pouvait bien vouloir d’elle ? Elle était folle, ne l’oubliez pas. Elle était étrange, elle était cruelle, elle était sadique. Qu’est-ce qu’ils pouvaient bien vouloir faire d’elle. Jamais personne ne voudrait d’elle. Jamais personne ne la supporterait. Jamais personne ne resterait à ses côtés. C’était pour ça qu’elle ne voulait pas d’amour, pour ça qu’elle n’y croyait pas. Jamais personne ne lui accordera un peu d’amour. Elle ne le méritait pas …

Arrête d’appuyer là où ça fait mal.
Arrête de me torturer.
Arrête de me tourmenter.

Je t’en prie, va-t’en
Laisse-moi ici
Là maintenant
Va-t’en

Elle rattrapait la cigarette et le briquet qu’il lui lança. Elle ne fumait pas en règle générale mais là … C’était bien différent, elle en avait besoin. Elle alluma donc la cigarette et tira une taffe dessus. Elle manqua de s’étouffer avec la fumée et toussa, avant de tenter de reprendre ses esprits. Elle releva la tête vers lui. Il attendait mieux d’elle ? Il attendait quoi d’elle ? Elle ne comprenait pas. Son cerveau refusait de déchiffrer. Pourtant chaque fois que quelqu’un lui parlait, son cerveau se mettait en marche comme pour décrypter ce qu’on lui disait. Mais là pour le coup elle ne pigeait vraiment pas ce qu’il voulait dire. Elle haussa un sourcil, perplexe. Comment ça il attendait mieux d’elle ? Elle songea son visage comme si elle cherchait à lire quelque chose dessus pour mieux comprendre ce qu’il voulait dire. Mais elle ne comprenait quand même pas. Lui montrer de quoi elle était capable ? Mais de quoi parlait-il exactement ? Oh, elle avait une vague idée de ce qu’il attendait d’elle mais il en était hors de question. Elle ne tuait jamais d’innocents. Elle ne tuait que ceux qu’on l’envoyait abattre. Sauf quand un imprévu avait lieu. Mais autrement elle ne tuait pas juste pour le plaisir. Elle n’était pas tarée à ce point. Elle avait encore une conscience. Une conscience que Nemo lui ne semblait plus avoir. Elle le comprit bien trop tard, alors qu’une jeune femme passait par là. Nemo l’attrapa et la plaque contre le mur, juste à côté d’elle. Comme elle hurlait, il finit par lui mettre sa cigarette dans la bouche pour la forcer à se taire. Alors qu’enfin elle arrêtait de crier et qu’il lui laissait recracher la cigarette, il lui plaqua la main sur la bouche, lui enfonça son couteau dans l’épaule et lui déboita le membre. Un craquement sinistre résonnait dans la rue. Mais elle ne bougeait pas. Elle n’aidait pas la pauvre demoiselle. Elle n’interrompit pas Nemo. Il voulait lui montrer qu’il était digne d’elle. Déjà, il s’ennuyait. Elle comprit alors une chose au sujet de Nemo Nobody : il était blasé. Il finit par relâcher sa victime et par prendre ses jambes à son cou. Elle réagit enfin. La jeune femme avait vu leur visage. Elle ne pouvait pas la laisser vivre. Se penchant sur elle, elle lui sourit, d’un air rassurant. Elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et lui caressa la joue. Elle écrasa sa cigarette contre le mur et secoua la tête. Mais elle n’appela pas les secours. Elle plaça sa main sous son menton et d’un geste sûre, elle lui brisa la nuque. Suite à quoi elle enleva ses chaussures à talon hauts qui l’empêcherait de courir. Elle partit sur les traces de Nemo qui n’avait pas pris beaucoup d’avance sur elle.

- Hey ! Attends-moi !

Elle pressa le pas encore d’avantage, pour ne pas se laisser distancer. Arrivée à sa hauteur, elle attrapa sa main pour le forcer à s’arrêter. Elle tentait de reprendre son souffle, elle était hors d’haleine. Elle n’avait pas pour habitude de courir comme ça. Elle était épuisée par cette petite course dans les rues de Gotham city. Il lui fallut plusieurs secondes avant d’être capable de parler. Son cœur battait trop fort, comme s’il cherchait à s’échapper de sa poitrine.

- Je te l’accorde, tu es digne de moi. Mais … Pourquoi est-ce que tu as fait ça ?

Non, elle ne comprenait toujours pas. Elle n’arrivait pas à saisir pourquoi il tenait tant à lui prouver qu’il était digne d’elle. D’accord, il était aussi sadique et visiblement aussi cinglé qu’elle. Mais qu’est-ce que ça pouvait bien lui apporter de le lui prouver ? Elle n’était personne à ses yeux si on y réfléchissait bien. Alors quel intérêt de lui prouver ? Il n’en avait aucun. Vraiment aucun. C’était idiot. Son comportement était idiot. Et il la laissait totalement perplexe, elle ne savait absolument pas quoi en penser. S’approchant de lui, elle garda sa main dans la sienne. Il n’y avait aucune tendresse dans ce geste à ses yeux. Pourtant, elle ne le lâchait pas, elle restait plantée face à lui.

- Il existe tant de moyens de s’occuper l’esprit. Bien meilleurs que le meurtre. Tu devrais t’ouvrir à d’autres choses, Nemo Nobody. Vraiment. Sinon, tu risques de devenir aussi fou que moi. Cesse de te défouler et d’être aussi cruel. Sois juste cruel avec ceux qui le méritent. Nous ne sommes pas forcés d’aimer, ce n’est pas pour autant que nous ne pouvons pas trouver quelqu’un pour nous divertir. L’amour n’existe pas. L’affection est inutile. Mais rien ne nous empêche de rechercher un peu de tendresse de temps en temps. A force de te fermer, tu vas finir par perdre toute ton humanité. C’est ça, qui fait que tu t’ennuis.

Son discours n’avait ni queue ni tête, pourtant si on creusait un peu, on comprenait ce qu’elle cherchait à dire. A force d’être seul, isolé, ce n’était pas étonnant qu’il finisse par perdre la boule. C’était sans doute pour cette raison qu’elle aussi semblait être totalement en train de disjoncter. Haussant les épaules, elle finit par se dire qu’elle avait de nouveau le droit de bouger. De sa main libre, elle caressa sa joue, puis passa sa main dans ses cheveux.

Et dire qu’il y a encore quelques secondes, je voulais te tuer.
Tu me fais de la peine, je crois bien.
En te regardant, j’ai l’impression de me voir dans un miroir.
Nous ne sommes au fond pas si différent l’un de l’autre.

Non, nous nous ressemblons.
Nous sommes totalement perdus tous les deux.

Alors laisse-moi t’aider, du mieux que je le peux ♥





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MessageSujet: Re: {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.    {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.  I_icon_minitimeDim 7 Oct - 22:19

Au nom de l'amitié


Elle partait rattraper cette fille qui avait vu leur visage, il avait fait exprès, et il savait qu'elle savait qu'il avait fait exprès, pour qu'elle s'en aille et qu'il profite de cet instant pour s'en aller, mais il n'allait pas courir, il ne fuyait pas, il partait seulement parce qu'il s'ennuyait, parce qu'il semblait qu'il n'avait plus rien à lui dire, il était fatigué. Il semblait vide, il l'était. Il faisait face à l'atroce vérité, Nemo n'était rien, il n'existait pas. Il pensait s'y être fait, mais c'était comme si malgré tout il y avait toujours eu la notion de plaisir, il avait goûté à la liberté, il avait tout fait, il avait été si cruel, si ignoble... C'était tout ce qu'il avait toujours voulu, rêvé pendant ses dix années passées auprès d'Adrian, mais aujourd'hui, après dix ans de liberté, il semblait qu'elle n'avait plus ce gout de nouveauté qu'elle avait pu avoir à son tout début, oui, il aurait voulu avoir sous les yeux quelque chose qui puisse à tout jamais le combler de plaisir, trouver quelque chose qui le captiverait, qui ferait qu'il se sente à nouveau vivant dans sa mort. Mais cela ne venait pas... Il devait tuer Trishka et repartir dans son pays, il devrait repartir dès que le travail sera accompli, et pour faire quoi ? Recevoir les éloges du parrain ? Etre célèbre ? Ne l'était-il pas déjà ? Mais qui était Nemo ? Ce n'était pas lui, c'était juste un nom, il se fichait qu'on se souvienne de lui, il voulait juste semer la mort et y prendre du plaisir, et il semblait qu'à cet instant... Il n'y avait rien... Plus rien, plus de satisfaction. Tuer, il l'avait fait parce qu'on lui en donnait l'ordre, mais il l'avait avant tout fait pour lui, pour son propre loisir, pour se distraire... Il se sentait tout simplement vide, alors il partait. Où allait-il ? Au casino évidemment, il voulait retrouver le siens, il voulait passer sa soirée à boire, à regarder les mafieux se disputer de l'argent sur une partie de poker, il voulait choisir une femme et s'envoyer en elle avec celle-ci et ne plus jamais la revoir, il voulait passer outre cette foutue soirée et espérait qu'il trouverait quoi faire le lendemain, peut-être enfin, ouvrir son enquête sur Trishka ou la scientifique, quoi qu'il en soit, ce soir il voulait tout faire sauf se remettre en cause ou travailler. Alors, il s'éloignait de Natasha, se dirigeant à l'opposé de celle-ci qui courrait pour rattraper la fille qu'il avait agressé puis tout bonnement relâché, il était très intelligent, il calculait tout au millimètre près, mais il était loin d'avoir pris en compte dans ses calculs que la russe tenterait de le rattraper.

Il entendait sa voix l'interpeller, alors il pressait le pas, mais il se rendait compte qu'elle courrait et en moins de deux elle l'avait déjà rattrapé. Il sentait sa main glacée se faire prendre dans une main si douce, il s'arrêtait enfin, soufflait et se tournait vers elle, plantant ses yeux azurs dans le regard noisette de Mocovich. Elle reprenait son souffle, pourquoi est-ce qu'elle lui avait couru après cette idiote ? N'avait-elle pas comprit qu'elle l'ennuyait ? Qu'il n'avait plus envie de rien ? Pourquoi voulait-elle s'entêter à poursuivre cette discussion sans but ? C'est alors qu'elle lui disait qu'il était digne d'elle, il fronçait les sourcils à cette remarque, mais surtout à son « mais », il ne voulait rien entendre, mais il ne lui donnerait pas le plaisir de le voir fuir... Elle lui demandait alors pourquoi il faisait ça, quelle question idiote ! Il n'avait même pas envie de répondre d'ailleurs, qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire de savoir ce qu'elle pensait de lui ? Rien ! Il baissait ses yeux sur leurs mains unies, pourquoi est-ce qu'elle ne le lâchait pas ? Que cherchait-elle ? Puis, elle se remit à parler alors il relevait ses iris bleus sur la jeune femme, il n'aimait pas ce qu'elle lui disait, non, en fait, il la détestait à cet instant là. Sa théorie qu'elle se faisait de lui était juste trop drôle ! Natasha lui faisait alors grandement pitié... Il sentait la main de la jeune femme sur sa joue, il la fixait l’air totalement absent, au fond de lui, il cherchait une logique dans cette situation, mais il semblait qu’il n’y en avait pas du tout... Elle glissait ses doigts dans ses cheveux, c’est alors qu’il fermait doucement les yeux en faisant un pas vers elle, il posait son front contre le sien et entremêlait doucement ses doigts avec ceux de Natasha, combien de temps venait de s’écouler ? Il l’ignorait, il ne saurait dire s’il avait aimé cet instant de douceur, probablement que oui... Enfin non, il ne savait pas... Il ne voulait pas savoir, tout était trop flou...

Sa main libre se posait sur la hanche de la jeune femme, il ouvrait doucement les yeux et plongeait ses yeux azurs dans le regard noisette de Natasha, il la serrait doucement contre lui et brisait enfin le silence « Je n'ai pas l'habitude de me tromper... Mais, je crois que finalement les autres avaient raison... » Il apportait leurs mains liées à ses lèvres pour venir embrasser le dos de la main tiède, est-ce qu'il venait d'avoir une révélation ? Il étirait un léger sourire sur ses lèvres, il semblait si calme... Nemo libérait sa main des doigts de la jeune femme pour venir caresser sa joue, il approchait doucement ses lèvres des siennes, allait-il l'embrasser ? Voulait-il de cette tendresse finalement ? Mais Nobody ne l'embrassait pas, il se contentait de lui lancer au visage le fond de sa pensée : « Tu es totalement stupide ! » Déclarait-il en poussant un rire glacial entre ses lèvres, puis à ses mots il repoussait la jeune femme qui venait se retrouver à nouveau plaqué dos contre le mur, il la toisait du regard avec une colère difficilement cachée, oui, il lui en voulait. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il mourrait d'envie de lui arracher son adorable tête. Nemo voyait rouge et c'était en général, mauvais signe, voir très mauvais signe. Est-ce qu'il allait la tuer ? Non, elle ne le méritait pas ! Il avait cherché à lui montrer qu'il était digne d'elle, mais elle n'était pas digne de lui ! Elle ne méritait pas qu'il se salisse les mains pour sa déplorable petite personne ! A cet instant elle le répugnait plus que jamais, il avait encore cherché à la manipuler, à lui faire croire qu'elle avait réussit à lui faire prendre conscience de quelque chose, mais il n'avait fait que se moquer d'elle, une fois de plus.

« Pourquoi j’ai fais ça ?! Parce que je voulais que tu te battes ! Je voulais que tu me distraies ! Je ne veux pas de toi, je ne veux pas de ta tendresse, je ne veux rien de ce que tu veux me donner Mocovitch ! Tes beaux discours tu peux les garder ! » Pourquoi Nobody s’énervait-il de la sorte ? Qu’est-ce qui faisait qu’il puisse se sentir en colère à ce point ? Est-ce qu’elle venait de soulever un quelconque mal être chez Nemo ? La réalité était là, il ne voulait pas entendre parler de tendresse, il se repliait sur lui-même à l’entente même de ce mot, il ne voulait pas qu’on puisse croire qu’il en avait besoin parce qu’il pensait que ça le rendrait vulnérable. Il ne voulait pas avouer qu’au fond, l’amour le terrifiait à un point inimaginable, que l’amitié le terrorisait et que l’idée même d’avoir un cœur lui donnait des cauchemars. S’il avait un cœur, une conscience, aurait-il fait tout ce qu’il avait fait jusque là ? Ne serait-il pas resté faible ? Nemo associait l’amour, l’amitié, la tendresse à la faiblesse. Pour lui, il n’y avait pas de place pour la douceur dans sa vie, il n’était pas sujet à être heureux. « Tu ne sais rien ! Tu parles d'humanité ? Dis-moi où tu as vu que j'étais humain ? Dis le moi Natasha, non... Tu ne peux pas répondre n'est-ce pas ? Parce que je ne le suis pas, tu parles de choses qui ne font pas partie de ma vie, qui ne sont pas ce dont pourquoi je suis là. Sors de ton monde, ne t'identifie pas à moi... Tu parles de folie ? Quelle folie Mocovich ? Qu'est-ce que tu cherches à savoir de moi ? Tu perds ton temps, il n'y a rien d'autre que ce que tu vois là. » Nemo n'avait jamais été un homme bavard, il haïssait parler de lui, et le voici prêt à défendre corps et âme qu'il n'y avait rien enfoui au plus profond de lui, pourquoi faisait-il cela ? Il se rendait compte qu'il se trahissait seul et cela avait le don de l'énerver d'autant plus...

Il aurait voulu la tuer, la maintenant de suite ! Mais il n’y arrivait pas... C’était comme si le fait qu’elle eut gratté quelque chose à la surface de son être l’empêcher d’agir, comme s’il se sentait à découvert et pourtant, elle n’avait fait qu’effleurer quelque chose, elle n’avait fait que vouloir proposer son aide, sa tendresse. Il n’en voulait pas, il ne voulait pas de cela parce qu’il voulait se sentir protégé et pas aimé. Il avait besoin de cette douce protection qu’était la haine, la violence... Il ne voulait rien d’autre de Natasha Mocovich... Et pourtant, une part de lui-même, enfoui très loin en lui, reniée depuis des années semblait crier à l’aide, mais les cris se perdaient dans le néant sans que personne ne puisse jamais l’entendre parce que Nemo avait toujours prit soin de ne jamais laisser cette part dégoûtante de lui-même prendre le dessus, Adrian lui avait appris à ne pas être faible, Adrian lui avait dit d’être fort et que l’amour le conduirait à sa perte, Adrian avait laissé Adam souffrir de l’amour pour Trishka pour que Nemo comprenne qu’il fallait se débarrasser pour de bon de sa part d’humanité. Il ne savait pas ce qu'était qu'aimer, que d'être doux, il ignorait tout cela, sa vie était si trash... Nobody ne voulait pas mettre les pieds dans ce monde qui lui était inconnu et hostile... « Je veux de toi une ennemie... Je n'entrerais pas dans ton monde, si tu veux de moi ; c'est à toi d'entrer dans le mien. Et celui-ci n'est fait que de violence, de haine et de douleur, alors réfléchis bien. » Voici la première phrase honnête depuis le début, la première phrase sensée où il ne cherchait plus à se défendre, il la laissait entrer dans son monde si elle le voulait, il l'autorisait à venir jouer avec lui si elle s'en sentait capable.

Il voulait partir. Mais il ne savait pas comment, il en voulait pas avoir l'air de fuir, mais avait-il le choix ? Non, il n'avait plus le choix, il ne pouvait pas en dire plus, et avec un peu de chance il ne tomberait plus jamais que Natasha Mocovich... Il s'était trop défendu ce soir, il en avait trop dit... Nemo n'était pas un homme bavard, et il se sentait étrange d'avoir tant parlé, pourtant, cela semblait des plus anodin, mais y avait-il homme plus secret que Nemo Nobody ? Même les mafieux ignoraient ce qu'il était, ils savaient seulement qu'il était arrivé à la mafia à l'âge de 12 ans qu'il avait été prit en main par Adrian, et que le formateur avait fait que Nemo l'oeuvre d'art qu'il était aujourd'hui d'après celui-ci... Nemo se voyait lui comme un monstre et il ne voulait pas en parler, non, il ne voulait SURTOUT pas en parler... Alors, pour fuir, il semblait qu'il devait une fois de plus user de la violence. Alors, sans crier gare il collait une fois de plus son poing dans le ventre de la jolie Natasha avant de faire volte face, laissant la jeune femme pliée en deux dans la rue, il soupirait et avançait à pas rapide, zigzaguant entre les ruelles jusqu'à venir trouver refuge dans les bas-fonds de Gotham où il déchaînait sa colère contre un jeune homme qui avait tenté de le dépouiller. Le bilan de la soirée : deux morts et la fuite continuelle de Nemo Nobody sur ce que serait sa vie s'il n'était pas devenu Nemo Nobody, s'il était resté Adam...

Il voulait qu'elle soit son ennemie au nom de l'amitié !


HJ : Je te laisse cloturer de ton coté =) Puis on se retrouve icitte
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MessageSujet: Re: {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.    {fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.  I_icon_minitimeMer 10 Oct - 16:32




Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.

Natasha devenait-elle gentille ? Oh non, bien loin de là. Ce n’était pas une question de gentillesse. Car ses bonnes vieilles habitudes n’étaient pas loin. La vile garce cruelle et détestable était toujours là, quelque part en elle. Elle n’était pas gentille ni sentimentale. C’était autre chose, quelque chose de beaucoup plus profond, de beaucoup plus important. Nemo avait réussi à toucher quelque chose en elle, il avait réussi à appuyer sur une corde sensible et à la mettre à mal. Parce que Natasha se souvenait encore de son enfance, dans un orphelinat. Durant toute sa vie, elle avait été mise à l’écart, elle avait été seule. Oh, vu comment elle se comportait, ce n’était pas trop étonnant, on ne pouvait pas la laisser avec ses camarades alors qu’elle s’amusait à les torturer. Mais si quelqu’un était venue pour essayer de comprendre le problème au lieu de la placer à l’isolement, peut-être qu’aujourd’hui, la folie ne menacerait pas de l’envahir. Mais ce qui est fait est fait, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, la jeune femme avait vu l’arrivée de la mafia comme une chance. Oui, une chance. Ils l’avaient libérée. Et grâce à eux, elle avait trouvé une place dans ce monde. Oh, peut-être que le fait d’être une tueuse implacable n’était pas ce qu’on pouvait rêver de mieux, comme place dans la société. Mais c’était toujours ça et elle n’en demandait pas plus. Elle était devenue quelqu’un et parfois, son nom faisait peur, parce qu’on connaissait sa cruauté. La mafia lui avait donné une chance et l’avait aidé à s’en sortir. Et c’était bien pour cette raison qu’elle se retrouvée touchée par Nemo Nobody. Peut-être que lui aussi avait besoin qu’on l’aide à s’en sortir. Peut-être n’était-il pas aussi insensible et cruel qu’il ne le pensait ?

Peut-être que je me trompe.
Peut-être bien que je fais totalement fausse route.
Mais si je n’ai pas tort.
Saches alors, que tu pourras compter sur moi.

Tu me rappelle tant ce que j’ai été.
Tu joues les gros dur et tu as l’air si fragile.
Dis-moi, que puis-je faire pour toi ?
Que puis-je faire pour t’aider ?

La situation semblait irréaliste et pourtant, Natasha était bien là, retenant Nemo par la main, une main dans ses cheveux en geste d’apaisement. Dire que quelques minutes plus tôt elle voulait encore le tuer, sa simple présence le dégoutait. Ce n’était que parce qu’elle lui en voulait. Tout le monde savait que Natasha était aussi loyale et rancunière, soit à un point qui dépassait tout entendement. Tout le monde savait aussi que sa vengeance était généralement terrible. Pourtant Nemo avait éveillé quelque chose en elle de suffisamment profond pour qu’elle oublie totalement à quel point elle était en colère contre lui. Ce type avait besoin d’aide. Il pouvait le nier, elle ne lâcherait pas l’affaire. Il avait l’air totalement à côté de ses pompes. Et quelque chose faisait dire à Natasha que ce n’était pas seulement l’alcool qui était à l’origine de cela. Il y avait autre chose. Quelque chose qui ressemblait à un profond mal-être. Maintenant il n’y avait plus qu’à savoir si Nemo la laisserait l’aider ou s’il allait l’envoyer promené. Honnêtement, elle s’attendait plutôt à la deuxième solution, la première étant trop facile, mais on ne savait jamais et elle ne pouvait s’empêcher d’espérer.

Je t’en prie, laisse-moi t’aider.
Je ne te veux aucun mal.
Tu verras tu te sentiras mieux.
Quand tu auras quelqu’un pour t’épauler.

L’espace d’un instant, elle crut vraiment que le tour était joué. Elle l’avait sincèrement crut. Parce que le jeune homme ne semblait pas vouloir se libérer de cette étreinte, parce qu’il regardait leurs mains jointes, parce qu’il l’écoutait parler. Elle pensait qu’elle avait su utiliser les mots qu’il fallait, qu’elle pourrait faire une bonne action dans sa misérable vie, qui ne suffirait jamais à racheter tout ce qu’elle avait fait par le passé, mais c’était déjà ça. Et lorsque Nemo fit un pas en avant pour poser son front contre le sien, quand il mêla ses doigts aux siens, elle baissa les armes. Il aurait pu la poignarder dans le dos à cet instant car elle ne se méfiait plus de lui le moins du monde. Elle pensait sincèrement avoir gagné sa confiance et pouvoir l’aider. Elle pensait que cette fois, la hache de guerre était totalement enterrée entre eux, même si elle avait voulu sa mort un peu plus tôt. Alors elle laissait les secondes s’écouler, sans la moindre trace de colère ou de méfiance dans son comportement. Et alors que le jeune homme posait sa main libre contre sa hanche, la jeune demoiselle se surprit à sourire. Elle appréciait ce moment où pour une fois, elle pouvait être totalement elle-même, sans avoir besoin de masquer totalement ses sentiments, sans avoir besoin de jouer un rôle ou d’abattre quelqu’un. Elle aimait tuer. Mais ce mot perdait tout son intérêt si on ne savait pas profiter d’autre chose, comme on dit qu’il faut avoir connu le malheur pour savourer le bonheur, vivre la perte de quelque chose de cher pour se rendre compte de ce qu’on a de plus merveilleux dans nos vies. Alors pour elle, afin qu’elle puisse continuer à savourer le plaisir que lui apporter le meurtre, elle avait besoin de subir ce sentiment écœurant que procurait la tendresse. Mais elle n’aurait jamais cru que ce serait Nemo Nobody qui lui apporterait cela, faisant battre son cœur un peu trop fort alors même que leurs yeux étaient plongés les uns dans les autres.

Je n'ai pas l'habitude de me tromper... Mais, je crois que finalement les autres avaient raison ...

Cette phrase lui semblait de trop. Elle n’avait pas sa place ici. Elle gâchait l’instant présent. Ils n’avaient pas besoin de mots. Ils n’avaient besoin que de ces gestes sans violences. Alors pourquoi venait-il tout gâcher avec des paroles ? Parce que soudain, le cerveau de la jeune femme se remit en marche. Qu’est-ce que les autres disaient sur elle ? En quoi avaient-ils raison ? Voilà que maintenant elle se posait pleins de questions. C’était malin … Pour une fois qu’elle restait calme et non violente, il avait tout gâché, le bougre. Elle attendit la suite, cependant, avec une certaine appréhension. Un sourire. Des lèvres qui effleurent le dos de sa main. Sa main qui se libère. Ses doigts qui viennent jouer avec la peau de sa joue. Ses lèvres qui se rapprochent. Et son cœur qui se met à battre à tout rompre dans sa poitrine.

Tu es totalement stupide !

Stop. Pause. Quoi ? Sérieusement ? La jeune femme marqua un moment d’arrêt mental. Sérieusement, c’était ainsi qu’il la traitait ? Elle n’aurait pas su dire pourquoi, mais elle était soudain blessée dans son amour propre. Cette déclaration lui faisait mal. Peut-être parce qu’elle lui avait accordé sa confiance et qu’elle n’avait pas vu venir un tel affront. Oui, ça devait être ça. Pauvre Natasha … Tu te verras toujours trahie par quelqu’un. Son rire la faisait trembler de rage. Elle devait lutter pour ne pas tenter de l’égorger. Cependant elle n’eut pas le temps de réagir qu’elle se retrouva à nouveau le dos contre un mur, grognant contre Nemo cette fois ci.

Crétin.
Je t’aurais.
Je te hais.
Va-t’en.

Pourquoi j’ai fait ça ?!
Parce que je voulais que tu te battes !
Je voulais que tu me distraies !
Je ne veux pas de toi, je ne veux pas de ta tendresse
Je ne veux rien de ce que tu veux me donner Mocovitch !
Tes beaux discours tu peux les garder !

Bien. Parfait. Qu’il en soit ainsi. Elle ne l’aidernait pas. Elle le tuerait si nécessaire. Qu’il crève en enfer, pourriture. Il avait plutôt intérêt à ce qu’elle ne le croise pas dans la rue. Qu’il dégage. Qu’il s’en aille. Maintenant avant qu’elle ne décide de l’égorger, de lui arracher la tête avec les dents.

Tu ne sais rien ! Tu parles d'humanité ?
Dis-moi où tu as vu que j'étais humain ?
Dis le moi Natasha, non ...
Tu ne peux pas répondre n'est-ce pas ?
Parce que je ne le suis pas
Tu parles de choses qui ne font pas partie de ma vie
Qui ne sont pas ce dont pourquoi je suis là.
Sors de ton monde, ne t'identifie pas à moi...
Tu parles de folie ?
Quelle folie Mocovich ?
Qu'est-ce que tu cherches à savoir de moi ?
Tu perds ton temps, il n'y a rien d'autre que ce que tu vois là.

Blessée ? Oh elle l’était sans doute oui. Blessée, c’était le mot. Pourquoi ? Au final ça ne changeait rien n’est-ce pas ? Ce type n’avait aucune importance pour elle. Elle tentait de s’en persuader. Pourtant, elle avait de plus en plus de mal à lui pardonner ses différents affronts. La jeune femme ne put cependant s’empêcher de rire. Elle ne savait rien ? Parce qu’il avait les réponses à tout lui, peut-être ? Elle ne savait pas que Nemo Nobody était la voix de la sagesse … Vraiment … Il lui faisait pitié. Et plus il se défendait, moins elle croyait à son discours qui n’avait à ses yeux ni queue ni tête.

Je veux de toi une ennemie...
Je n'entrerais pas dans ton monde
Si tu veux de moi, c'est à toi d'entrer dans le mien.
Et celui-ci n'est fait que de violence, de haine et de douleur
Alors réfléchis bien

Qu’il aille crever en enfer. S’il ne voulait pas de son aide, elle n’avait pas besoin de lui. C’était une femme indépendante, elle n’avait pas besoin de cet idiot dans sa vie. Il venait de commettre une grave erreur en la traitant ainsi. Un jour elle trouverait un moyen de se venger et ce jour-là, je vous garantis qu’il souffrirait. Oh non, elle n’entrerait pas dans son monde. Il payerait le prix de ses affronts. Il allait souffrir, elle le jurait. Elle ne savait pas encore comment, mais il souffrirait. Non, elle ne s’attaquerait pas directement à lui. Elle trouverait bien ce qui pouvait toucher le jeune homme, elle trouverait comment l’exploiter. Il n’en sortirait pas indemne, son cerveau de dérangée le promettait. Une nouvelle fois, elle sentit son poing s’abattre sur son ventre et se recroquevilla, tombant à genou sur le sol, sa main se portant sur son estomac. Elle serrait la mâchoire fort. Très fort. Il le payerait. Un jour, elle se vengerait.

Fuit, Nemo Nobody, va t’en maintenant.
Je te retrouverais, tu le payeras.
Je t’en fais la promesse.

Ton amitié m’a souvent fait souffrir.
Mais aujourd’hui c’est sur ta tombe que j’aimerais danser.
Alors sois mon ennemi …
Au nom de l’amitié.






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{fini} Sois mon ennemi, au nom de l’amitié.

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