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| Interview : le retour ! [PV Dinah Lance] | |
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♠ Localisation : Dans un penthouse loué au prix fort ♠ Nombre de Messages : 12 ♠ Nombre de Jetons : 90
♠ Mon Dossier ♠ ♠ Pseudo: Lonhart ♠ Statut RP : Disponible ♠ Inventaire: Oliver J. Queen | Sujet: Interview : le retour ! [PV Dinah Lance] Mar 26 Mar - 21:42 | |
| Oliver inhala profondément l'odeur de cuir qui émanait de la banquette arrière.Tandis que son chauffeur achevait de garer leur véhicule le long du trottoir, il vérifia une dernière fois la présence de la photo dans la poche intérieure de son blouson ocre. Un pull bleu pastel couvrait ses épaules, en plus d'un jean et d'une paire de chaussures souples. Examinant d'un regard critique la façade tape à l'oeil du Daily Bugle, le PDG de Queen's industries se souvint d'avec quelle facilité il avait pu persuader Jameson de refaire faire une interview du célèbre survivant de l'île par la même journaliste que quelques années auparavant – l'occasion de tirer un bilan sur l'avancée en bourse de la firme leader en électronique. À ce rythme, graisser la patte de son interlocuteur pour arriver à ses fins allait devenir une habitude, pour le futur trentenaire en quête de l'amour perdu. Après un dernier examen dans le reflet de sa vitre, Ollie prépara une expression amicale et joyeuse qu'il plaqua sur son visage d'ordinaire fermé, puis fit agir le mécanisme d'ouverture de sa portière. Pareil à une ombre, son chauffeur lui emboita diligemment le pas, prenant visiblement son rôle de garde du corps très au sérieux. D'un autre côté, la réputation sordide de Gotham n'était plus à rappeler.
* Si seulement Ethan pouvait aussi me protéger de Dinah... Elle va probablement m'accueillir avec une gifle, pour lui avoir joué un tour pareil. J'imagine assez bien son patron attendre le tout dernier moment pour lui annoncer qu'elle allait devoir faire un nouvel interview du "playboy de Star City" cet après-midi... Il ne lui faudra sans doute pas plus d'une minute pour comprendre que je suis à l'origine de cette histoire d'interview, et vraisemblablement deux fois moins de temps pour décider de quelle manière elle va me le faire payer. *
Sans précipitation superflue, l'un des dix postulants au titre de célibataire le plus sexy de l'année entra dans le hall fourmillant d'activité du seul journal d'investigation ayant échappé à la liquidation judiciaire dans Gotham. Venu justement pour être reconnu, Oliver ne fit aucun effort pour passer inaperçu, supportant sans mal les regards insistants qu'on lui lançait. Courroucé de devoir protéger son client dans un lieu aussi bondé, Ethan Cardwick fronça les sourcils, et tenta de garder en visuel toutes les cachettes éventuelles pour un assassin. Intérieurement très amusé par le petit manège de l'ancien marine chargé de sa protection, l'homme d'affaire se présenta à l'accueil, son sourire spécial séduction sur les lèvres. Le secrétaire qui leva les yeux vers lui n'en fut pas le moins du monde perturbé.
« Oui ? »
« Bonjour ! On m'a dit de venir ici pour quinze heures, aujourd'hui. J'ai rendez-vous avec Mada... Mademoiselle Lance, pour une interview. » Expliqua l'ancien mari de Black Canary en trébuchant sur le titre de la jeune femme, tout en gardant son sourire charmeur, pour la forme.
Totalement immergé dans son travail, son interlocuteur n'en perçut rien, se contentant de pianoter à la va-vite sur son clavier pour vérifier que ledit interview avait bien été planifié. Un éclair de compréhension fit monter les sourcils du secrétaire lorsque ses pupilles irritées décryptèrent le nom de son vis-à-vis. Se redressant sur son fauteuil pour retrouver une attitude plus professionnelle, le jeune homme rangea sa condescendance au placard, et répondit :
« Bienvenue au Daily Bugle, monsieur Queen. Vous trouverez le bureau de mademoiselle Lance au quatrième, sur votre droite une fois sorti de l'ascenseur. Je vais la prévenir de votre arrivée, pendant que vous monterez la rejoindre. »
Manifestant sa reconnaissance par une mimique de remerciement, Oliver fit mine de se diriger vers les ascenseurs. Se ravisant, il pivota sur place, et indiqua d'un geste à son protecteur de venir le voir.
« Dites-moi, Ethan... »
« Monsieur ? »
« Vous êtes bien payé pour me garder en vie ? »
« Exactement, monsieur. »
« Et pensez-vous pouvoir prendre de vitesse un tueur, si l'un des quatre-vingt employés de ce journal décidait de tenter de me tuer, à la faveur de l'étroitesse des couloirs ? Il y a des dizaines de menaces potentielles, et vous n'avez aucun moyen - sinon votre instinct - pour distinguer un véritable employé du Bugle d'un mercenaire infiltré prêt à mettre fin à mes jours. »
« Je ne vous quitterai pourtant pas d'une semelle, monsieur. »
* Marrant, je me doutais que tu dirais ça... *
Posant une main fraternelle sur l'épaule de son ange-gardien, le frère de Thea s'enquit d'un timbre soucieux :
« Ça n'a pas l'air d'aller... Vous vous sentez mal, Ethan ? »
Discrètement, l'homme d'affaire appuya sur l'une des terminaison nerveuse de son interlocuteur, lequel vit des étoiles clignoter devant ses yeux un bref instant, avant d'avoir le tournis.
« Je... Un simple malaise passager... Je dois être en hypoglycémie... »
« Allez donc vous asseoir un moment, pour récupérer. Si quelque-chose de grave arrive durant l'interview, vous pourrez être à mes côtés en moins d'une minute, j'en suis certain. »
Déposant le solide gaillard sur un fauteuil réservé aux représentants commerciaux, le gardien de Star City s'engouffra dans le premier ascenseur disponible, se perchant sur la pointe de ses pieds pour appuyer sur le bouton de son étage de destination. Serré contre un archiviste et une chroniqueuse très émue de voir en vrai le célèbre Oliver Queen, le mentor de Roy passa la plus longe minute de sa vie à sourire poliment, dans l'intimité d'une cabine mal insonorisée. Lorsque les portes coulissèrent et que l'hôte de marque put s'échapper de la prison mobile, un soupir de soulagement irrépressible s'échappa de ses lèvres. Son blouson en main, les traits faussement détendus, il se dirigea jusqu'à la porte du bureau de Dinah, écoutant sans y prêter réellement attention les bruits de discussion, le son humide de claviers sur lesquels on écrivait, et les éclats de rire rares à cet étage.Expirant à fond, comme s'il s’apprêtait à tirer la flèche de sa vie, Oliver leva le poignet, et toqua à la porte. |
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♠ Mon Dossier ♠ ♠ Pseudo: Sammix ♠ Statut RP : Disponible ♠ Inventaire: Dinah L. Lance | Sujet: Re: Interview : le retour ! [PV Dinah Lance] Jeu 11 Avr - 15:08 | |
| [HJ : Désolé du temps de réponse Olive, j'espère que ma réponse te conviendra ^^' ] Aujourd'hui en arrivant au bureau, j'étais de très bonne humeur, oui, vraiment, je sentais que cette journée allait être grandiose, mais je tombais rapidement de mon petit nuage. Oui, pourtant tout avait bien commencer, j'avais réussi à avoir une bonne nuit de sommeil ce qui se faisait rare ces derniers temps, car à force de jouer la Black Canary la nuit, je ne dormais que peu de temps. Pourtant, rien ne pouvait se voir sur mon visage, à part de petites cernes que je laissais là sous mes yeux. J'avais donc pris une bonne douche vivifiante, un bon petit déjeuner et je m'étais habillé de façon sexy pour aller au travail comme pour aguicher mes collaborateurs. Pourtant, je ne m'habille pas tout le temps de cette façon avec un petit décolleté laissant entrevoir la commissure de ma poitrine. J'arrivais donc à mon bureau, j'avais quelques articles sur le feu que je devais terminer pour le soir même. J'avais un mince sourire sur le visage, j'aimais tellement mon métier, et puis le Daily Bugle était un journal fantastique. J'y avais passé du bon temps depuis que j'étais arrivée ici. Mais à la pause déjeuner on m'informa de quelques choses disons qui allait me faire perdre cette mine resplendissante.
" Au fait Dinah, je ne t'ai pas dit, mais nous t'avons arrangé un rendez-vous à 15h cette après-midi. - Ah, et vous n'auriez pas pu me prévenir avant ? - Non, cela n'aurait pas été une bonne idée. - Dois-je comprendre que ... - Oui, tu vas devoir interviewé ton cher ex-mari. - Quel beau cadeau vous me faites là, vous ne pouvez pas savoir. - Je me doutais de ta réaction, mais il a insisté pour que ce soit toi ! - Parce que monsieur a des relations et qu'il est beau gosse, on lui accorde tout, hein ! - Allez, je suis sur que cela va bien se passer Dinah, tu es la meilleure et puis tu es celle qui le connait le mieux, mieux que personne. "
Je préférais ne rien répondre à cela, faisant une petite moue qui voulait tout dire. Pourtant mon instinct se trompait rarement mais la belle journée qui s'annonçait ne serait pas si belle que ça. Disons qu'avec Oliver cela a toujours été compliqué, trop compliqué. Nous ne nous sommes pas vu depuis quelques temps, je ne m'amuse plus à compter les jours à présent. Je sais que quand je le revois, j'ai autant envie de l'embrasser que de lui mettre des baffes mais c'est comme ça. C'est un sentiment paradoxal qui m'entoure à chaque fois. Du coup, j'essaye de manger un morceau, mais mon ventre est noué, je n'avale presque rien. Je remonte dans mon bureau, j'essaye de me préparer pour lui mais je n'y arrive pas le moins du monde, comme si la belle Dinah était complètement hors de propos. Mais l'heure fatidique arrive. On m'informe que Monsieur Queen est dans l'ascenseur qu'il est sur le point d'arriver. D'un geste rapide, j'ajuste on décolleté et remets une mèche de cheveux en place. Puis il toque à la porte. Je ne dis rien, je le laisse poireauter quelques instants, je le connais, il ne se gênera pas pour rentrer de toute façon, c'est bien son style, me laissant ainsi quelques secondes de plus de répits.
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♠ Mon Dossier ♠ ♠ Pseudo: Lonhart ♠ Statut RP : Disponible ♠ Inventaire: Oliver J. Queen | Sujet: Re: Interview : le retour ! [PV Dinah Lance] Sam 13 Avr - 15:47 | |
| Au travers du panneau de la porte, aucun son, aucune consigne ne fut émise par la voix féminine qu'Oliver connaissait si bien.* Bizarre... Le réceptionniste m'a pourtant bien dit qu'il allait prévenir Dinah de mon arrivée... * Refusant de croire que son ex-femme avait déserté son bureau en apprenant qu'il débarquait, le PDG de Queen's Industries se permit d'entrouvrir la porte, afin de glisser un œil dans l'espace de travail de la journaliste du Daily Bugle. La jolie blonde ne lui en voudrait certainement pas d'être entré dans son bureau en son absence. Actionnant doucement la poignée, le trentenaire blond colla son dos à la porte, accompagnant le mouvement de rotation de cette dernière lorsqu'elle pivota pour lui dévoiler... Dinah, assise bien en face de lui, et qui le fixait de ses yeux étincelant. Deux iris, aussi claires et cristallines que de la glace, mais dont l'intensité pouvait rapidement rivaliser avec la chaleur d'un brasier destructeur. Entourant ces deux gemmes opalescentes, une longue chevelure d'un blond doré encadrait sagement l'ovale délicat du visage de la séduisante justicière bien installée dans son fauteuil.
S'il s'attardait autant sur l'examen du profil de la jeune femme, c'était parce qu'Olllie craignait de voir son regard se faire malencontreusement happer par la profondeur vertigineuse d'un décolleté dangereusement offert à sa vue, environ quninze centimètres plus bas. L'interview démarrait bien.* La très classique mais toujours aussi fatale technique du décolleté... C'est limite déloyal. D'accord : Black Canary ne retiendra pas ses coups ! Mais elle a visiblement oublié à qui elle avait à faire ! Je ne risque pas de me laisser déstabiliser par une manœuvre aussi grossière. * Songea avec assurance l'expérimenté play-boy, qui savait que la reporter n'attendant que de le voir s'abimer dans la contemplation de ce somptueux panorama pour le crucifier.
Passant en revue les banalités et autres lieux communs qu'un homme infidèle pouvait ressortir à son ex le jour de leur rencontre (du formel "Tu as l'air d'aller très bien !" à l'aventureux "C'est à vous, ces beaux yeux bleus ?"), le businessman demanda, avec un petit sourire coupable (pour la forme) :« Puis-je entrer ? » Refermant précautionneusement la porte dans un même geste (et sans attendre qu'on lui signifie d'entrer), il s'exécuta, son blouson coincé entre le bras gauche et son torse. Un silence de mauvaise augure tomba alors immédiatement de part et d'autre du bureau, comme si un géant avait abattu une masse titanesque entre les deux adultes, les enjoignant à rester aussi éloignés l'un de l'autre que possible. Pour désamorcer l'ambiance tendue des retrouvailles du tandem, Ollie écarta son bras gauche, libérant ainsi son blouson qu'il put adroitement jeter sur le dossier d'une chaise. Simulant un empressement nerveux, le comédien bout-en-train mit rapidement ses deux paumes bien en évidence, levant les mains en l'air pour imiter assez correctement un homme qui se ferait tenir en joue par le canon d'un pistolet. Le fait que Black Canary puisse effectivement lui causer pas mal de dégâts d'un simple cri, et qu'elle soit en train de le fusiller du regard, aida sérieusement le PDG à entrer dans le rôle de son personnage.« Ne tirez pas ! Je peux tout vous expliquer, agent Lance. » S'exclama l'archer barbu d'un timbre plaisantin, en ressortant du placard sa vieille panoplie du dragueur toujours rieur et insouciant.
Voyant qu'on lui laissait apparemment une dernière chance de s'expliquer avant de l'envoyer au peloton d'exécution, Oliver ne bougea pas de sa place, ramenant simplement ses mains pour les mettre en appui sur le dossier qui était déjà aux trois-quarts recouvert par son blouson. À aucun moment ses yeux verts ne quittèrent les iris bleutées de son interlocutrice, comme si le résident de Star City se trouvait face à un redoutable prédateur guettant la plus petite faille pour lui sauter à la gorge. Poursuivant le combat de regard, il plaida avec sérieux, et sans ciller :« Je sais que je t'ai fais un coup vache, en t'obligeant à m'interviewer aujourd'hui sans t'avertir, Dinah. Mais il fallait que je te vois, et c'est la seule excuse crédible que j'ai pu trouver en si peu de temps. Je te promets qu'une fois que j'aurais obtenu ce que je suis venu chercher à Gotham, je quitterai la ville sans délai. Tu as ma parole. » C'était pour la jeune femme qu'Oliver avait fait le voyage. En affirmant ne pas s'attarder plus que de raison, il ne mentait donc pas, bien que sa priorité actuelle consistait justement à faire croire à Dinah qu'il n'était absolument pas venu pour elle à Gotham. Au grand dam du frère de Thea, dissimuler la vérité sans mentir commençait réellement à devenir une seconde nature, chez lui. Or, si son corps ne le trahissait plus depuis longtemps dans ses petites manipulations de la vérité, il n'en demeurait pas moins que tricher auprès de ceux auxquels il tenait blessait le survivant de Lian Yu.
Si cela n'avait tenu qu'à lui, Ollie ne se serait jamais permis d'entamer la discussion sans, au préalable, s'enquérir de sa vis-à-vis et surtout, sans s'excuser platement durant de longues minutes. Le mentor de Roy brûlait intérieurement de demander pardon à la journaliste du Bugle, de savoir si elle avait rencontré quelqu'un d'autre, si les criminels de Gotham opposaient une résistance imprévue à Black Canary, si son travail de jour la motivait toujours autant, comment allait son père... Mais, avec sans doute un excès de prudence, le play-boy estima que manifester autant d'intérêt pour son ex risquait de mettre cette dernière sur la voie. La reconquérir prendrait évidemment du temps, et exigerait d'inévitables sacrifices. Comme par-exemple, passer transitoirement pour un sale con égocentrique, dépourvu de remord et sans éducation, qui se figurait pouvoir débouler sans un mot dans la vie de son ex-femme en brandissant l'excuse facile du combat contre le Crime pour justifier sa muflerie.« J'aimerais te montrer une photo, qui est dans mon blouson. » Dit le milliardaire de Star City, en continuant de faire comme si la plantureuse blonde menaçait de le tuer au moindre geste imprévu.
Avec une lenteur exagérée, il glissa une main dans la poche de son blouson, en sortant un téléphone noir à écran tactile ainsi qu'un rectangle de papier glacé. Toujours aussi paranoïaque, Ollie quitta des yeux Dinah le temps de balader son index sur la surface de son portable, activant un brouilleur générant un bruit de fond empêchant toute écoute. L'archer vert ne tenait pas particulièrement à ce que la conversation qui allait suivre soit enregistrée par des micros, et son expérience personnelle lui avait enseigné qu'on ne devait jamais partir du principe qu'une pièce n'était pas mise sur écoute.
Rassuré, le célibataire vadrouilleur déposa ensuite son faux alibi sur le bureau de son interlocutrice, retournant la photo pour que la journaliste puisse l'observer dans le bon sens.« Cet homme a été aperçu sortant d'un jet en provenance de Gotham il y a deux mois, sur une aire d’atterrissage privée (louée par un certain Abner Bonnyface) de l'aéroport de Star City. Il en est reparti le lendemain matin. J'ai mené mes propres recherches sur cet individu, mais je n'ai pas obtenu grand-chose, et surtout, rien qui soit fiable à cent pour cent. Les petites frappes que j'ai interrogées m'ont affirmé qu'il s'agissait d'un truand de Gotham City au bras long répondant au pseudonyme du Pingouin, et que son vrai nom était Cobblepot. J'ignore si ces éléments sont véridiques, et je ne sais pas ce que cet homme est venu faire dans ma ville ; mais si la moitié de ce qu'on m'a raconté sur lui est vrai, je ne peux me permettre de rester dans le flou. Tu étais la seule personne connaissant la faune de cette ville vers qui je pouvais me tourner pour obtenir des réponses... » Le monologue du tireur hors-pair lui fit presque saigner la bouche, tant il avait été construit sur des mensonges. Cobblepot n'était, à la connaissance d'Oliver, jamais venu dans son fief. La photo, achetée au prix fort à un détective privé de Gotham qui avait déménagé à Star City, servait juste au trentenaire de prétexte ; il ne savait véritablement pas grand-chose du Pingouin, et avait pioché dans ses maigres souvenirs pour rassembler assez de détails pour rendre son mensonge (un vrai mensonge, cette fois-ci) cohérent.
Sondant l'expression de la combattante du Crime, il demanda, les mâchoires serrées (et en s'efforçant de reproduire avec crédibilité un ton trahissant une soif d'informations) :« Alors ? Est-ce que tu as déjà vu cet homme ? Sais-tu de qui il s'agit ? » |
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♠ Mon Dossier ♠ ♠ Pseudo: Sammix ♠ Statut RP : Disponible ♠ Inventaire: Dinah L. Lance | Sujet: Re: Interview : le retour ! [PV Dinah Lance] Jeu 25 Avr - 17:58 | |
| Je ne disais rien de chez rien, comme si je n'étais pas là. Je le laissais poireauter, il aimait tellement ça, attendre auprès de ma petite personne. Non, il détestait ça, je le savais mais il ne s'en offusquerait nullement. Il ne mit pas beaucoup de temps avant de commencer à tourner la poignée. Il entrait à pas de loups, tout doucement, comme si quelques choses allait lui sauter à la figure mais il ne me vit que moi le fixant de mon regard azuré. Alors qu'il m'avait copieusement dévisagé du regard n'allant pas plus bas pour le moment, il me demanda s'il pouvait entrer. Non, vous ressortez immédiatement monsieur Queen, je ne vous ai pas demandé d'entrer ! Il pensait vraiment que j'allais lui dire de déguerpir ? Il faisait son petit sourire pour la forme et me posait la question pour les même raisons, il ne fallait pas en douter. Il était là officiellement pour un interview, mais je n'étais pas convaincue, il voulait me faire voir quelques choses, c'était presque une assurance, mais je le laissais venir. D'un geste de la main, je lui disais donc d'avancer dans la pièce qui n'était pas piégée. J'aurais pu placer un seau au dessus de la porte mais ça ne le faisait pas trop, ce n'était pas professionnel. Je ne daignais pas lui dire un seul mot pour le moment, je n'aimais pas son entourloupe à propos de ce rendez-vous. Il aurait pu me le dire plus tôt, ou je ne sais pas, j'aurais préférée pouvoir m'y préparer d'une meilleure façon. Il s'amusait bien le gamin devant moi, il lâcha son blouson sur une chaise puis il leva les mains en l'air comme si j'étais en train de l'agresser avec une arme à feu. J'étais prête à jouer le jeu, mais je ne voulais point. J'aurais pu faire style mais non, je n'avais pas envie, pour le moment j'étais fâchée. Enfin bon, de toute façon, c'était toujours comme ça. Notre relation c'était une sorte yo-yo, il y avait des hauts et des bas, surtout des bas dernièrement mais bon, ça ne l’empêchait pas de vouloir faire son intéressant. Bref, je le laissais donc en venir au but véritable de sa visite. Qu'est ce qu'il foutait à Gotham le type ? Star City ne lui convient plus ? Apparemment non, mais ça ne m'étonnait même pas. Il était là pour me reconquérir, j'en étais pratiquement persuadée, pourquoi aurait-il fait tout ce chemin sinon ? Pour me montrer une stupide photo du Pingouin ? Il me sortit alors tout un tas d'information le concernant. Si je connaissais cet homme, je le haissais au plus profond de mon âme, il s'était amusé avec moi pour me prouver qu'il était le plus fort, le plus beau, le plus magnifique. Cela m'étonnait qu'il se soit rendu à Star City mais après tout, il était capable du pire ce pingouin. Je me décidais alors à ouvrir la bouche pour la première fois depuis qu'il était arrivé.
" C'est bien le pingouin, et ce type est loin d'être un manchot, je peux te le garantir. Tu devrais te méfier de lui, mais encore plus de moi. "
J'avais ce petit sourire ravageur. Même s'il me faisait une mauvaise blague, j'étais au fond de moi heureuse de le revoir. Ouais, j'étais comme ça, même si c'était compliqué entre nous, je ne pouvais pas vraiment le repousser.
" Mais je doute que le pingouin soit la véritable raison de ta venue ici. Tu aurais très bien pu t'en sortir sans moi, surtout s'il n'est pas resté longtemps. Crache le morceau sinon, je te castre en 5 secondes. "
Mon sourire n'en était que plus grand. Cela ne lui ferrait assurément pas de mal que je lui écrase les parties génitales, peut être qu'il crierait comme une fillette. A moins qu'il ne les écrase ailleurs. Je ne pus empêcher un petit rire à cette pensée grotesque. Enfin bon, c'était Oliver Queen que j'avais en face de moi, et même s'il était un courreur de jupon, je n'arrivais pas à foncièrement le détester. |
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