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 This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]

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MessageSujet: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeMar 15 Jan - 10:54

Chaque jour semblait vouloir apporter à chaque homme, chaque femme, chaque enfant du monde, de nouvelles expériences qui leurs permettront de bâtir leur vie parmi la société, il y avait ceux qui ne voulaient pas faire partie de cette société, et puis il y avait ceux au contraire qui se battaient pour celle-ci. Où se classait cette jolie brune qui se cachait derrière ses sourires qui semblaient vouloir masquer bien des choses ? Elle semblait fuir le monde, pourtant elle le protégeait comme elle le pouvait. On pouvait bien rire d'elle, mais si elle avait eut son diplôme à l'académie de Police à New York n'était-ce pas parce qu'elle avait un petit peu de savoir faire ? On supposerait peut-être qu'elle était vulgairement parlant, passé sous le bureau. Solomonia avait fait tellement de choses déshonorantes, mais jamais elle ne ferait une chose pareille, elle était en quête de regagner de la fierté, exercice difficile quand celle ci n'avait finalement jamais existé. La demoiselle semblait plus déterminée que jamais à mener une nouvelle vie, sa vie. Mais les démons du passé la rendaient faible et elle ne serait jamais l'héroïne qu'elle avait rêvé d'être un jour comme Selina... Pourtant, elle ne voulait pas cesser d'espérer elle voulait encore y croire, elle aimait se dire que c'était encore possible. Retourner dans cette ville qui l'avait détruite et qui où finalement tout lui était familier ; c'était une épreuve de plus qu'elle se donnait pour gagner en expérience et en force pour bâtir sa vie, elle voulait affronter ce qui était si terrifiant à ses yeux, elle s'en sentait capable. Et chaque jour elle gagnait du terrain, pas grand-chose certes, mais elle sentait qu'elle pouvait y arriver. Qui avait-il de plus important que l'espoir ? Ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ? Bien malheureux celui qui ne croit plus en rien, celui dont les rêves sont morts nés et que jamais la moindre étincelle de bonheur puisse scintiller dans leurs yeux. Solomonia pensait que le plus difficile était passé, que rien de pire ne puisse plus jamais lui arriver, elle s'était donné pour mission d'attaquer car au fond c'était la meilleure défense. Elle voulait encore croire et rêver, cela serait-ce un crime à Gotham City ?

Ce jour là, de nouvelles expériences l'attendait-elle ? Il suffisait de vivre cette journée pour le découvrir. La mâtiné se déroulait plus que calmement, journée de repos donc journée sans crime. C'était sans compter sur les aléas de la vie. Elle avait été conviée comme la moitié de la ville à une conférence des plus ennuyeuses, conférence ayant lieu à l'autre bout de Gotham. Bien trop terrifiée par l'idée de prendre le bus avec des inconnus, un galant ami avait proposé de passer la chercher. Évidement, politesse l'oblige : elle l'avait invité un plus tôt pour boire un café et éventuellement discuter un peu. Pour cela, elle avait passé sa mâtiné à ranger, il fallait que tout soit parfait ! Bruce Wayne n'est pas n'importe qui ! D'ailleurs, que penserait-il de découvrir un logement si... Étroit ? Malheureusement la jolie brune n'avait pas encore trouvé la solution pour pousser les murs. Toujours aussi anxieuse lorsqu'elle invitait du monde, elle songeait être parfois un peu maniaque mais c'était plus fort qu'elle. Pourquoi l'opinion des autres la touchait autant ? Probablement parce qu'elle avait souffert que l'on ne l'aime pas assez pour la chercher quand son beau père avait quitté la ville en la planquant dans le coffre de sa voiture... Mais cela appartenait au passé n'est-ce pas ? On frappait à la porte « J'arrive Monsieur Wayne ! » déclarait-elle. Comment une fille comme elle était-elle amie avec Bruce Wayne ? A vrai dire ils se connaissaient très peu, se croisant parfois lorsque celui-ci rencontrait le commissaire, quelques discussions qui avaient fait très bonne impression des deux cotés. Elle le trouvait tout à fait charmant et bien éduqué, non violent... On ne connait jamais véritablement les gens, elle se demandait ce qu'il pensait bien d'elle, probablement du bien pour qu'il accepte de l'accompagner.

Elle ouvrait la porte en l'accueillant avec un sourire des plus adorables, il était d'une élégance sans nom. Écarquillant les yeux la brune refermait avec violence la porte en la claquant pour ainsi dire au nez de monsieur Wayne. Bonté divine ! Que faisait-elle encore en jogging ? Les cheveux détachés plutôt sauvage, elle se sentait mourir de honte. Elle aurait pu se précipiter dans la salle de bain, mais il lui faudrait bien quelques temps, il n'allait certainement pas attendre ! Elle se recoiffait à la hâte avec ses doigts puis entrouvrait le porte pour ne laisser dépasser que son adorable minois écarlate de honte avant d'ouvrir à nouveau cette dite porte « Entrez je vous en prie... » lui disait-elle enfin, une fois que l'homme eut franchis l'entrée elle fermait la porte derrière elle où se trouvait une multitude de verrous mais elle n'en verrouillait qu'un seul, songeant qu'il la prendrait pour une paranoïaque. Ce qui ne serait pas totalement faux soit dit en passant. Face au charmant Bruce elle se sentait brûler d'embarras vis-à-vis de son comportement vraiment impoli surtout en présence d'un homme tel que lui « Excusez moi, je ne sais pas ce qu'il m'a pris... Je ne suis pas même présentable. » soufflait-elle accompagné d'un sourire amical quelque peu taquin malgré elle, un masque qu'elle portait pour ne jamais montrer ses émotions négatives telles que la tristesse ou la culpabilité. Chose qu'elle avait appris à Las Vegas, cela et tant d'autres choses d'ailleurs... Chaque expérience apporte un plus à la vie quotidienne, et les épreuves les plus ardues sont les plus importantes de toutes. Elle l'invitait dans le salon assez douillet certes, mais pour une fois bien rangé ! La jeune femme conviait Bruce à s'asseoir sur le canapé « Dites moi ce que vous voulez boire. Je peux vous donner tout ce que vous souhaitez... » En boisson évidement... Ou... A manger peut-être ? Elle souriait encore, se tenant bien droite face à lui, de quoi avait-elle l’air ? Un petit bout de femme d’un mètre soixante en jogging, elle se sentait tout bonnement ridicule.

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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeMer 16 Jan - 18:22

    Je réajustais mes lunettes de soleil sur mes yeux alors que je conduisais toujours plus vite. La police dans mon rétroviseur ne fit pas attention à moi ; ils pourchassaient déjà quelqu'un, girophares allumés. Je ralentis le temps qu'ils me rattrapent, et me dépassent ensuite. Je n'avais pas envie d'avoir de soucis particuliers avec la police, cela ne pouvait qu'entraver ma tâche que l'on me confisque mon permis, et cela ne manquerait pas d'éveiller un intérêt un peu trop important sur ma propre personne ; je n'avais absolument pas envie de pareille publicité, et ce bon vieux Bruce Wayne avait suffisamment fait des siennes au fil des ans pour que ma réputation tolère ad vitam aeternam le moindre de mes petits écarts. Je prenais garde donc, et sitôt la voiture de patrouille hors de vue, je me remis à accélérer. J'avais conscience d'enfreindre la loi, mais je savais aussi que ce genre de « petite entorse » aux règlements était quelque chose que l'on percevait comme naturel, allant de soi, chez les individus de ma condition. Ce n'était pas moi qui aimait la vitesse, mais cela convenait parfaitement à la représentation sociale qu'on se faisait de Bruce Wayne. En fait, en attirant l'attention, je brouillais les pistes, en me comportant exactement de la manière dont on pouvait s'attendre de la part d'un de ces riches qui possédaient le monde. J'avais revêtit cette représentation comme mon identité personnelle, et je faisais en sorte de ne pas m'en démarquer. J'avais choisit l'une de mes plus belles voitures, un coupé sport pour pouvoir attirer les flashs et en mettre plein la vue. Parce que là où se rend Bruce Wayne le suivent les photographes et les journalistes. Ca aussi, j'avais fini par m'en accomoder. Je voulais respecter le protocole que je m'étais moi même fixé ; habillé avec classe, conduisant une grosse cylindrée, pour arriver avec une superbe jeune femme au bras. D'ordinaire cela dit, il s'agissait d'inconnues, ce qui n'était pas le cas ici. Même si elle avait fait mine de ne pas s'en rappeler, je savais qu'il n'en était rien. Je n'étais pas rustre au point de rappeler à cette policière son passé de prostituée... Alors, je faisais comme si, même si mes regards ne trompaient pas. Si nous devions parler de ce qu'il était survenu à Las Vegas ce qui me semblait une éternité plus tôt, ce serait de son fait et non du mien. En tous cas, pas avant d'en avoir ressenti l'absolue nécessité, ce qui ne m'était pas arrivé jusque là. Alors, si nous n'étions pas sensés nous connaître, comment en étais je venue à lui proposer mon bras pour aller à cette conférence ? Parce qu'elle était flic, et parce que j'avais besoin de leur complicité. C'était dit assez crûment, mais sans cela je ne l'aurais sans doute pas approché de moi même. Cela dit, la tâche n'avait rien de désagéable, et je pouvais la considérer comme une bonne amie, même si je ne la voyais que depuis mon retour quelques semaines plus tôt.


    Arrivé devant chez elle, je me garais non sans attirer l'attention. Qu'on me la griffe m'importait peu, j'avais un garage chez moi, et je pouvais réparer tout ce qui pouvait arriver à ce véhicule. Et si je n'en trouvais pas le temps avant un petit moment, ce qui pouvait aussi arriver, j'avais toujours un tas de belles voitures... Que je ne me rappelais même pas avoir acheté, mais même Alfred avait droit à ses petits hobbies, n'est ce pas ? J'entrais dans le bâtiment assez classe sans être trop bourgeois, et toquais en arrivant devant la porte que la jeune femme avait pu m'indiquer. Une voix féminine me répondit qu'elle arrivait. J'attendais donc patiemment, en jouant négligemment avec mon jeu de clef de voiture. La porte s'ouvrit alors sur une superbe jeune femme, Solomonia, à qui je répondais par mon sourire le plus charmeur et avenant dont j'étais capable. C'est alors que je perçus que quelque chose clochait, et j'haussais les sourcils juste au moment où la belle me claqua la porte au nez, cognant contre la jambe que j'avais déjà avancée pour entrer dans la pièce. Coi devant réaction aussi spontanée, je me regardais dans un miroir de l'autre côté du couloir. Rien sur le visage... Pourquoi avait elle pris peur?



    | Ca, c'est fait. | conclus je, plein d'ironie.


    La porte se rouvrit tout aussi brusquement sur un visage rouge comme une pivoine, alors qu'elle m'invitait à entrer. Je lui souris comme si de rien n'était, faisant mine pour plaisanter de m'attendre à ce qu'elle me reclaque la porte au nez. Je la remerciais d'un signe de tête, et elle referma la porte derrière moi. Je la regardais alors qu'elle se dit qu'elle n'était pas présentable et qu'elle ne savait pas ce qui lui avait pris.


    | Pas de problème. Ce n'est ni la première ni la dernière fois qu'une femme aussi séduisante me claque la porte au nez! | dis je avec un petit sourire taquin


    Suivant son invitation, je m'assis sur son canapé, détaillant du regard la pièce d'un air appréciateur. Je me fichais bien de la taille de cet intérieur. On pensait de moi que j'étais snob, mais j'avais vécu dans un tas d'endroits misérables alors que je cherchais encore à comprendre les crminels, ce qui me semblait être une autre éternité plus tôt. Lui souriant toujours, je lui répondis.


    | Tout ce que je veux, vraiment? |


    dis je continuais de la taquiner


    | Je boirais bien un petit remontant si vous en prenez un aussi. J'ai passé une nuit assez horrible je dois vous l'avouer, et il me faudra bien une petite dose de courage pour affronter cette journée. Heureusement, vous serez là. |
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeSam 19 Jan - 15:29

Les mots de Bruce Wayne la firent rougir encore plus, séduisante ? Vraiment ? Faisait-il allusion à... Non, c'était assez ridicule, il avait beaucoup trop bu ce soir là et probablement n'était-elle pas la seule fille qu'il eut payé pour ce genre de choses. Non pas elle faisait de jugement de valeur mais les personne riches étaient connues pour ce genre de pratiques, faisant bien souvent appel à des réseaux de prostituées pour le moins louches mais bien bonnes d'après eux même, alors pourquoi s'en souviendrait-il ? Toutes ses paillettes, ses tenues saillantes et un comportement de délurée. Elle était si différente à ce jour, à cacher un corps magnifique mais tellement sali par les mains de tellement d'hommes. Mais il était vrai que Bruce fut un client assez agréable, elle avait dûe faire des choses tellement répugnantes à des hommes au physique disgracieux, avec Bruce ce fut assez délicieux bien que toujours du travail. Mais cela faisait parti d'un passé qu'elle voulait oublier, comment aurait-elle pu savoir que Bruce reviendrait à Gotham ? Elle refusait d'avoir peur, elle ne voulait plus avoir peur, ce sentiment lui avait fait bien trop de mal... « Vous êtes bien flatteur monsieur Wayne. » Solomonia souriait alors tandis qu'il s'installait sur le canapé en observant son logis, il ne semblait pas hautain et elle appréciait ce fait. Probablement songeait-il qu'avec le prix qui lui avait coûté la nuit aux cotés de la petite brune elle devrait avoir bien plus de moyen, mais la réalité était qu'elle n'avait vécue de rien jusque là, car tout l'argent de son "dur labeur" avait été prélevé par la personne qui avait géré tout cela en ne lui laissant que le strict nécessaire pour vivre et être sexy à souhait. Solomonia rougissait lorsqu'il lui demandait si elle lui donnerait vraiment tout ce qu'il désirait, avait-il décidé de la faire rougir toute la journée ? En tout cas c'était vraiment bien parti, elle était plutôt mal à l'aise et pour cause. Ce type agissait comme si rien ne s'était jamais passé entre eux, pourtant elle ne pouvait s'empêcher de croire qu'il faisait des sous entendus. Mais n'était-elle pas tout simplement paranoïaque ? Oui, après tout elle avait souvent agi sous la pression de la peur et l'avait bien souvent regretté. Elle devait se contenir, elle devait à tout prix contenir ses émotions quelles qu'elles soient, elle souriait encore et toujours, elle espérait se faire des idées. Il lui demandait un petit remontant à condition qu'elle en prenne un aussi, elle acquiesçait et se dirigeait vers la cuisine alors qu'il poursuivait sa phrase, elle préparait ainsi deux verres d'un cocktail qu'elle faisait en un tour de main, il fallait dire qu'elle avait une très bonne connaissance dans ce domaine, probablement aurait-elle pu se recycler en barmaid lorsque son corps n'aurait plus été assez attirant pour continuer à le vendre aux plaisirs de ces hommes. Elle versait dans deux verres du Rhum cubain en y ajoutant un soupçon de curaçao bleu pour une teinte agréable et du jus d'ananas alors qu'il lui annonçait que la journée serait difficile et qu'il aurait besoin de courage.

Elle retournait dans le dit salon les deux verres en main quand il annonçait se réjouir de la présence de la jeune femme pour tenir le coup, les coupes manquaient de lui glisser des doigts mais ils arrivaient sans catastrophe sur la table basse alors qu'elle venait timidement prendre place aux cotés de Monsieur Wayne sur le canapé « Vous devez être habitué à ce genre d’évènement monsieur Wayne. » lui disait-elle en lui donnant son verre avec un léger sourire sur les lèvres, non elle ne le jugeait pas. Il avait une vie qu'elle n'aurait jamais et qu'elle ne saurait probablement jamais comprendre. D'ailleurs, elle ne savait rien de la vie de Monsieur Wayne, peut-être se trompaient-ils tous et qu'il avait eut lui aussi des moments difficiles... Enfin, tout le monde a des moments difficiles mais il y avait plusieurs degrés de difficultés, quoi qu'il en soit elle ne voulait pas le juger puisque lui n'avait pas l'air de le faire. Elle prenait ensuite son propre verre, cachée derrière sa chevelure brune elle ajoutait « Vous savez une fois là-bas, je préférais rester assez... Discrète. » Solomonia ne regardait pas cet homme à ces mots, elle se sentait tout à fait mal à l'aise. Qui demanderait à ne pas être affiché aux cotés de Bruce Wayne dans les journaux de la presse locale et encore plus probablement... Elle. Pourquoi ? Cette peur que Gabriel la cherche encore et finisse par la retrouver et se vengerait d'elle. Gabriel animait ses cauchemar depuis sept ans et elle songeait que cela ne saurait cesser un jour. S'il revenait que ferait-elle ? Elle ne pourrait pas fuir, elle n'en aurait pas la force. Il pourrait la tuer, la tabasser, la violer autant qu'il le souhaiterait parce qu'elle resterait juste paralysée par ses émotions. Jamais elle ne saurait lutter contre ce tortionnaire qui lui avait tout volé, elle ne saurait se défendre et personne n'était là pour la protéger, pas même Selina Kyle... A ces pensées la jolie brune portait son verre à ses lèvres et buvait quelques gorgées de celui-ci avant de se pencher pour le poser de nouveau sur la table basse en relevant son regard noisette vers son invité avec un petit sourire qui se voulait aussi sincère qu'elle le pouvait, elle ne serait jamais à l'aise avec cet homme tant elle ne saurait pas ce qu'il pensait véritablement d'elle, c'était une réelle torture que de devoir faire face à ses démons du passé, mais elle devait faire de tout cela une force n'est-ce pas ? Elle devait les affronter un à un pour qu'un jour peut-être être capable d'affronter Gabriel. « Merci d'avoir accepté de venir me chercher, je sais que cela vous fait faire un certain détour et perdre bien du temps. » ajoutait-elle enfin en triturant ses longues mèches marron par habitude, elle laissait l'homme supposer ce qu'il voulait, des explications monsieur ou juste des remerciements de la part de la jeune femme ? C'était à lui de voir, elle restait calme d'apparence et si timide et pourtant il l'avait connue entreprenante et sauvage. Avait-il fait le lien entre ses deux personnes ? Aujourd'hui il était face à la vraie Solomonia à moins qu'il ne s'agisse encore d'une image qu'elle laissait refléter aux yeux des autres pour se donner bonne conscience ? La vérité était autre et tellement compliqué, Solomonia Abernathy en réalité se cherchait encore.
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeMer 23 Jan - 17:16

    La jeune beauté se mit à rougir encore plus aux paroles que je lui sortais pour faire le beau charmeur. Avoir un comportement moralement acceptable pour tout le monde quand on s'appelle Bruce Wayne, ça veut dire qu'on doit pouvoir charmer tout ce qui bouge, séduire tout ce qui a des seins, et sourire à tout bout de champ. Là, je me sentais très seul. Certes, j'appréciais la jeune femme qui allait m'accompagner, ou plutôt que j'allais accompagner à cette fameuse conférence, mais il fallait bien avouer que ce n'était pas moi. Ce n'était pas moi... Toute l'ambivalence de ma personnalité résumée en une seule situation, en à peine quelques paroles. On ne pouvait pas dire qu'il y avait foule pour connaître la vérité qui se cachait sous le vernis superficiel mais très résistant de la personnalité que j'affichais lors de tous les rendez vous mondains. Je ne cache pas que je prenais parfois plaisir à pouvoir m'évader de toutes les préoccupations qui m'habitaient continuellement l'esprit. Ca me faisait beaucoup de bien que de pouvoir m'oxygéner un peu la tête. Voir des femmes, aller boire à quelque cocktail bien chic et pouvoir me coucher ensuite, ou alors manger un bon plat dans un de mes restaurants. L'avantage quand vous risquez votre vie et que vous êtes déjà passé un certain nombre de fois à côté de la mort, c'est que vous êtes capable de profiter de tous les petits plaisirs que la vie pouvait offrir. Un bon repas, une bonne bouteille, une compagnie plaisante, une conversation enrichissante... Toutes ces choses finalement bien anodines pouvaient parfois revêtir tant d'importance... C'était quelque chose qu'il fallait que je conserve si je ne voulais pas devenir fou et sombrer dans une solitude terrible qui finirait par avoir raison de mes dernières forces. C'était en partie pour cela que j'étais présent, ici et aujourd'hui. Il fallait bien avouer qu'il y avait tout ce qu'il fallait pour que l'on passe un bon moment. Une jolie fille, une bonne entente, un intérêt sous jacent... Solomonia me complimenta sur le fait que je sois flatteur. Je souris comme j'en avais l'habitude, charmeur.


    | Flatteur ? Je ne fais qu'énoncer la vérité vraie. Vous devriez vous y faire... |


    Encore un compliment : ce brave Bruce Wayne est bien mondain... Que voulez vous, on ne se refait pas ! Je contemplais à nouveau ce joli minois devenir rouge pivoine alors que je continuais de lui parler. Je faisais de légers sous entendus grivois, mais rien de bien terrible. Etait elle gênée à ce point parce que contrairement à ce qu'elle semblait afficher, elle se rappelait bel et bien de notre toute première rencontre ? Peut être. Je ne pouvais que m'en douter et ne pas en être certain, puisque je ne pouvais revêtir l'outrecuidance nécessaire pour lui poser la question moi même. Je tenais à ce que nous conservions de bonnes relations, au moins pour un temps en tous cas. Je ne pouvais décemment pas présager de l'avenir, mais on ne pouvait pas dire non plus qu'il y avait de grandes chances pour que les choses continuent de bien se passer entre nous si je commençais à ressasser un passé probablement un peu trop douloureux pour qu'il soit supportable. Je devais bien avouer que les choses pourraient être pires, mais je notais mentalement que je devais désormais faire attention. La gêner ne pourrait que provoquer l'irréparable, et il en était fondamentalement hors de question. Je n'avais pas le droit de la forcer à se confronter à son passé qui devait être assez douloureux. La jeune beauté acquiesça et me laissa seul un petit moment pour nous amener à boire. Venant finalement se rasseoir à mes côtés, Solomonia posa sur la tablette deux verres remplies de ce qu'il semblait être un cocktail à base de rhum d'après leur odeur. Me souriant et m'avançant mon verre, elle me dit que je devais être un habitué. Taquin, je reprenais la parole.


    | Etre un habité ne signifie pas que j'ai hâte d'y être... Santé. |


    J'engloutissais une bonne partie du verre, et sentais l'alcool me réchauffer doucement depuis l'oesophage. C'était bon et agréable, ça me faisait du bien. Je fronçais ensuite les sourcils à sa requête, mais y égréais de bon cœur. Je n'avais pas du tout envie de la brusquer.


    | Oui, si vous désirez éviter tout le tapage de mon arrivée, je peux laisser la voiture plus loin et on finira à pieds. On sera moins visibles si on arrive par la petite porte, si vous préférez. |


    Je ne savais pas trop d'où lui venait toute cette gêne, mais j'en venais presque à me dire que je devrais annuler pour qu'elle se sente plus en sécurité, pour qu'elle se sente plus à l'aise. Si ma présence la décontenançait autant, cela ne pourrait avoir chez elle que des effets indésirables et je n'avais pas vocation à autant perturber les gens qui m'entouraient ; je m'y refusais, tout simplement. Que je sois Bruce Wayne était mon fardeau, pas celui de tous ces illustres inconnus. Je refusais que d'autres en subissent le poids. Toujours aussi gênée et mal à l'aise, la jeune femme vint me remercier du détour que j'avais fait pour venir la chercher. Je pris un air innocent, l'air visiblement désappointé qu'elle puisse considérer que cela ne me fasse pas plaisir.


    | Aucun problème, ce n'est pas comme si j'avais du temps à tuer depuis mon retour... Mais vous êtes bien sûre que vous tenez à ce que je vous accompagne ? Ma présence semble vous mettre vraiment mal à l'aise, et je m'en voudrais de vous imposer ma présence si celle ci ne vous convient pas... |
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeDim 27 Jan - 14:36

Il jouait très bien son rôle de séducteur et il tenait pour ainsi dire bien sa réputation. D'après la population et les médias Monsieur Wayne était un riche séducteur encore seul, ironie de sort ou était-ce sa volonté de rester seul ? Aimait-il trop la séduction pour un jour envisager aimer quelqu'un ? Pourtant, elle avait connu un homme bien triste à Las Vegas, tellement triste qu'il avait préféré faire usage de ses services plutôt que d'aller au jeu de la séduction avec des clientes du restaurant qui pensaient rencontrer le prince charmant dans cette ville de tous les pêchés et là où tous les mariages ne finissaient jamais heureux. Elle avait connu un homme qui n'avait que faire des flatteries et n'avait besoin que d'un rapport charnel. Elle s'en souvenait, et lui se souvenait-il ? Comment aurait-elle pu le savoir ? Ce n'était pas le genre de question qui se pose, elle ne le pensait pas idiot pour ne pas s'en souvenir mais peut être avait-il trop bu. Ou peut-être n'était-il pas ce qu'il montrait être, peut-être n'était-il flatteur que pour se donner cet air qu'ont toutes les personnes immensément riches et que le soir il se plaisait à essayer toutes les prostituées de la ville. Il lui fit alors remarqué qu'il ne voulait pas forcément être à cette cérémonie, elle lui adressait un léger sourire qui se voulait compatissant mais elle mentait. Elle ne pouvait pas le plaindre, c'était au dessus de ses forces. Il n'avait aucune raison de se plaindre, il ne savait pas ce que c'était de souffrir, il se plaignait comme ses gosses pourris gâtés et capricieux. Non, elle ne pouvait pas faire semblant à ce point là, c'était trop difficile. Alors elle déviait la conversation sur autre chose, sur le fait qu'elle aimerait être discrète ce soir là à ses côtés. « D'accord. » répondait-elle à sa proposition. Elle acceptait évidement.

Seigneur dieu ! Elle avait réussie à le mettre mal à l'aise ! Quelle était stupide ! Faible elle était, faible elle serait toujours. Elle agissait de façon tellement ridicule qu'elle avait fini par mettre son invité à cran et lui suggérait de se rendre seule à cet évènement, il avait la réaction d'une personne normale, c'était elle qui avait un problème, elle était folle. Est-ce qu'il pensait cela d'elle ? Elle ne savait pas vraiment quoi penser à cet instant. « Non. » Elle finissait d'engloutir son verre avant de se tourner vers Bruce, dégageant son visage de sa chevelure brune derrière laquelle elle prenait l'habitude de se cacher depuis le début de leur conversation. Elle affrontait le regard de cet homme, elle était tellement fatiguée de faire semblant, elle voulait être forte. Comme Sélina, oui elle devait imaginer que Selina était là, juste à coté d'elle et la soutenait de toute sa force féline. « Monsieur Wayne, votre présence ne me met en rien mal à l'aise. Je ne suis pas quelqu'un d'aussi importante que vous voyez vous et je suis tout à fait ravie que vous ayez la gentillesse de venir chez moi. » Elle prit une inspiration et fit signe à cet homme de ne pas parler, qu'il ne la coupe surtout pas dans son élan de courage inhabituel. Elle sentait son coeur battre comme un fou à vive allure dans sa poitrine « Si vous tenez vraiment à le savoir monsieur Wayne, j'aimerais juste avoir enfin une vie normale. J'ai rêvé d'une vie de château moi aussi, mais avec le temps je me suis rendu compte que j'avais visé bien trop haut. » Il ne pouvait pas comprendre. Il ne savait pas ce que c'était de ne rien avoir, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir, il fallait de tout en ce monde. Pourtant au fond d'elle elle lui en voulait tout de même, comme elle en voulait à toutes ces personnes heureuses alors qu'elle n'avait plus jamais été heureuse depuis qu'elle avait perdue son innocence à cause d'un monstre qui ne la lâcherait jamais. Elle ajoutait à ses mots un petit sourire tendre pour lui manifester son amitié peut être, elle ne savait pas trop. Elle ne pouvait jamais dire ce qu'elle pensait, elle avait juste envie de l'étrangler avec l'un de ses sous vêtements qui avait mit cet homme dans tous ses états devant un corps salis par des centaines d'hommes. Les hommes n'étaient que des porcs, mais elle aimait croire qu'ils ne l'étaient pas tous, qu'il y avait une once d'espoir dans ce monde.

La belle se penchait et prenait leurs verres vides dans chacune de ses mains « Je vais nous resservir, a moins que vous voulez boire autre chose Monsieur Wayne ? Je ne voudrais pas que vous pensiez que je suis en train de vous alcooliser » plaisantait-elle. Elle était assez douée pour changer de sujet au cours d'une discussion. Probablement que ce serait assez mal vu qu'une policière fasse boire un homme comme Bruce Wayne avant que celui-ci ne prenne le volant. D'ailleurs, si beaucoup ne disaient rien aux infractions de vitesses de celui-ci, la jeune femme ignorait si elle saurait lui tenir tête, quelles flatteries serait-il capable de formuler pour échapper à une amende alors qu'il était immensément riche ? Oui, l'image qu'elle se faisait de cet homme était assez torturé, elle était partagée par la tristesse qu'elle avait pu voir par le passé chez cet homme et ce qu'il était aux yeux de tous. Mais les gens changent avec le temps. Bruce Wayne ne l'intéressait pas vraiment en tant que tel, c'était juste cet homme qui avait semblé humain pour une fois, mais à ce jour il semblait aller très bien à moins que cela ne soit tout comme elle, une carapace dans laquelle il faisait terriblement froid.

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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeVen 1 Fév - 13:20

    La jeune femme qui allait m'accompagner m'offrit un sourire compatissant, pourtant son regard trahissait une certaine expertise dans la mimique qu'elle affichait que cela me laissait coi un moment, réfléchissant à tout ce que j'avais pu dire ou faire, et surtout à ce que cela m'évoquait. Je reconnaissais ce genre d'attitude pour ce qu'il était ; l'habitude d'une prostituée de devoir compatir aux malheurs ou au besoin de compagnie qu'affichaient les clients à intervalles réguliers. Beaucoup ne devaient pas être les connards libidineux que nous suspections tous en évoquant la prostitution ; il devait forcément y avoir dans le lot quelques autres tels que moi, en mal d'amour, d'affection, ou plus simplement de proximité... Je sentais donc ce sourire factice, pas par méchanceté de la part de Solomonia, encore qu'elle ne devait avoir pour seule image de moi que celle que je laissais voir aux médias, de sorte à un peu plus me démarquer de Batman et donc, de ne pas attirer l'attention sur moi en accaparant justement un maximum de l'attention de tout le monde. Ainsi, on ne relierait jamais cet exubérant gosse de riche en mal de sensations fortes et le vengeur masqué de Gotham City. C'était finalement la conjonction de tous ces éléments qui avaient fini par me mettre quelque part mal à l'aise, en particulier l'idée de gêner ou de déplaire de quelque manière que ce soit à cette jeune femme délicate qui ne semblait pas vraiment savoir quoi faire. Il fallait bien avouer que je devais être intimidant sous le masque de la fortune, de la séduction, et de l'arrogance qui caractérisaient tous autant Bruce Wayne. Peu m'importait, ce que je ne voulais pas, c'était de brusquer Solomonia. Aussi douloureux que cela puisse être, j'étais dans le but bien précis de venir me l'aliéner car j'avais besoin d'elle et de ses informations. Ou en tous cas, que je souhaitais les mobiliser à l'avenir, et rien de mieux que l'avatar de Bruce Wayne pour pouvoir venir en reconnaissance et baliser le terrain en vue d'appels futurs. Quand Solomonia me répondit par la négative à ma proposition, je la regardais, intrigué. Elle termina son verre et je l'imitais, juste avant qu'elle ne vienne de nouveau affronter mon regard. J'essayais de m'incarner avenant, rassurant, de sorte à pouvoir détendre quelque peu l'atmosphère de cette conversation.


    | Il n'est en aucun cas question d'importance. A mes yeux, vous l'êtes plus que moi pour cette ville. A mon niveau, il n'y a que mon argent qui sert. Pour les orphelins, les laissés pour compte, l'écologie même. Mais rien qui ne peut réellement changer le fond à long terme. Vous, vous faites un travail dangereux au contact des gens, et vous en sauvez d'autres par vos actions. Ce serait à moi plutôt d'être mal à l'aise, homme candide que je suis face à une héroïne telle que vous et vos collègues. |


    D'accord, je la brossais certes dans le sens du poil, mais avec un ton sérieux et plein de conviction. Je n'essayais pas de la manipuler ; je n'avais même pas forcé le trait. Je pensais réellement que les policiers de cette ville avaient un rôle très important à jouer. Je ne pus qu'ajouter, après avoir réfléchit un instant à ses paroles, la fin logique des miennes.


    | La vie de château n'est qu'un leurre. Croyez le ou non, j'ai eu beaucoup plus le sentiment de vivre avant ma première « résurrection », alors que j'avais rejeté des années durant l'héritage familial, mes études, mes privilèges. La vie n'y était pas facile, mais je m'y sentais moins prisonnier qu'aujourd'hui. |


    Ce n'était qu'une demie vérité ; je m'étais alors senti prisonnier de ma vengeance inachevée. Pourtant, je ne me sentais pas encore assez proche de Solomonia pour lui confier des détails aussi intimes de mon existence, quand bien même je tentais le rapprochement depuis un petit moment. Je laissais la jeune femme plaisanter à la suite, esquissant un sourire franc à sa proposition.


    | Nous resservir me paraît une excellente idée... |


    Alors que la belle s'éloignait avec les verres, je jetais un regard alentours.


    | Le commissaire Gordon dit le plus grand bien de vous, vous savez ? Vu qu'on parlait de votre boulot de flic, ou plutôt que j'en parlais, ça m'y fait penser. Il dit que vous jetez un regard neuf autour de vous, et que vous êtes à la fois plus blasée et plus imaginative que les autres policiers de cette ville. Comme si vous seule arriviez vraiment à voir dans quelle misère se trouvent les gens de cette ville. |
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeLun 4 Fév - 13:45

Bruce lui confiait son opinion sur l'importance de chacun, elle une héroïne ? Il plaisantait, elle était un être bien pathétique et sans intérêt. Elle l'observait préférant tout simplement ne rien répondre, elle n'était en rien la personne dont il parlait. Solomonia ne savait pas où il voulait en venir, est-ce qu'il faisait cela pour la charmer encore un peu plus ? C'était presque ridicule au final non ? Elle l'observait sans rien dire, respectant ses propos, pourtant il semblait qu'elle ne disait pas vraiment ce qu'elle pensait. La jolie brune adressait à Bruce Wayne un sourire de remerciement bien qu'elle ignorait si c'était ce qu'il attendait d'elle. Elle se sentait crispé, il fallait vraiment qu'elle se détende. Il lui parlait d'une vie compliquée, il préférait être pauvre ? Alors pourquoi ne pas tout plaquer ? Il ne savait pas de quoi il parlait. Il ne savait pas ce que c'était que de vendre son corps pour avoir quelque chose à manger, il ne savait pas ! Il était idiot ! Elle souriait encore, il fallait vraiment qu'elle apprenne à canaliser sa colère, elle n'était pas une femme violente mais la colère brûlait en elle. Parlons boisson c'était plus raisonnable à ses yeux. Elle riait nerveusement en se dirigeant vers la cuisine, elle engloutissait à l'abri du regard de Bruce un verre avant de remplir les verres de façon plus officielle. Bruce continuait la conversation qu'il menait depuis le début, elle fit à nouveau son apparition dans le salon et s'installait à nouveau à ses cotés et elle se tournait pour le regarder avec un réel intérêt. « Vraiment le commissaire a dit cela ? » elle souriait faiblement puis ajoutait en plaisantant « Je ne suis qu'une débutante et beaucoup pense que je ferais mieux d'être assistante sociale. » Solomonia riait doucement en le regardant amusée, les gens pensaient qu'elle ne savait pas ce que l'on disait d'elle, mais elle était loin d'être idiote et savait qu'on la jugeait beaucoup parce qu'elle faisait des erreurs probablement parce qu'elle était trop humaine. « Je ne veux pas être une machine qui sauve des vies et qui se fait acclamé en héros comme Batman ou les autres. Je veux que ce que je fais ait un sens, je veux que ma vie ait un sens. Est-ce que vous comprenez cela Monsieur Wayne ? » Oui, est-ce qu'il pouvait comprendre ? N'avait-il pas envie de faire quelque chose qui ai un véritable sens pour une fois ? Est-ce qu'il n'avait pas envie de donner un but à son existence ? Certains nous dirons qu'il était trop vieux et irrécupérable, pourtant Bruce Wayne aussi devait bien avoir des rêves, tout le monde a le droit de rêver, quel que soit son parcours, quel que soit son âge et quel que soit son rêve.


Solomonia buvait quelques gorgées de son verre, l'alcool l'aidait à se détendre c'était une certitude, elle commençait mine de rien à s'habituer à la présence de Bruce Wayne qui devenait un peu plus intéressante à ses yeux qu'au tout début de leur conversation et dans de très lointain souvenirs assez sombres... « Et vous ? Que pensez-vous réellement de moi ? Si l'on joue à cela, je peux vous mettre à l'aise si vous voulez. » Elle s'approchait un peu plus de lui, probablement que le verre dans la cuisine était de trop, elle avait arrêté l'alcool depuis un certain temps et son organisme était déshabitué à la consommation de ce produit aux effets dévastateurs. Solomonia plongeait son regard dans celui du riche héritier et lui déclarait un sourire aux lèvres « Vous n'êtes qu'un jean-foutre. Vous n'avez jamais rien fait de votre vie et pourtant vous vous pensez important, du moins c'est l'image que vous laissez voir de votre personne. Vous faites le beau avec vos costumes à des milliers de dollars, une voiture qui vaut dix fois le prix de ce misérable appartement où je vis, vous gagnez en une journée ce qu'on ne gagnerait pas en une vie de dur travail alors que vous ne faites rien. Rien du tout. Mais finalement vous êtes seul parce que personne ne vous aime car tout ça est faux. Absolument faux ! Vous ne pouvez pas être ce type, c'est trop cliché pour être réel. » A ses mots elle éclatait de rire, a vrai dire elle ne savait plus vraiment ce qu'elle faisait mais la tête de monsieur Wayne la faisait vraiment hurler de rire. Elle achevait son verre et se tournait vers Bruce « Allé ! A votre tour ! » Rien ne pouvait l'atteindre, son cauchemar était Gabriel, l'ange du mal, et personne ne pouvait comprendre son mal et la toucher, elle était cette glace qu'il avait pu salir à Las Vegas, la vraie Solomonia se protégeait bien des hommes comme lui.
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeSam 9 Fév - 20:42

    J'avais bien l'impression que la jeune femme ne me prenait pas vraiment au sérieux, pour ne pas dire pas du tout. Mes paroles semblaient l'effleurer comme aurait pu le faire le vent, tandis que je remarquais d'un autre côté qu'elle semblait presque me prendre pour un comique. Je ne prenais pas ça pour une insulte personnelle, je savais après tout me tenir. Pour autant, je constatais non sans une certaine inquiétude que c'était toute mon approche qui semblait être à revoir. Comment m'en faire une alliée si elle ne me prenait tout simplement pas au sérieux ? Je n'en avais aucune idée mais la question méritait bien d'être creusée. Je sentais que le contrôle de la conversation m'échappait, et je ne voulais pas avoir à repartir d'ici avec une personne de plus convaincue de l'inutilité chronique des riches héritiers de ce monde. Je ne pouvais pas nier que je n'avais pas toujours vécu cette existence... Mais j'avais tout de même fait déjà beaucoup de choses pour la communauté, à commencer par le don de ma vie elle même, désormais uniquement tournée vers les autres. Cela faisait tellement de temps que je n'avais pas pris le temps de m'arrêter pour faire une pause... Il y avait bien eu Sélina et notre escapade en Italie, que j'aurais cru durer indéfiniment. Cependant, les choses avaient très vite tourné court, et il ne semblait s'agir désormais plus que d'une simple parenthèse. C'était triste, mais c'était comme ça. Quoiqu'il en soit, cela ne m'empêcha pas de détecter la nervosité dans le rire de Solomonia, qui semblait s'esclaffer plus pour ne pas paraître impolie et conforter ce cher Bruce Wayne dans son égo, plutôt que par réel amusement. C'était un peu blessant, mais cela se montrait surtout symptomatique de l'image que je renvoyais aux gens. Les choses étaient ainsi faites ; on ne me croyait qu'assez rarement. Sans doute me prenait on pour quelqu'un de particulièrement naïf.


    | C'est pour ça que vous faites du bon boulot. Vous vous préoccupez vraiment des gens. |


    Mon visage se ferma de façon presque imperceptible lorsqu'elle parla de Batman. Ah. Visiblement, celui ci était toujours loin de faire l’unanimité parmi les forces de police. Il semblait que ceux qui ne le voyaient pas comme un dangereux criminel en étaient à le trouver superficiel. Peut être le considéraient ils comme l'un de ces héros d'opérette qui court après la gloire ? Je n'en savais rien, ça ne me touchait pas plus que ça d'un certain côté, puisque j'avais de toute manière passé beaucoup de temps déjà à être véritablement haï par une large majorité de la population. Il me semblait bien évidemment que l'on ne pouvait aimer tout le monde. Batman lui, ne fera jamais unanimité en sa faveur. C'était comme ça. Je prenais presque pour moi ce qu'elle dit quand elle parlait de donner un sens à sa vie. Je n'en étais pas sûr, mais je pensais qu'elle trouvait que la mienne d'existence n'en avait pas.


    | Je peux le comprendre, oui. |


    Que dire d'autre ? Elle ne croyait pas à ma sincérité, et contre ça je ne pouvais malheureusement pas faire grand chose. Je souris vaguement quand Solomonia me demanda ce que je pensais d'elle, et si je voulais qu'elle me mette à l'aise. Fort heureusement pour moi, elle n'en fit rien. Je ne réagis qu'assez peu ; je ne savais pas si elle faisait ainsi référence aux circonstances de notre rencontre initiale ou non. Je ne répondais rien, ne sachant toujours pas quoi faire pour redresser la barre de l'estime qu'elle semblait me porter. Visiblement, j'avais perdu nombre de mes réflexes auprès des femmes avec le temps, les choses s'étant passées naturellement avec Sélina, j'avais semblait il laissé au placard tout ce qui avait pu me caractériser auparavant. Accrochant mon regard, la belle me dit ensuite ce qu'elle semblait penser de moi. J'haussais les sourcils, indifférent au jugement que l'on portait sur moi, vaguement étonné par sa sincérité. Une fois mes « quatre vérités » sorties, Solomonia éclata de rire, et me demanda d'y aller à mon tour. Très honnêtement, je ne savais pas quoi lui dire. Je réfléchissais un instant, buvant une gorgée d'alcool, ce qui me réchauffa de l'intérieur.


    | Je pense que vous savez très probablement mieux juger les gens que moi, qu'il vous aura fallu très peu de temps pour faire le tour de la personne que je suis. En même temps, je ne semble pas très compliqué ! Je prends ça comme un compliment, je préfère être simple qu'inaccessible. Vous ? Je n'en sais trop rien, je ne vous connais pas assez. Et je n'ai de toute évidence pas votre coup d'oeil de flic pour pouvoir jauger les gens aussi rapidement. Vous êtes jeune, intelligente, et jolie. Je ne vous aurais simplement pas imaginé faire cette carrière, mais ce n'est pas un mal pour autant. |


    Que dire, pour faire remonter l'image terriblement fausse qu'elle avait de moi ? Je n'en savais rien. Je gardais le silence. Il était rare que je sois indisposé en présence d'autres personnes, plus encore en présence de femmes. Je devais me rendre à l'évidence ; ce n'était pas pour rien que j'avais passé autant de temps reclus dans mon manoir après ma victoire à la Pyrrhus contre Dent et Joker. Je n'avais plus jamais été le même. Je buvais encore une gorgée, non sans une certaine gêne.


    | Nous devrions peut être nous mettre en route, avant que l'on ne soit plus capable de bouger, qu'est ce que vous en pensez? |
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeMer 13 Fév - 12:46

Il disait comprendre, elle esquivait un sourire. Oui, lui aussi devait bien avoir des rêves à lui. Pourquoi serait-ce interdit parce qu'il était Bruce Wayne ? Bien sur il n'était pas aussi horrible que cela, il était même l'un des hommes les plus plaisants qu'elle eut rencontré dans sa vie. Puis elle le décrivait, d'une façon assez brutale et franche, bien qu'elle ne dise une fois encore pas tout. L'homme répondait à peine, il n'osait pas trop s'aventurer sur ce terrain là, comme s'il ne voulait pas lui dire la vérité, lui dire à quel point elle était agaçante, peu sure d'elle et surtout maladroite. Il n'osait pas lui dire qu'elle était trop fragile pour ce métier et qu'elle n'était bonne qu'à une chose qu'il avait déjà fait d'elle. Peut-être ne pensait-il pas vraiment toutes ces choses d'elle, mais elle ne pouvait s'empêcher de le croire, il ne disait pas les choses. Cela ne serait pas correct n'est-ce pas ? C'était probablement là son excuse. « Je ne vous juge pas monsieur Wayne. Je vous dis ce que je pense de vous. La différence entre le jugement et la pensée, c'est que la pensée peut évoluer. Je ne suis pas apte à juger qui que ce soit, mais si nous nous sommes battu pour avoir ce droit de penser vous devriez l'utiliser plus souvent. » L'insultait-elle encore ? Pas du tout, enfin peut-être un peu... Elle voulait juste lui faire comprendre qu'il avait le droit de penser, d'être Bruce et non pas uniquement monsieur Wayne. Il avait le droit de se lâcher, de dire ce qu'il pensait et de vivre. Finalement, il semblait prisonnier de cette personne. Elle était dans le fond assez triste pour lui. Elle avait cru que cet homme désespéré qui était venu passer le week-end à Las Vegas était parti vers son avenir mais il était resté bloqué. Il était enfermé dans ce personnage, qui était-il ? Elle ne savait pas, mais il n'était pas heureux. C'était un mensonge, comme ses sourires à elle. Les gens sont obligés de mentir, mais certains le font plus que les autres. La belle savait qu'une relation se coupait en trois parties. Il y avait la partie commune, ce que l'autre transmet à l'autre. Puis il y avait la partie de chacun, la partie des pensées et des sentiments. Cela pouvait paraître compliqué, mais c'était logique. Si Solomonia envoyait un message à monsieur Wayne, là était la partie commune. La façon dont lui recevait le message, la façon dont il le percevait était propre à lui-même. Si une femme pleure parce qu'un homme la quitte, elle pleure par sa faute à elle. C'était elle qui se faisait pleurer, c'était sa réaction à elle. Compliqué n'est-ce pas ? Probablement que la belle avait lu beaucoup trop de livres en psychologie, mais elle en avait eu besoin de se donner de la force. Elle savait que si les autres lui faisait peur, c'était elle qui créait cette peur, que c'était à elle de la combattre et que les autres ne pouvaient rien pour elle.

Il était gêné, elle le sentait. Mais ce n'était pas de sa faute à elle, il se mettait mal tout seul. Elle lui souriait encore puis il lui disait qu'ils feraient mieux d'y aller. Elle riait faiblement, il avait probablement hâte d'y être et de se débarrasser d'elle. Ce qui était plus que compréhensible. « Bien sur, allons 'y. » Déclarait-elle en achevant son verre, elle se levait et posait son verra sur la table basse tandis que monsieur Wayne en fit de même, elle l'orientait vers la porte d'entrée en lui souriant encore « Vous savez je vous apprécie monsieur Wayne. Je sais que je ne suis pas très... Aimable avec vous, mais vous et moi nous savons pourquoi... » Elle penchait doucement la tête en triturant sa chevelure brune du bout des doigts, soupirant faiblement. Quelle idiote... Elle s'en voulait, elle aurait mieux fait de se taire, de garder son mal pour elle. Qu'est-ce qui lui avait prit ? Pourquoi fallait-elle qu'elle soit si faible ? Elle pensait de trop, bien trop réprimée toute sa vie, elle n'arrivait plus à contenir ses pensées. Elle était juste pathétique, tout autant que son jogging... « Je ne me suis même pas changé. » déclarait-elle en lui adressant de nouveau un sourire amusé avant de faire volte face en guidant de nouveau Bruce Wayne dans le salon « Je n'avais pas les moyens de m'acheter une robe somptueuse pour vous accompagner, mais j'ai limité les dégâts pour ne pas vous faire honte. » Elle souriait encore, c'était plus fort qu'elle que d'afficher ce sourire parce que les gens attendaient d'elle qu'elle leur sourit.

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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeJeu 21 Fév - 10:38

    Je ne savais pas vraiment qui avait désormais le contrôle de la discussion ou de la situation. Le point de vue de la jeune femme m'avait un temps désemparé, mais je reprenais contenance intérieure en me rendant compte que je n'avais de toute manière jamais ignoré le point de vue que les gens pouvaient porter sur moi. Ou plutôt, sur Bruce. Qui que l'on soit, on ne sera toujours jugé que par ses actes, m'avait dit quelqu'un un jour. Je m'y étais fait, jadis, et pourtant les paroles de la jeune femme, son jugement à mon encontre, m'avait quelque part touché. J'avais trop relâché ma vigilance en compagnie de Sélina, cela n'avait eu finalement rien de bon semblait il. Il fallait que je me remette seul sur le droit chemin. Il fallait que je me blinde à nouveau, que je réintègre définitivement l'idée d'être le paria de Gotham. Il ne pouvait en aller autrement, alors il fallait bien que je me doute que les extrémités auxquelles j'en étais réduit sous le masque du Batman n'allaient jamais m'attirer l'amour de qui que ce soit. On m'idéalisait parfois, mais il fallait bien que je fasse en sorte que l'on me craigne, surtout. La limite à ne pas franchir ? Je devais faire en sorte de terrifier les criminels, mais pas les honnêtes gens de cette bonne vieille ville. C'était là la seule limite que je me devais de conserver. Et me parer du constant mépris contre Bruce comme d'une armure. Comme à cet instant, où je posais un regard poli mais indifférent à Solomonia, ne me laissant toucher en aucune manière par les arguments qu'elle pouvait annoncer. J'haussais les épaules négligemment alors qu'elle continuait de parler, toujours mon petit sourire nonchalant affiché sur les lèvres.


    | Vous en avez effectivement le droit. Une personne que j'ai beaucoup aimé autrefois m'a dit un jour que qui que l'on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que par nos actes. Je pense donc que je mérite ce que vous pensez de moi, et n'aie d'autre choix que d'assumer ce que je ferais volontiers. |


    Langage châtié, l'armure du riche bien éduqué. Je jouais de nouveau un rôle, me parant du masque du bon et brave Bruce, même si j'étais navré au fond de moi de m'être laissé berner par une naïveté que j'avais enterré il y a bien longtemps. Je me sentais dès à présent rassénéré de me parer du mépris d'autres personnes, c'était un peu comme retrouver ma véritable nature ou comme une seconde peau bien familière. Je laissais un moment Solomonia dans ses pensées. Elle acquiesça à mon désir de partir et vida son verre alors que je fis pareil avec le mien. C'est alors qu'en souriant, elle me lança une espèce de pique que je saisis en plein vol. Sérieux tout à coup, je m'arrêtais manteau en main face à elle. Je n'avais pas rêvé, elle avait fait une allusion à peine masquée de ce passé que nous avions en commun. Ce voyage d'affaires à Las Vegas, qui avait dégénéré d'une singulière façon, était toujours dans ma mémoire.


    | Les relents du passé vous hantent ? Moi aussi. Je ne nourrissais aucune mauvaise intention à l'époque, pas plus que je n'en nourris aujourd'hui. |


    Je la laissais retourner dans le salon et la suivait doucement, alors qu'elle souriait toujours en continuant une fois de plus à se dévaloriser.


    | Pour ce que ça vaut, vous m'aviez fait du bien. Humainement, je veux dire. Vous ne m'aviez pas jugée à ce moment là quand d'autres l'auraient fait. Si vous dites une fois de plus que vous allez me faire honte, je vous préviens je m'en vais ! Vous êtes jeune et jolie, profitez en ! Quelle importance peut bien avoir une robe...! |


    L'ancien masque de Bruce aurait probablement dit « Quelle importance peut bien avoir une robe alors que je vous l'enlèverais bien », mais heureusement pour moi, tout ce joli monde dans mes identités avait grandit.
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeLun 25 Fév - 15:33

Les propos de Bruce Wayne laissaient la jeune femme sans réponse. Que répondre ? Il était à nouveau ce Bruce Wayne des médias, alors cet homme n’intéressait pas vraiment la jeune femme. Elle le sentait, elle l’avait touché, ce n’était pas ces habitudes que de blesser les gens, que de les secouer pour en faire sortir le meilleur ou le pire. Ce n’était pas son rôle, ce n’était pas ce qu’elle était au fond d’elle, elle voulait être faible mais elle en avait pas le droit parce qu’elle avait trop souffert. Alors elle se dirigeait vers la sortie, prête à y aller dans cette tenue plutôt douteuse. Elle parlait, encore et toujours. Comme si depuis qu’elle avait ce droit fabuleux de parole elle se sentait libre de parler à tout va. Jusqu’à ce que des mots qui la hantaient finissent par sortir, un petit sourire devant cet homme figé par les mots qu’elle sortait. A croire qu’elle avait décidé de l’achever ce soir là n’est-ce pas ? Pourtant rien n’était volontaire, maladroite et fragile ; elle était victime de tout même d’elle-même. Pourtant, Solomonia refusait de se comporter en victime, mais jusqu’à quel point ? Conduisant monsieur Wayne dans le salon pour la seconde fois, elle l’écoutait se justifier et menaçait de partir si elle continuait de se dévaloriser. Intéressant... Monsieur Wayne menaçait les gens, mais elle n’était pas l’un de ses actionnaires qu’il menait à la baguette, elle était une personne à part entière et aux yeux de la loi ce qu’elle disait avait la même valeur que ce que lui pouvait bien dire. Qu’il le veuille ou non. Elle l’observait quelques secondes en silence avant d’hausser les épaules et se tourner vers l’étagère, se mettant sur la pointe des pieds pour attraper tout en haut de celle-ci un paquet qu’elle ouvrait en le posant sur la table basse ; rien d’exceptionnel, une robe noire de tout ce qu’il y avait de plus basique et discret en ce monde. Les paillettes, le rose, des décolletés plus que plongeant ; c’était fini. Elle se tournait vers le riche héritier et répondait enfin « Je suis ravie de l’apprendre. Vous savez je ne vous en veux pas. » Elle détachait sa chevelure brune qui tombait sur ses épaules et retirait ses chaussettes qu’elle laissait au sol « Finalement, vous et moi n’étions pas si différent à cette époque. » ajoutait-elle en retirant son débardeur pour se dévoiler devant lui en soutien gorge, après tout... Pour maintenant ! « C’était mon travail. J’étais là pour être jolie et obéir. Vous aviez besoin d’être consolé et moi de survivre. Finalement, nous avions eut besoin l’un de l’autre. » elle ôtait ce jogging qu’elle pliait avec attention pour le poser sur la table basse avant de croiser les bras et enfin tourner son regard vers le grand Wayne en tenue peu appropriée « Vous étiez dévasté et humain. Vous n’étiez pas comme tous ces pervers qui savent que vous êtes là en esclavage parce que la vie vous a conduit à n’être que l’ombre de vous même. Vous n’étiez pas comme ces hommes qui vous arrachent le peu de dignité qu’il vous reste en vous frappant ou vous jetant des insultes parce que vous êtes bien minable. Parce qu’au fond de vous. Vous ne vous sentiez plus digne de rien, vous aviez eut besoin de croire. » Elle décroisait les bras et ouvrait la fermeture de la robe qu’elle enfilait. « Vous étiez pitoyable mais je l’étais bien plus que vous. Cependant, ni l’un ni l’autre n’avait envisagé un jour de tomber aussi bas et pourtant nous l’étions. Et pourquoi ? A cause de l’amour. » Elle riait faiblement, oui ce stupide amour ! Quelle le haïssait ! Elle n’avait jamais pu aimer, sa solitude était le prix à payer d’années de servitude... « Et aujourd’hui nous revoilà. Gotham, notre ville d’origine, là où nous sommes peut-être plus dignes... Vous sentez-vous plus digne aujourd’hui Monsieur Wayne ? Moi pas. » D’un geste habile qui était propres aux gens du spectacle ou aux prostitués, elle remontait la fermeture de sa robe qui faisait tout le long de son dos sans le moindre à-coup, elle avait accompagné ces mots avec un sourire. Si lui portait son masque, pourquoi ne pourrait-elle pas mettre le sien ? Montrer ses souffrances ? A quoi cela pourrait-il bien servir. Tout le monde souffre, elle n’était pas seule au monde, pourquoi serait-elle égoïste ? Elle se dirigeait vers la salle de bain, se donnant quelque coup de peignes et un peu de parfum sans vraiment réelle conviction. Etre jolie ? Elle s’en fichait désormais, elle l’était c’était juste un peu de chance dans sa vie malheureuse. Elle enfilait des ballerines simples sans le moindre talon pour être aussi discrète visuellement qu’auditivement. Un autre sourire et une question innocente « Est-ce que je vous plait ? » Toujours ? Inutile de jouer avec le feu n’est-ce pas ?

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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeMer 27 Fév - 12:38

[list][justify]Moi qui parvenait d'ordinaire plutôt bien à jauger le cœur de mes concitoyens y compris des plus parfaits inconnus, il me semblait désormais que je ne parvenais pas à faire la moitié de ce que je parvenais à faire d'habitude. Solomonia avait une incroyable façon de se prémunir contre les gens comme moi qui semblaient capables de lire dans les esprits. De marbre la plupart du temps, elle se réfugiait ponctuellement dans un sourire qui semblait vouloir tout dire et son contraire. S'en était tout de même plus que déroutant, mais que pouvions nous faire contre cet état de fait ? Pas grand chose, de toute évidence. J'essayais au maximum de décrypter son attitude mais sans y parvenir. Que dire du pavé que j'avais lâché dans la mare en entrant dans son jeu à propos de notre toute première rencontre, moi milliardaire déprimé et elle escort girl de haut parage ? En tous cas était ce ainsi que je me l'étais rappelée suite à mon voyage d'affaires à Las Vegas. L'avais je rêvée ? En aucun cas. Je suis quelqu'un d'assez pragmatique, je n'étais pas du genre à m'inventer des histoires ou à rêver d'une autre vie. Je faisais ce pourquoi j'étais fait, et ça se limitait à ça. Elle ne me répondait pas. Je ne comprenais toujours pas les motivations de Solomonia, ni même ses réactions. A mes yeux, elle était un mystère presque entier, et c'était quelque chose loin d'être agréable, loin de rendre les choses plus faciles pour tout le monde. La belle attrapa une robe, et se défit les cheveux tout en retirant ses chaussures, en me disant qu'elle ne m'en voulait pas. Devais je garder le masque hautain et rigolard de Bruce Wayne ? Non, je ne croyais pas, je retins donc ma réplique pleine d'ironie. Je la laissais parler, essayant d'en savoir plus sur elle et sur ce qu'elle pensait, me faisant plus observateur que jamais dans l'espoir de décrypter tout à fait qui j'avais en face de moi. Je n'écarquillais pas les yeux en voyant son corps plus que dénudé qu'elle affichait en ne conservant qu'un soutien gorge pour le haut. Bruce Wayne en aurait eu les yeux qui lui en seraient sortis des orbites. Moi, je n'étais qu'un homme certes, mais un homme plein de détermination. Je choisissais ce que je voulais voir. Et plus que son corps certes appétissant, c'était ses réactions qui m'intéressaient pour l'instant présent.


Besoin l'un de l'autre. Comme c'était vrai, et si éloigné de la vérité à la fois. Ce dont j'avais eu besoin à l'époque, c'était de Rachel. Mais elle était morte. Pour ma plus grande honte, je m'étais rabattu sur autre chose, prolongeant par la même un système de souffrances que je combattais déjà à l'époque. L'alcool n'avait jamais eu énormément d'emprise sur moi. Sauf cette soirée précise, qui m'avait servie de leçon. Croisant les bras, la jeune beauté se tourna vers moi uniquement vêtue de dessous, ce qui éveillait chez moi un désir bien masculin, mais qui pour le coup s'avérait toujours masqué, comme en arrière plan, par la détermination que je nourrissais de découvrir qui elle était vraiment sous ce bel emballage. Je relevais qu'elle reportait la faute de sa condition à l'amour, ce qui n'était pas sans soulever beaucoup de questions. Questions auxquelles j'accordais mon attention pleine et entière ce qui n'était pas sans m'avantager, principalement du fait que j'avais de mon côté bien d'autres choses à dire sur l'amour, sur cette période précise de mon existence.



| Moi non plus. Se battre pour cette ville, c'est se salir les mains à longueur de temps. Croyez le ou non, Gotham peut me compter parmi ses gardiens.. Je fais ce que je peux, avec les moyens dont je dispose. Depuis la dernière fois où nous nous sommes rencontrés, je suis allé encore plus loin dans ce combat, et n'en suis sorti ni plus grand ni plus blanc. |


Quand elle revint, je lui annonçais la vérité, promenant mon regard sur sa personne. Maintenant qu'on avait parlé de tous ces vieux souvenirs, je pensais à Rachel...


| Oui, vous êtes très séduisante, mademoiselle Abernathy. |
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeDim 10 Mar - 20:58

L'amour rendait les hommes fous et cruels. Elle en voulait tellement à cette chose, mais elle lui en voulait parce qu'elle l'avait abandonné. Pourquoi Felix ne l'avait pas gardé ? Avait-il été trop bien pour elle ? Il lui avait redonné espoir. Elle aurait pu avoir beaucoup plus à ses cotés, mais elle était partie. Elle avait prié au fond d'elle pour qu'il vienne la chercher à la gare pour lui demander de rester avec lui, mais il n'était jamais venu. Elle ne lui avait jamais caché son futur voyage à Gotham, mais il n'était pas non plus venu la voir. Peut-être était-ce à elle de retourner à New-York pour le retrouver, mais elle avait bien trop peur. Et pourtant, elle ne saurait lui dire non. Si seulement il lui avait demandé de ne pas partir, elle ne se serait jamais éloignée de lui. Solomonia ne savait dire non aux personnes qui lui font les yeux doux, ce qui lui avait valut bien des souffrances, mais elle était faible et probablement ce fait ne changerait jamais. Elle ne se sentait pas mieux, elle ne se sentait pas davantage digne, elle ne se sentait pas plus fier. La réponse de Bruce l'étonnait pour ainsi dire, il avait l'air tellement sur de lui... Et pourtant il ne se sentait pas digne, le regard brun de la jeune femme se posait sur cet homme qui prétendait se battre pour Gotham. Elle esquivait un léger sourire avant de répondre « Je vous crois Monsieur Wayne. Nous avons tous besoin d'un peu d'espoir. » disparaissant dans la salle d'eau où elle enchainait des gestes qui étaient à ses yeux dérisoires. A son retour, Bruce semblait quelque peu pensif, un peu comme s'il était ailleurs à cet instant, elle le ramenait sur terre en lui posant une question sans réellement apporter d'intérêt à ce que répondrait ou non l'homme, que pensait-il d'elle physiquement ? Les hommes avaient bien trop pensé à son physique. Le riche héritier la flattait encore une fois et elle se contentait d'y répondre avec ce célèbre sourire qui ne témoignait aucune émotion, elle ramassait son sac et saisissait ses clés en répondant tout de même avec politesse « Ravie de l'apprendre. » Elle se tournait vers l'homme avec un léger sourire qui voulait juste dire : ça y est, je suis ENFIN prête. Bien qu'elle ne fut pas vraiment longue et avait tenue une discussion avec lui pendant qu'elle se changeait. Elle repensait alors à ce qu'elle venait de faire et se sentait quelque peu honteuse, mais dans le fond elle ne regrettait pas.

« Navrée de vous avoir fait patienter... Et d'avoir été peu présentable. Je vous le confie... Je suis ravie d'avoir eu cette discussion avec vous, aussi douloureuse et déstabilisante fut-elle. J'imagine que c'était un passage inévitable pour qu'un jour peut-être j'aille mieux. Et peut-être vous aussi. » Elle laissait ses propos sur des hypothèses parce qu'elle ne savait prévenir l'avenir, parce qu'elle ne savait rien de cet homme et de ce qu'il attendait de la vie. D'ailleurs elle ignorait ce qu'elle voulait elle-même. Aller mieux ? C'était un projet bien vague n'est-ce pas ? Un projet bien trop ambitieux. Elle ne savait pas vraiment ce que la vie lui réserverait, elle savait juste qu'elle devait se battre, encore et toujours. Un dernier sourire et il était temps de partir n'est-ce pas Monsieur Wayne ? Solomonia n'avait pas été si emballée que cela par l'idée d'aller à cette conférence mais au final elle se sentait en paix avec monsieur Wayne, du moins un peu plus que ses aprioris qu'elle avait eu de lui suite à cette nuit à Las Vegas. Une nuit parmi tant d'autre, elle devait accepter cette part de sa vie, et seulement après elle pourrait surmonter sa séquestration chez Gabriel. Tout se ferait par étapes et elles seront plus dures les unes des autres.


hj : pardon pour les fautes d'orthographe :/
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeDim 31 Mar - 14:01

    Reparler de tout cela me remettait face à une période de ma vie que j'aurais préféré oublier. Toute cette période où j'avais laissé au placard mon costume et mes principes, me claquemurant dans le domaine familial, coupé du monde et sans autre but que de me morfondre sur la perte de Rachel. Les choses auraient été toutes autres. Si j'avais encore eu mes parents, si je n'étais pas devenu Batman, s'il n'y avait eu Dent ni le Joker qui avaient détruit ce destin... cela faisait beaucoup de si ; mais cela ne m'empêchait pas pour autant de presque tout prendre sur moi. La culpabilité, je l'avais porté à vif comme un médaillon, avec mes remords, et m'étais peu à peu renfermé sur moi même. J'avais totalement abandonné mon masque de Bruce Wayne, ne me bougeait presque plus pour mon entreprise, pour l'héritage familial ou les œuvres de charité, pas plus que je ne rencontrais de femmes ou d'amis. Je vivais seul avec mes pensées sombres, pour seule compagnie le fidèle et sempiternel Alfred qui m'avait toujours épaulé en toutes circonstances. Alfred... je lui devais une vie de services, et mes parents aussi. Toujours à son poste malgré le temps qui passe. Il n'avait jamais eu de femme ni d'enfants, et m'avait confié une fois que son fils, c'était moi. Qu'il m'aimait depuis toujours, qu'il n'était pas mon père et ne le serait jamais, mais que j'étais pourtant ce qui comptait le plus à ses yeux. Brave vieux. J'aurais tellement préféré qu'il choisisse une autre voie dans l'existence, qu'il s'occupe de lui avant de toujours me faire passer avant. Pourtant, rien n'avait été plus cruel pour ce père de substitution que la fameuse époque en question, ou avant de tout plaquer, je partais sans arrêt, et ne revenais que pour rester enfermé de longues périodes. C'était le moment où j'avais côtoyé quelques femmes en oubliant mon honneur, mes principes, ma dignité. Les choses en allaient ainsi, sans que j'avais pu faire grand chose d'autre que de baisser les bras à l'époque. C'était ainsi. C'est alors que Solomonia me parla d'espoir. Je souris.


    | La seule arme dont nous disposons contre les maux de ce monde. |


    Je souris poliment aux paroles suivantes de la jeune flic, alors qu'elle pensait que le passage déroutant de la conversation sur nos anciens travers avait été necessaire pour nous deux. Je savais pour autant à quoi m'en tenir de mon côté.


    | Je doute que les choses soient si faciles. |



    j'amenais la belle jeune femme à la voiture, la fit entrer après lui avoir ouvert la portière, et nous mit en route. Avec un bolide pareil, et un peu d'alcool dans le sang, je ne mis pas bien longtemps à arriver à destination. J'allais ouvrir de nouveau la portière du côté passager et tendais mon bras à Solomonia alors que la presse nous flashait à répétition. Je lui soufflais à l'oreille.


    | Si vous voulez, je peux essayer de faire en sorte de racheter toutes ces photos pour éviter leur parution. Je sais combien les polciiers masculins peuvent être taquins avec une collègue qui côtoie un homme connu, et je ne voudrai pas que vous portiez un peu plus le poids de notre rencontre... |
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MessageSujet: Re: This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo]   This hurricane's chasing us all underground [Bruce & Solo] I_icon_minitimeMer 17 Avr - 19:27

Elle n’avait rien répondu, suivant Bruce silencieuse comme une religieuse, chose qu’elle était loin d’être. En parlant d’être loin, la belle jeune femme s’était alors égarée dans ses pensées. Montant dans cette voiture après avoir poliment remercier le bellâtre qui avait plus que les moyens de se payer ce genre d’automobile, elle ne lui en voulait pas. Chacun sa vie, chacun ses avantages... Bien qu’elle ne trouvait pas vraiment d’avantage à sa vie. Peut-être devrait-elle repartir à New-York ? L’idée que Felix ait déjà refait sa vie alors qu’elle était restée cette chose pathétique lui pinçait le cœur au point qu’elle fuyait la capitale économique du pays avec une réelle crainte d’y croiser cet homme si bon envers lequel elle c’était juste montrée ingrate. Elle était un monstre, elle était juste horrible. Et cette allure qui semblait plaire à cet homme et aux autres n’était qu’une façade, qu’un stupide mensonge car le soir elle était bien seule au fond de son lit à pleurer de crainte que son pire cauchemar devienne réalité. Elle pleurait sans personne pour la consoler, elle s’endormait dans la peur et se réveillait en sueur. C’était sa vie de paranoïa, c’était la désillusion d’une vie après avoir tellement rêvée. C’était la fin de l’espérance, c’était juste la déception, c’était la peur, la solitude et le silence...

Jetant un coup d’œil sur le compteur, elle regardait légèrement de travers ce pilote dangereux en lui disant sur un ton qui se voulait calme « Si vous n’étiez pas mon chauffeur je supprimerais votre permis de conduire. » Dessinant un faible sourire, elle détournait le regard pour fixer la route, se tenant discrètement à son fauteuil, non pas qu’elle n’était pas habituée à la vitesse, mais pas dans une voiture de civil et surtout avec un homme comme Bruce Wayne qui certes n’avait pas souvent eut d’accident grave, mais manquerait-il pas que ce jour arrive avec la poisse qu’elle portait ? Ce type était juste un danger public, comment peut-on être irresponsable à ce point ? Rouler à cette allure, à quoi cela pouvait-il bien servir ? Il n’allait pas être en retard, au contraire. Trop pressé de se débarrasser d’elle peut-être ? Voila qu’elle se faisait des films... N’importe qui la trouverait complètement cinglée, mais personne ne la connaissait vraiment. Déjà arrivé, elle quittait la voiture sans y être invité, la porte de derrière c’était cela ? Alors pourquoi tout ses flash ? Tout ces cris « Monsieur Wayne, s’il vous plait ! » Elle se sentait juste aveuglée, tentant de fuir en mettant sa main de coté, mais à quoi bon ? Ils étaient de partout. Qu’elle idée idiote que d’avoir accepté de se joindre à cette soirée en la compagnie de la star du jourr, elle se sentait mourir à chaque pas aux cotés de cet homme, tout ses regards posés sur eux, sur elle. C’était juste devenu insupportable. Solomonia était cette chose discrète qui tout à coup devenait la source d’énormément de questions...

Racheter les clichés ? Etait-il sérieux ? Qui lâcherait vraiment toutes les photos de l’arrivée de leur star locale ? Avec internet, les choses allaient trop vite. Se sentant affreusement en danger, peut-être n’avait-elle pas eu conscience du risque qu’elle aurait pu encourir ? Mais comment aurait-elle pu avoir idée de la grandeur de la célébrité de Monsieur Wayne dans cette ville ? Relevant doucement son regard noisette vers l’homme, Solomonia lui répondait enfin le ton de la voix complètement changé qui laissait juste voir qu’elle mentait, cette paranoïa surgissant fatalement, elle s’en voulait. Quelle idiote ! Quelle maladroite ! « Vous n’êtes pas obligé de dépenser votre argent pour moi Monsieur Wayne. » Elle laissait croire d’apparence qu’elle se fichait de ces photos, mais elle en était tout simplement tourmentée. La jeune femme marchait à grands pas jusqu’arriver enfin à l’intérieur où l’on ne pouvait plus les voir. Saluant avec politesse le commissaire et les collègues qui l’observaient avec un œil assez douteux... Effacée, elle redevenait cette potiche qui ne disait rien, mais elle pensait beaucoup. Elle assistait à la scène sans vraiment la regarder où chercher à la comprendre. Doucement le bruit s’installait dans la salle de conférence, les yeux posés sur l’horloge, l’heure approchait. Alors que tout le monde prenait place dans la salle, la conversation entre hommes se poursuivait, on lui parlait mais elle ne répondait pas, les yeux sur l’horloge. On l’appelait à plusieurs reprises avant qu’elle ne revienne dans ce monde réel si terrifiant « Oui... Bien sur... » répondait-elle au hasard ignorant totalement la question qui lui avait été posée, reculant doucement elle souriait faiblement « Bien ! Merci beaucoup Monsieur Wayne pour... Cette ballade. » « Solomonia où allez vous ? C’est par ici que ça se passe ? » Usant de son rire de potiche, qui voulait juste dire je sais, je ne suis pas encore totalement stupide en leur jetant un regard peu rassurant qui semblait ne plus réussir à masquer sa détresse. Faire volte face, prendre la porte, se retrouver dans cette rue à nouveau déserte, presser le pas, courir, sentir ses cheveux se sauver de sa coiffure, courir, courir encore et toujours, partir, courir, s’éloigner, sécher ses larmes, avoir peur, courir, être terrifiée, sentir le regard des autres, sentir le froid sur ses joues brulantes, se sentir stupide, se sentir fragile, ne plus avoir de souffle, juste courir et se perdre...
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