Que ce soit clair, je peux être un homme très charmant, à l'écoute et fort sympathique, mais si tu veux rentrer dans mes rangs, souffrir tu devras. Je ne fais pas de distinction entre femelle et mâle, entre enfants et adultes. Seule ta motivation m'importe. Alors si tu veux parvenir à la gloire, te battre tu devras. Je n'aurais aucune pitié pour te faire parvenir au sommet, même si pour cela tu dois mourir.

Mais le travail reste le travail. Je peux être sadique avec toi lors de l’entraînement et te mettre dans mon lit dans le privé. Je peux te faire manger de la merde pour te conduire sur les sommets du succès et t’offrir un café lors d’un week end à Disney. Il te suffit de savoir ce que tu veux, et de me cerner rapidement pour savoir que je peux être le ying et le yang. Tout dépendra du moment.

Si tu veux me faire plaisir et que l’on bosse ensemble, je te dirais cela : sois fort (e ), sois courageux (se) ; sois plus mâlin(e) que ton ennemi ; faire preuve de faiblesse, jamais tu ne devras.

Par contre, dans la sphère du privé, tu te devrais d’être honnête et tout aussi combatif que dans la sphère du professionnel. J’aime bien qu’on me fasse de petits cadeaux et des petites attentions. Si tu veux me faire fondre, tu me proposes un massage en petite tenue pour une femme et une sortie à moto pour un mec.

Sinon, aussi difficile que cela puisse être à croire, je peux être un mec tout à fait posé. Une cigarette, un café et un bon bouquin à une terrasse de café, c’est tout à fait possible ! Je suis même capable de jouer aux échecs, non en fait ce jeu est un véritable passe-temps, je l’utilise même pour élaborer mes plans viles et tordus.

Code par CherryMoofin

Histoire

Vous êtes gourmands et avares d’informations mes petits ! Mais parce que dans le fond je suis quelqu’un de profondément gentil et altruiste, je vais vous raconter mon histoire. Pardonnez-moi cependant, je ne vais pas commencer à ma naissance, ce serait bien trop ennuyeux. Vous savez de toute manière hein : un papa plante une graine dans le bidon de la maman en résulte un embryon qui né pour donner moi ! Et puis ça grandit et ça va à l’école. En fait je n’ai rien de particulier à raconter sur mon enfance, elle est plutôt platonique et ennuyeuse. Non le plus intéressant démarre au lycée.

J’étais dans un établissement un peu particulier qui s’était amusé à copier le système américain des fraternités. En moins bien élaboré cependant. Mais je n’en avais rien à faire car l’une d’entre elles m’avait vraiment tapé dans l’œil. Le blason était celui de la Russie et prônait l’intelligence et la stratégie. Tout ce qu’un bon joueur d’échecs comme je l’étais appréciait. J’ai fait mes preuves, en rampant dans la boue, et en ingurgitant des choses dont je n’avais aucune idée de la provenance, et je fus vite accepter parmi les rangs de la Fraternité.

Tous les jours après les cours, nous nous réunissions autour de jeux de stratégie. J’étais juste loin de m’imaginer que c’est jeux avaient une portée réelle. En effet nous étions comme surveillés. Et c’est ainsi que je fus recruté dans la Mafia Russe. Aussi surprenant cela soit-il, ce fut au travers de cette fraternité que mon courage et mon esprit aiguisé de malice furent découverts et appréciés. L’honneur que l’on me faisait ne m’aida pas à garder la tête froide. Bien au contraire, à présent que j’étais conscient d’avoir quelque chose en plus des autres, j’étais plus sûr de moi et plus fier… Bien que je ne fus jamais le genre de gamin coincé à se cacher derrière un arbre.

Je n’avais que seize ans pourtant mon esprit était déjà bien aiguisé. Un homme, du nom de Rodrigue commença alors à me former. Les entraînements étaient durs : combats, endurance, épreuves en tout genre sur tous types de terrains et avec tous types d’armes, meurtres… Un garçon de seize ans seulement aurait pu être traumatisé par tant de violence… mais moi, je le faisais avec plaisir et avec minutie. J’étais d’ailleurs le chouchou de Rodrigue. Jamais je ne bronchais, jamais je ne me plaignais. Et pourtant, Dieu sais que j’ai ramassé des bleus et des cicatrices. Mais j’étais la fierté de ma famille et celle de mon formateur, il fallait que j’assure, que je sois le meilleur. Et je l’étais, et je le suis toujours, croyez-moi !

Enfin tout ça pour dire qu’à dix-neuf ans mon ambition était toute trouvée : former les plus grands de la Mafia, comme Rodrigue l’avait fait pour moi. J’ai donc repris le flambeau. J’ai eu le droit d’utiliser les locaux de formation. Je me suis amusé à mettre en place un parcours. Un véritable chemin de la torture. Le but étant de tester la force mentale et physique, mais aussi l’intelligence. Car le tout n’est pas de pouvoir assommer un type avec un seul coup de poing, ou bien d’une seule balle tirée, mais de faire preuve de stratégie et d’intelligence pour ne pas se faire prendre, pour garder son identité secrète. Voilà le but de ma formation.

Et malgré tous les volontaires, très peu se sont démarqués et sont parvenus au bout vivant ou la tête haute. Très peu, voir aucun… J’ai formé les plus grands, certes, je pourrais en nommer quelques-uns si je n’étais pas fidèle au parrain. Mais ma plus grande œuvre me ressemblait beaucoup. Non pas dans l’histoire, mais dans sa façon de traverser chaque obstacle et de lutter contre le système. Je l’ai récupéré en décembre 1992. Un lourd traumatisme suite à la fusillade qui a tué sa famille et il ne savait plus qui il était. Idéal à façonner. J’ai pu lui créer une nouvelle identité et le modeler à ma manière. Pendant dix longues années, j’ai fait de lui un champion parfait pour la mafia. Il n’a aucune limite. Nemo Nobody est sûrement l’élément le plus mythique de l’histoire de la Mafia Russe.

Je l’ai récupéré alors qu’il venait de tout perdre. J’ai été patient avec lui. Chaque jour j’observais son évolution. Il est resté muet plus d’un an, mais pendant ce temps-là il abreuvait sa soif de connaissance en écoutant les autres et en lisant de nombreux livres sur de nombreux thèmes. Il m’a toujours impressionné. C’était un disque dur vierge qu’il fallait alimenter de toutes les ressources possible et inimaginable. Son premier intérêt fut pour le tir. Puis ensuite, il s’intéressa aux combats. J’ai été dur avec lui, il ne me respectait pas il souffrait. J’ai même été jusqu’à lui tirer dans la cuisse. Il m’a détesté pour ça, il m’a menacé pour ça. Mais j’étais fier de son évolution. Il emmagasinait tout avec une telle facilité. Et il m’a donné autant que j’ai pu lui offrir. Je me suis senti père auprès de lui.

Mais le samedi 13 décembre 2004, ma mission s’est achevée. Je l’ai trahi, j’ai créé un sentiment de haine chez lui, je l’ai manipulé pour le façonner et lui permettre d’accomplir n’importe quelle tâche. Rien n’est trop difficile pour lui. Il est parfait. J’ai fabriqué un véritable Saphir. Je l’aime comme un père et je le crains comme un vieux maître qui a bâti quelque chose de plus fort que lui, plus fort et haineux. Une haine qui me détruira un jour. Je le sais, j’en suis convaincu. Il reste pourtant ma fierté. Grâce à moi, il peut traverser le monde sans problème et accomplir chacune de ses missions avec succès.

Maintenant, je dois atteindre d’autres sommets. C’est pourquoi je me délocalise à Gotham. Nous somme en janvier 2005. Ces petites bêtes poilues m’intriguent. Je veux en former. C’est mon nouveau défi. Et pour cela, j’ai déjà acheté des locaux pour recréer ma maison de torture. Je sais que cette méthode fonctionne aussi rude soit elle. Je suis curieux, mais je suis aussi le meilleur dans ce domaine, je sais qu’il faut de la souffrance et de la rudesse pour parvenir à façonner les meilleurs éléments qu’il soit. Personne ne m’arrêtera. C’est un fait, car je suis le meilleur.

Depuis que je suis à Gotham, c'est comme s'il me maquait quelque chose. Les éléments sont tous médiocres. Je ne m'amuse plus vraiment. Il me manque cette passion que j'avais avec Nemo. Il me manque lui aussi, surement. Je le considérais comme mon fils. Cependant, je m'en accoutume. Je ne prends pas spécialement de plaisir à les torturer. Ces gamins sont tous plus faibles les uns que les autres. Il y en a bien un ou deux qui sortent du lot, mais vraiment je dois trouver l'un de ces hybrides car tout le reste me semble désormais fade et sans intérêt. Leurs réactions m'intéressent, elles m'intriguent tellement que je suis sûre de pouvoir retrouver ma patience d'antan. Cela dit, cela me laisse le temps d'accomplir des petites missions pour le parrain et d'entraîner les mafieux. Il me considère toujours comme l'un des meilleurs. Non le meilleur. Je suis capable de tout et j'excelle dans tous les domaines. Comment ne pourrait'il pas en être ainsi?

Trouverai-je un jour ce que je cherche? Seul l'avenir nous le dira... La guerre commence !

Code par CherryMoofin