Dinah Laurel Lance

Mirror, mirror

Histoire

Si j’ai bien compris, après avoir parlé de moi un peu plus haut, je dois continuer ici ? Et bien, je vais vous faire plaisir en parlant donc de moi par ici. Si la vie n’est pas belle pour vous, je ne sais pas quoi dire de plus. Si je suis aujourd’hui celle qu’on surnomme Black Canary, c’est que je n’ai pas toujours été cette jeune femme. L’histoire est peut être longue et ennuyeuse, mais je vais vous la livrer sur un plateau en argent, pour qu’elle puisse avoir la saveur qu’il faut pour vous mettre en appétit. Je suis quelqu’un d’assez mystérieuse en fait, mais ça, vous allez vite le comprendre. A part pour quelques personnes qui me connaissent bien, je ne suis pas quelqu’un que l’on découvre au premier regard, on ne lit pas en moi comme dans un livre, bien au contraire, je suis plutôt fermée comme une huitre, après cela dépends des circonstances et avec qui je suis évidemment. Je me présente donc, je suis Dinah Laurel Lance, alis Black Canary, deuxième du nom. Et oui, la précédente Black était ma mère mais je l’ai appris il y a peu de temps, je vous en dirais plus un peu plus tard. J’ai vécue toute mon enfance à Gotham, je connais donc plutôt bien la ville, je connais les recoins et tout ce qui s’y rapporte. Si vous venez de débarquer, je pourrais bien vous servir de guide, même s’il y a plus de chance que je vous libère d’un malfrat alors que vous venez de pénétrer dans un quartier mal famé. Je suis comme ça, je lutte à présent contre les méchants, je fais partie des défenseurs de cette ville, au même titre que le Batman ou Robin.
Voici donc ce qui ressemble à un petit préambule de ma vie, rien de tonitruant donc vous pouvez le constater, mais je vais à présent vous narrer ce qui m’a forgé tout au long de ma vie, ce qui fait que je suis Black Canary aujourd’hui, parce que je dois vous avouer que je ne m’étais pas destinée à la devenir mais dans la vie, il faut faire des choix, il faut aller de l’avant, prendre des risques et c’est ce que je fais. J’ai donc grandis à Gotham, mon enfance fut assez tranquille entre un père flic et une mère fleuriste, douce mais un peu trop docile avec une certaine timidité. Son petit commerce respirait pourtant la joie de vivre avec de magnifique composition. Nous avions cependant toujours peur qu’un jour des policiers viennent nous voir pour nous dire que mon père était mort durant son service. Même s’il n’était pas très présent, j’aimais mon père, il n’y a pas à en douter. Mais mes parents n’avaient pas d’ambition, ils se contentaient de faire leur boulot, de faire des bouquets ou de faire la circulation, de la paperasse administrative. Je rêvais d’avoir pour mère cette jeune femme qui bouclait les méchants : Black Canary. J’étais admirative devant ces exploits, je voulais être comme elle plus tard, même si je n’espérais pas y arriver un jour. Pourtant, je me suis mise à faire du judo dès ma plus tendre enfance alors que les autres filles faisaient de la danse, je m’amusais à faire des ippons sur les garçons. Il n’y avait que très peu de filles mais j’étais l’une des plus fortes, il faut dire que je m’entraînais dure. Et si un jour je devenais une héroïne ? A cette époque là, j’étais pleine d’insouciance, je ne me doutais pas l’ombre d’une seule seconde que je réaliserais ce rêve. Mais je n’avais pas que ce rêve là. En regardant la télé, je me disais que je voulais être la présentatrice du journal télé, devenir journaliste était aussi quelques choses que j’appréciais et qui était déjà plus à ma portée. Ainsi, dès que j’ai pu quitter la ville, quitter mes parents qui étaient là mais qui ne voulait rien faire de spécial pour rendre leur vie plus palpitante, je suis partie étudier à l’autre bout du pays. J’aurais pu étudier à Gotham mais je voulais quitter cette ville qui ne m’inspirait rien de bon, même si j’avais eu l’occasion de la parcourir de long en large. Je suis partie donc étudié à Los Angeles dans l’école de journalisme la plus réputée du pays ou presque. Ainsi, durant de mes 19 ans jusqu’à mes 23 ans, j’ai étudié le journalisme jusqu’à obtenir mon diplôme. J’étais partie pour faire une année de plus pour me spécialiser dans le journalisme international, mais c’est à ce moment là que j’ai appris que ma mère était gravement malade. Elle avait développé un cancer qui n’avait pas été pris à temps et donc qu’elle allait mourir. Même si je voyais mes parents de temps en temps, je n’avais pas envie de revenir à Gotham pour trop longtemps. Mais ce retour aux sources pour ainsi dire allait changer ma vie. Pas complètement, bien évidemment, mais en grande partie. Si j’avais pu obtenir mon diplôme et donc devenir journaliste, j’allais réaliser mon autre rêve, celui que vous pensez ne pas pouvoir réaliser parce qu’il est irréaliste.
Cela va maintenant faire une année que je suis resté à Gotham et je ne suis pas prête à mettre les voiles. Je sais, vous allez me dire que je ne sais pas ce que je veux, pourtant si je reste là, c’est que ma mère m’a fait une révélation fracassante la concernant. Elle me souriait, elle en avait à peine la force mais elle m’expliqua que Black Canary, c’était elle. Cette héroïne dont j’avais lu les exploits dans les journaux, celle qui m’avait donné ma passion pour le judo, et plus tard la boxe et les autres arts martiaux ainsi que ma passion pour le journalisme c’était elle. En effet, si j’ai voulu être journaliste, c’était pour pouvoir interviewer des super héros comme elle et il y en avait à foison, du moins, il y en avait suffisamment pour que je puisse avoir l’exclusivité d’interviewer Black Canary et de suivre ces exploits. C’est ainsi que j’ai appris à vraiment la connaître, cette femme qui était pleine de vie autrefois, qui avait réalisé de nombreux exploits et qui était à présent sur son lit de mort. Je l’avais si mal jugée, si j’avais su. Mais il est toujours trop tard quand on se rend compte de ce genre de chose. Mon père savait-il ce que ma mère était ? Je n’ai pas eu le temps de poser la question, elle s’est endormie dans la mort quelques jours avant que la question ne me vienne en tête. Les semaines passèrent sans que je ne m’en rende compte, j’avais du mal à réaliser qu’elle n’était plus là à présent. Pourquoi avait-il fallu que je m’exile si loin ? Pourquoi ne m’avait-elle pas dit cela avant ? Je suis une grande fille, j’aurais très bien pu encaisser le choc de cette révélation palpitante. Je m’étonnais à rester alors à Gotham alors qu’une année d’étude m’attendait à l’autre bout du pays. Cela aurait très bien pu en rester là finalement, j’aurais pu reprendre le cours de ma vie et repartir de Gotham pourtant, dans mon cœur, je voulais véritablement faire honneur à ma mère, à la femme qu’elle avait été, pas la petite fleuriste, mais la sublime Black Canary. La boutique de fleurs tournaient sans elle à présent, elle me l’avait léguée à sa mort, et ces deux employées faisaient tout le boulot à présent. Je passais de temps en temps, mais je n’étais pas d’une grande aide, les fleurs, ça n’a jamais été mon truc, je n’y connais pas grand-chose et comme elles se débrouillaient très bien, je les laissais faire. Mais un jour en étant dans l’arrière-boutique en pensant à ma mère, j’ai découvert quelques choses. Elle s’était en allé depuis plusieurs semaines et je n’avais pas réussi à repartir, comme si je me disais que j’allais découvrir quelques choses peut être. En effet, un pot de fleur semblait être là, mal placé par rapport aux autres. C’est alors que j’ai découvert tout l’univers de ma défunte mère, l’univers de Black Canary, son QG, sa planque, son costume. Je me suis surprise à l’essayer, à me contempler dans la glace. Et j’ai eu comme une révélation. Et si je devenais à mon tour Black Canary ? Toute ma vie durant, je m’étais entraîné afin d’atteindre un jour ce but, ou un but semblable. Maintenant que ma mère n’était plus, je pouvais donc prendre dignement sa relève. J’étais devenue en l’espace de quelques minutes, plus qu’une simple journaliste, j’étais devenue la nouvelle Black Canary. J’ai découvert une sorte de journal intime, racontant tous ces faits et gestes ou presque depuis qu’elle avait revêtit ce costume. J’en apprenais plus sur ma mère que lorsque j’étais là, à ces côtés, mais en aillant la tête ailleurs. Avec tout ce qui s’était passé à Gotham, la ville avait résolument besoin d’une nouvelle Black Canary. Je prendrais la relève, tout en faisant mon boulot. Je vais essayé de rester concentrée sur mon boulot, enfin sur mes deux boulots, sans que mon ex-mari ne prennent trop de place dans mon esprit, en essayant d’exterminer les méchants comme Chesterfield … Je sens que ma vie ne va pas être de tout repos mais bon, est ce qu’une vie est faite pour être reposante après tout ?

Code par Tchoup

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